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18 février 2015 3 18 /02 /février /2015 07:00

 

1°) Origine des BLANC à Faverges

La gabelle du sel de 1561 ne mentionne aucun BLANC ou RICHARD à Faucemagne (vallée de Faverges qui portera le nom de Saint-Ruph, et comportera jusqu'à plus de 50 personnes).

La population du hameau n’est que de quatre ménages, sept personnes chez Alexandre SYRE, trois personnes chez Jean de feu Louis FARCY, trois personnes chez Amblard de feu Georges PERRARD et sept personnes chez Françoys de Loys GERMANET.

Les mineurs de moins de cinq ans sont les suivants : 1561_Enfants-mineurs-de-Faucemagne--119_inverse-.JPG

  " Pierre filz d'Allexandre SYRE - Janne, l'Aymé et Mauris enfantz de Jehan f FARCY - Pierre et Anthoyne enfantz de François DELEENS "

Pas de BLANC, pas de RICHARD, pas de RICHARD BLANC.

La famille BLANC viendrait, selon une source non vérifiée, de Termignon en Maurienne. Mais on rencontre à Faverges des BLANC qui sont indiqués comme venant de Thônes. [en ajout : La source indiquant Termignon est erronée. Les BLANC et BARRACHIN viennent de Serraval en val de Thônes]

Au début des années 1610, existent deux groupes familiaux de BLANC, ceux de Faucemagne dont descend le Baron BLANC et ceux de Favergettes qui porteront le nom de BLANC de FAVERGETTES (ils sont également dits De FAVERGETTES dict SERALLION habitant le hameau de Favergettes).

Les enfants Pernette née en 1611 et Claude né en 1615 sont tous deux fils de Richard BLANC.

 Plus tard, en 1640, dans l’acte de naissance de Jacquemine, puis en 1645 dans celui de Jeanne Françoise, le père est dit Jean François fils de Richard BLANC. Comme toujours, le patronyme est précédé du prénom, le patronyme n'est jamais seul. Aussi, Richard est-il le prénom de leur grand-père, et il n’y a aucune raison d’estimer que le patronyme est RICHARD BLANC mais bien BLANC, tout simplement.

Enfin, en 1650, le double patronyme RICHARD BLANC semble apparaître dans l’acte de naissance de Claude.

On peut donc présumer que le patronyme de RICHARD BLANC vienne de ce premier ancêtre prénommé Richard qui s’était installé dans le vallon de Saint-Ruph. Sans doute est-il venu s’implanter avec une petite famille, sous l’injonction du duc de Savoie, au moment de la ruralisation de ses territoires, pour tenter d’y développer une économie utilisant les caractéristiques des lieux, comme cela a été réalisé dans d’autres vallées reculées de Savoie : débroussaillage, pâturage et, parfois, exploitation des forêts et utilisation de la force de l’eau.

Les différents actes successifs

Acte de naissance de Pernette BLANC en 1611

74123_B_1611_5E29_0010_BLANC Pernette

74123_B_1611_5E29_0010_BLANC-Pernette.jpg

 

Le dixsiesme dudict [janvier] mois 1611 a esté baptisé la pernette fillie de Richard BLANC et néz de la maurysa BARRACHIN a esté parrain Aymard GAY et marreyne la pernette de la VOUTIERE

 

Acte de naissance de Claude BLANC en 1615

74123_B_1615_5E29_0019_BLANC Claude

74123_B_1615_5E29_0019_BLANC-Claude.jpg

 

Le sixsiesme may 1615 a esté baptisé Claude fils de Rychard BLANC et nez de la mauryse sa femme a esté parrain Claude DES RIPPES et marraine l’Aymaz BERUARD

 

Acte de naissance de Jacquemine BLANC en 1640

74123_B_1640_5mi740_0009_BLANC Jacquemine

74123_B_1640_5mi740_0009_BLANC-Jacquemine.jpg

 

Du 13 febvrier 1640 a esté baptisé la Jaquemine fillie de Jehan François filz de Richard BLANC né de la Loyse sa femme a esté parrain Jaques filz dudict Richard BLANC marraine Pernette fillie d’Eymé MERMIER.

