Pourquoi j'ai quitté la MAIF ?
A la suite de mon divorce prononcé en août 2006, mon ex-conjointe a demandé le remboursement des primes d'assurance pour la maison d'habitation en copropriété.
Afin de justifier au tribunal des primes acquittées par chacun de nous, la MAIF a fourni une attestation du montant annuel de 73,45 € pour moi-même (qui n'habitais pas la maison) et 313,85 € pour Madame (seule habitante, vivant dans ses propres meubles).
Cette attestation spécifie les risques couverts qui sont libellés de façon rigoureusement identique mais elle ne justifie aucunement la différence des sommes, rendant ces documents totalement incompréhensibles et pouvant être qualifiés de « faux en écriture ».
Aussi le tribunal a-t-il tenu compte uniquement des primes de Madame, plus compatibles avec une habitation, réfutant celles de Monsieur en spécifiant que le montant n'était pas « normal ».
Ayant sollicité la MAIF à DOUZE occasions pour qu'elle justifie de la réalité des contrats, je n'ai jamais pu obtenir un document correct (4 téléphones + 4 courriels + 2 déplacements + 2 lettres LRAR). Un document récapitulatif de mes primes m'a finalement été fourni, après 2 ans et demi de rappels. Il spécifiait que « les sommes mentionnées dans notre courrier du 9 avril sont des montants globaux incluant l'assurance de l'immeuble + l'assurance du patrimoine mobilier + l'assurance des garanties indissociables RAQVAM », ce qui n'était absolument pas spécifié dans le document « incriminé ».
Mais, ce document - toutefois insuffisant car ne faisant pas état des sommes acquittées par Mme - a été rédigé le 25 novembre 2010 depuis Niort (79) soit le jour-même du dépôt des conclusions par les deux avocates à Annecy (74).
Aussi, le tribunal de Grande Instance d'Annecy m'a-t-il condamné à rembourser la moitié de la somme acquittée par Madame soit 934,50 x ½ soit 467,25 € pour cinq années.
Par la suite, j'en ai sollicité le remboursement par la MAIF – Niort qui a refusé de le faire, par lettre du 11 avril 2011 (Mme Sylvie Berdolet). Cette responsable a eu l'outrecuidance de préciser que :
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« l'attestation d'assurance est sans valeur juridique » (pourtant fournie par la MAIF comme justificatif pour le tribunal).
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« comme votre Délégation vous l'a expliqué à plusieurs reprises » : mensonge éhonté ! alors que je l'ai sollicitée à DOUZE occasions et que l'on me répondait également « je n'ouvre jamais mes mails » (M. Alexandre Chauvelot d'Annecy)
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« il vous était loisible de leur (les experts) fournir les documents contractuels », alors que Mme ex-épouse n'a pas donné « sciemment » ses propres documents. Il est étonnant pour la MAIF de prétendre que je dois donner aux experts des documents que je ne possède pas ! La MAIF s'amuse-t-elle à se moquer de ses sociétaires ?
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« vous aviez la possibilité de les solliciter auprès de votre délégation d'Annecy ». Cela a été fait mais impossible à obtenir (M. Chauvelot s'est toujours refusé à donner l'attestation de Madame, qui indiquait les éléments nécessaires à une bonne compréhension !). M. Chauvelot répondait : « Seule Madame a le droit d'obtenir ces éléments. Demandez à Madame ! » Un vrai langage de sourds !
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« Celle-ci (l'Agence d'Annecy) s'est tenue à votre disposition à chaque fois que vous l'avez souhaité ». Langue de bois ! Car M. Alexandre Chauvelot s'est bien évidemment toujours tenu à ma disposition mais a systématiquement refusé de me donner « les éléments nécessaires », prétextant qu'il ne pouvait pas le faire !
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« Votre délégation a accepté à titre dérogatoire de supprimer les garanties de votre contrat sur ce lieu de risques à effet rétroactif ». La délégation a ainsi prouvé – en me rétrocédant les primes payées en double - qu'elle ne maîtrisait aucunement ses contrats, et a préféré se « laver les mains » des difficultés de ses sociétaires.
Or, la solution que n'a pas voulu employer la MAIF (sous les noms de M. Chauvelot et Mme Berdolet), se retranchant sous le prétexte du « secret professionnel » était pourtant simple :
FOURNIR AU DEMANDEUR un DOCUMENT COMPLET
comprenant, SUR LA MEME PAGE, des éléments comparatifs que sont
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1°) l'Attestation RAQVAM indiquant le montant de cotisation acquittée (page 1 de l'Attestation fournie)
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2°) les éléments déclarés qui sont relégués en page 3 du même document (pour une raison inconnue ? ou pour cacher la possibilité de faire des comparatifs ou de cacher des informations ?).
- - Ceci est la photo de la partie de la page 3 de mon attestation qui fait mention des éléments couverts par l'assurance qui se trouve, elle, en page 1 - - Madame n'a jamais fourni la sienne - - La MAIF a toujours refusé de la donner - -
Ainsi, il eût été aisé au TRIBUNAL et à l'EXPERT Judiciaire désigné par celui-ci (qui ne pouvaient soupçonner cette différence) de comparer les montants de cotisation et les éléments déclarés, et constater de la réalité des dires de M. PAJANI qui n'avait pas à acquitté les primes pour un mobilier garanti à une certaine valeur et des valeurs de biens précieux pour une autre valeur, tous éléments qui seraient apparus sur l'attestation de Mme MIASSOD et n'apparaissent aucunement sur celle de M. PAJANI. Car, il n'est pas besoin de démontrer que je n'ai pas à acquitter de redevance pour les biens mobiliers de Mme ni pour ses bijoux
Ainsi , la MAIF (sous les noms de M. Chauvelot et Mme Berdolet) en cachant ces éléments de comparaison, s'est rendue complice d'une fausse déclaration qui a entraîné une créance illicite de M. PAJANI sur Mme MIASSOD.
Par courrier du 18 avril 2011, j'ai informé la MAIF (Mme Berdolet) de mon incompréhension et que « en conséquence, je saurai en tirer les conséquences. »
N'ayant obtenu aucune demande d'éclaircissement, ni d'enquête complémentaire de la part de la MAIF, j'ai donc résilié mon contrat d'assurance auprès d'elle, celui de mes parents et celui de mon club.
En ce jour de janvier 2012, je ne suis donc plus sociétaire MAIF qui s'étonne maintenant de « ne pas connaître les raisons de ma résiliation » (sans doute, encore une formule toute faite ! Décidément, la MAIF ne s'occupe pas de ses sociétaires !)
Aussi, la voilà maintenant informée, puisque mes courriers postaux ne semblent pas explicites à ce sujet.
La MAIF a ainsi perdu 790,17 € annuels à compter de l'année 2012. Mes parents ont également changé d'assureur, soit une seconde perte annuelle de 1303,05 €. Mon club a aussi changé d'assureur soit encore 197,00 € annuels.
Pour avoir dédaigné ma demande de remboursement de moins de 500 €uros, la MAIF supportera ainsi une perte annuelle de 2290,22 €.
Un geste « commercial » d'un « assureur militant » aurait été moins onéreux pour cette assurance.
Au revoir, Chère MAIF, après 46 années de bons et loyaux services de ma part, moi qui ai acquitté ma 1ère redevance pour ma 2CV immatriculée 692 EC 74, achetée à mes parents en 1967 !