 

Acte de naissance de Jeanne Françoise BLANC en 1645

74123_B_1645_5mi740_BLANC Jeanne Françoise

74123_B_1645_5mi740_BLANC-J-Francoise.jpg

 

Du 19eme 7bre 1645 a esté baptisé Jeanne Françoise fillie de Jean François fils de Richard BLANC de Faucemagne né de la Loyse sa femme parrain Jean FARCY marraine Michière femme de Claude BLANC fils dudict Richard.

 

Acte de naissance de Claude BLANC en 1650

74123_B_1650_5mi740_BLANC Claude

74123_B_1650_5mi740_BLANC-Claude.jpg

 

Le second de febvrier 1650 a l’Eglise de Faverges a esté baptisé Claude filz de Jacques Richard BLANC et de Maurise VIFFRY mariés du lieu de Faussemagne et demeurantz chez les MERMIER parrain Claude BLANC marraine Jeanne PERRON

 

C’est ce "Claude fils de Jacques RICHARD BLANC", né en 1650, qui semble être le premier à porter le double patronyme, bien que le recteur n’indique en repérage que celui de BLANC. Il reste toutefois un doute prononcé. Son père "Jacques RICHARD BLANC" pourrait bien être le même "Jacques fils de Richard BLANC" en temps que le parrain de Jaquemine, en 1640. On peut lire une omission, un "lapsus calami", des termes "fils de". Cela semble faire peu de doute, et pourrait signifier que ce même Richard est décédé entre temps : le nouveau chef de la tribu porte le prénom du patriarche en signe de reconnaissance.

Ainsi, nous serions en présence d’un nouvel ancêtre au baron Nicolas BLANC de Faverges, prénommé "Richard" et dont le patronyme est "BLANC". Son épouse est Mauryse BARRACHIN et les enfants Jean François (° vers 1610 – selon l’acte de naissance de Jacquemine en 1640), Pernette (° le 10 janvier 1611 et non pas le 17 janvier), Claude (né le 6 mai 1615) et Jacques (° vers 1615).

Famille-BLANC-Richard-et-BARRACHIN-Maurise.jpg

Apparition du patronyme "BLANC dit RICHARD".

Deux années plus tard, en 1652, le nouveau patronyme semble s’installer peu à peu. On relève " BLANC dit RICHARD" pour la première fois. La position des deux termes indique bien que l’antériorité est en faveur de BLANC, et non pas de RICHARD qui est un patronyme complémentaire de différenciation. Le nom patronymique est en cours de d’installation, tantôt dans un sens, tantôt dans l’autre.

Acte de naissance de Jean Baptiste BLANC en 1652

74123_B_1652_5mi740_BLANC dit RICHARD Jean Baptiste

 

74123_B_1652_5mi740_BLANC-dit-Richard-Jean-Baptiste.jpg 

Le trentiesme May 1652 en l’Eglise dudit Faverges a esté baptisé Jean Baptiste filz de Jacques BLANC dict RICHARD de Faussemagne et de la Maurise SUSSEILLON mariés né ledit Baptisé ledit jour parrain a esté Jean FARCY marraine Baptiste MERMEILLOD.

 

Acte trouvé dans l'inventaire des chartes et titres de l'Abbaye de Talloires, en 1720

En 1636, l'abbaye de Talloires reconnaît " le payement des dîmes rière le prieuré de Faucemagne" et accorde une quittance à Richard BLANC, justifiant ainsi qu'il a bien honoré son dû. Cet acte authentifie sa présence en cette année précise, apportant une preuve supplémentaire que son patronyme est bien "BLANC" et qu'il se prénomme effectivement "Richard", justifiant ainsi sa présence dans le vallon de Faucemagne, tel qu'il a déjà été dénommé dans les registres paroissiaux.

74123_SA-204_1720-quittance-pour-Richard-BLANC.jpg

 

 

2°) Les BLANC, à Serraval

 

Le président de GénéAravis Philippe Saliger-Hudry s'est penché sur le problème et transmet sa réponse :

Il y a quatre Richard BLANC à Serraval :

  • Richard Blanc alias Berthet cité dans la Gabelle du Sel de 1561 au Mont de la Boctière père d'un George qui aura 2 filles marié à Serraval (une en 1603) et peut-être un fils Claude X Jeanne Avrillon, va à la Sauffaz, qui a un fils Mermet né 1617 puis plus rien.

  • Autre Richard Blanc dit Boeuf qui est Tisserand, cité dans une reconnaissance en 1598, est marié avec une Michelle (x), ils sont au Mont de la Boctière puis plus rien, son père Jean a habité aussi aux Villards / Th. En 1561.

  • Un autre dit Richard le Jeune, mort avant 1627, Blanc dit Pey, puis Mailland, fils d'un Antoine lui cité aussi en 1561, seront les initiateurs d'une grosse branche de Blanc-Maillant de Serraval.

  • Un autre Richard Blanc dit Viguet, reconnaissance féodale en 1603, au Mont, a une fille Jaquemine née 1607, ce feu est répertorié en 1635 à la Sauffaz, comme vide, partis ?

 © Bernard Pajani, historien savoyard

[Toutes les photos sont protégées par le droit d'auteur, réalisées par l'auteur du blog. Toute utilisation est soumise à autorisation et devra mentionner l'origine et la source. Source : Archives départementales de la Haute-Savoie]

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 09:00

 

L’affinité rend le mariage nul en ligne directe à tous les degrés; en ligne collatérale, jusqu’au deuxième degré inclusivement. L’affinité se multiplie chaque fois que se multiplie l’empêchement de consanguinité dont elle dérive, par nouveau mariage avec un consanguin de l’époux défunt.

Exemple: un oncle veuf veut épouser une nièce.

Quels sont les cas d'empêchement au mariage pour affinité ?

L'affinité en ligne directe :

Un homme ne peut épouser la mère de sa défunte femme ; de même, une femme ne peut épouser le père de son défunt mari.

(il faut compter le père ou la mère de celui ou de celle avec qui l'on a été marié, comme s'ils étaient ses propres père et mère).

L'affinité résultant d'une relation illicite :

Il en est de même en cas d'union illicite, donc hors mariage :

Un homme ne peut épouser la mère de sa défunte compagne ; de même, une femme ne peut épouser le père de son défunt compagnon.

(il faut compter le père ou la mère de celui ou de celle avec qui l'on a été en relation copulative notoire, comme s'ils étaient ses propres père et mère).

Toutefois, la simple rumeur d'une relation ne suffit pas.

L'affinité spirituelle :

Elle résulte du baptême religieux ou civil. Celui ou celle qui a accepté de parrainer un enfant contracte avec lui une affinité qui le rend comme son père ou sa mère, il contracte en outre une autre affinité avec les père et mère de l'enfant, avec qui il devient son frère spirituel (compère) ou sa sœur spirituelle (commère).

Exemple : l'un des parents devenu veuf/veuve voudrait épouser le parrain ou la marraine de son enfant.

Un cas typique vient de se présenter dans la presse de ce jour.

Mariée à son ex-beau-père

Le mariage est également prohibé entre l'adoptant et l'adopté ou ses descendants, entre l'adopté et le conjoint de l'adoptant et réciproquement entre l'adoptant et le conjoint de l'adopté, entre les enfants adoptifs d'un même adoptant.

Mais les prohibitions peuvent être levées, à titre exceptionnel, en ce qui concerne l'oncle et sa nièce, la tante et son neveu, le beau-frère et sa belle-sœur.

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10 mars 2013 7 10 /03 /mars /2013 17:01

Le Seigneur marquis de Thônes est propriétaire du four banal de Faverges.

La première mention d'un acte d'ascensement (location à un fournier) que l'on peut trouver dans les archives notariales de la commune de Faverges date de 1688.

Le 5 janvier 1688, le Marquis Noble Centorioz de BERTRAND de VILLAROSSET, conseiller d'Etat de Son Altesse Royale Victor Amédée II, avocat patrimonial et Seigneur de Quintal, ascence son four par l'intermédiaire de Pierre DESRIPPES, commis au banc à sel de Faverges, fermier du Marquis, pour la somme de 23 ducattons valant 7 florins pièce, pour les six prochaines années.

Ascencement du Four Banal de 1688

[Notaire GUYGON_2E2631_F°16_1688]

« L'an mil six centz huictante huict et le cinquiesme jour du mois de janvier par devant moy notaire ducal royal soussigné et présentz les tesmoins bas nommés personnellement estably maitre Pierre DESRIPPES commis au banc à sel de la présente ville de Faverges en qualité de fermier de noble Centorioz de BERTRAND de VILLAROSSET et Conseillier d'estat de S.A.R., advocat patrimonial Seigneur de Quintal par lequel de son bon gré pour luy et les siens accense et admodie au mellieur moyen que admodiation faire se peut et doibt à honnête Nicollas fils de feu Claude CHAPPUISAT dudit Faverges et à honnête Jean Louys fils de feu Claude BROCCARD des Orgières parroisse de Vieuz présentz et acceptantz pour eux et les leurs à un chesqu'un d'eux seul principal et pour le tout sans division ny ordre de discution au bénéfice duquel ils renoncent avec serment scavoir le four bannal dudit Faverges audit Seigneur appartenant avec le sage proffitz et esmolumentz en despendantz sans aucune réserve à forme qu'ils ont cy devant tenus jouy et usé et c'est pour le temps et terme de six ans entiers et sécautifs cejourd'huy commençantz et par tel jour lesdicts six ans révollus finissants soubz la cense annuelle de vingtrois ducattons valliant sept florins pièce monnoye de Savoye, deux chappons gras, et d'un seau de braises tous les jours qu'ils feront...

... la Suite prochainement ...

Les personnes intéressées peuvent s'adresser directement à l'auteur qui se fera un plaisir de partager ses connaissances sur l'Histoire de Faverges.

Rendez-vous chaque mercredi après-midi de 15h à 17h au local du CPCGF, salle 101 de la Maison des Associations de Faverges (arrière de l'office de tourisme).

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23 janvier 2012 1 23 /01 /janvier /2012 05:45

Fier d'être « Français »

Ordonnances Royaulx Nouvelles

Le-Francoys-nouvelle-langue.jpg« CXI. Et pource que telles choses sont souventeffois ad- / venues Sur l'intelligence des motz latins contenuz / esdictz arrestz, nous voulons que doresenavant tous arretz / ensemble toutes autres procédeures, soyent de noz cours / souveraines ou autres subalternes et inférieures, soyent / de registres, enquestes, contractz, commissions, sentences, / testamens et autres quelzconques actes et exploictz de jus- / tice, ou qui en dépendent, soyent prononcez, enregistrez et / délivrez aux parties en langage maternel francoys, et non autrement. »

© Archives nationales, musée de l'Histoire de France

 

Ordonnan du Roy sur le faict de Justice

Preambule-de-l-Ordonnance-de-Villers-Cotterets.jpg

© Exemplaire tardif avec fautes de copie

Francoys, par La grâce de dieu, Roy de France,

Savoir faisons, A tous présens et advenir, que pour aucunement pourvoir / au bien de notre Justice, abbréviation des procès, et soulaigement de noz / subjectz, avons, par dict perpétuel et irrévocable, Statué et ordonné, / Statuons et ordonnons les choses qui S’ensuivent.

Art. 1. – Aussi Sera faict Registre en forme de prenne des baptesmes qui comprendront / le temps et lheure de la nativite et par lextract dudict Registre Se pourra / prouver le temps de maiorité ou minorité et fera plaine foy a ceste fin.

Art. 2. – Et affin que ny ayt cause de doubte sur Intelligence desdicts arrestz nous voulons et ordonnons quilz Seurat faitz et escriptz Si clairement quil ny ayt ne puisse avoir / aucune ambiguïté ou Incertitude ne lieu a en demander Interprétation.

Art. 3. – Et pour ce que telles choses Sont Souventes fois advenues Sur lintelligence des motz / latins contenuz esditz arrestz, nous voulons que dorénavant tous arrestz ensemble / toutes autres procédures Seront de noz cours Souveraines ou autres Subalternes et / Inférieures Soient de Registres enquestes contractz commissions Sentences testamens / et autres quelzconques actes et exploictz de Justice ou qui en dépendent Soient prononcez / enregistrez et deslivrez aux parties en langaige maternel francoys et non autrement.



Timbre-Ordonnance-de-Villers-Cotterets.jpgExplications

L'ordonnance de Villers-Cotterêts est un texte législatif édicté par le François 1er, roi de France, entre le 10 et le 25 août 1539 (vingt-cinquième année de son règne) à Villers-Cotterêts, (dans l'actuel département de l'Aisne), enregistré au Parlement de Paris le 6 septembre 1539. Elle fait suite aux ordonnances de ses prédécesseurs, Charles VIII et Louis XII.

Comprenant cent quatre-vingt-douze articles, elle réforme la juridiction ecclésiastique, réduit certaines prérogatives des villes et rend obligatoire la tenue des registres des baptêmes, permettant ainsi au Roy de pouvoir lever les impôts dès l'âge de cinq ans (gabelle) et des soldats pour ses troupes lorsque les hommes atteignent leur majorité (15 ans).

Cette ordonnance est surtout connue pour être l'acte fondateur de la primauté et de l'exclusivité du français dans les documents relatifs à la vie publique du royaume de France. En effet, pour faciliter la bonne compréhension des actes de l'administration et de la justice, elle leur impose d'être rédigés dans cette langue, le « francoys ».

Le « francoys » évoluera en « français », par simplification de l'ancienne prononciation « ouai ». Il devient ainsi la langue officielle en lieu et place du latin, réduisant ainsi fortement les prérogatives et le pouvoir du clergé.

En ce 22 janvier 2012, François Hollande proclame : « Ceux qui demandent la nationalité française sont fiers de porter ce nom. » Les autres peuvent rentrer chez eux !

Il est temps de redresser la tête, de hausser la voix !

A lire également : « Fier d'être Français » de Max Gallo – 2006 - Fayard

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9 avril 2011 6 09 /04 /avril /2011 06:29

 

Un neveu du poète repose au cimetière de Faverges

L'histoire locale est toujours intimement liée aux sépultures. Les recherches généalogiques qui établissent la filiation de personnes dont l'oeuvre a marqué l'évolution de la commune à divers titres éclairent la connaissance du passé.

Dans le cimetière de Faverges, se trouve une enclave réservée à une grande et célèbre ancienne famille. La petite nécropole est communément appelée le "carré Blanc" comme indiqué sur le cadastre.

En 1822, Jean Pierre Duport, fondateur de la manufacture de "mosseline" décède. Son testament précise que sa veuve, Marie Rose Milanais, doit acquérir une parcelle de terrain pour y installer un cimetière que le bourg ne possède pas encore, bien que la paroisse ait été créée depuis 1803. Elle achète un terrain à Pierre Maurice Richard-Blanc. Des emplacements sont réservés pour la famille du donateur et ses descendants.

Nicolas Blanc, gendre du fondateur de la Fabrique, aura trois enfants. L’aîné Jules deviendra maire de Faverges après l’annexion, la seconde décèdera à 21 ans en 1828, et la troisième se mariera avec Jean Charles de Montherot en 1849. Ce dernier a pour mère Jeanne Marie Suzanne Clémentine, sœur de Alphonse Marie Louis de Prat de Lamartine, poète et homme politique français plus connu sous le nom d’Alphonse de Lamartine.

Ministre plénipotentiaire de sa majesté Napoléon III auprès de Son Altesse Royale, le Grand Duc de Bade, Jean Charles de Montherot décède en 1862. Son épouse Marguerite Sidonie Noémie Blanc, fait rapatrier son corps depuis Carlseruhe pour qu’il soit enseveli dans le "carré Blanc". Elle fait inscrire sur la pierre tombale son état et les noms de ses parents Jean Baptiste François de Montherot et Suzanne de Lamartine.

C’est ainsi que le patronyme du célèbre poète se trouve inscrit dans le cimetière de Faverges, aboutissement des recherches effectuées par le président du cercle de généalogie du pays de Faverges.

Marité Martinet


03-H-Jean-Charles-de-Montherot.txt6.JPG

L'alliance des familles Blanc et Lamartine gravée dans une pierre tombale au cimetière de Faverges.

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5 mars 2011 6 05 /03 /mars /2011 06:00

Le Baron Nicolas BLANC, industriel français puis savoyard 

 

Le baron Nicolas Blanc, né (Richard Blanc fils de Jean Claude Richard Blanc et Antoinette Doucet Magnin), le 26 juin 1780 à Faverges (Duché de Savoie) et mort le 22 décembre 1857 à Faverges (Duché de Savoie), est un grand industriel de l'Empire français (avant 1814) puis du royaume de Sardaigne (de 1814 à sa mort en 1857), du XIXe siècle.1780 Baron Nicolas Blanc (1780-1857)

Il est le gendre de l'industriel lyonnais Jean Pierre Duport (1756-1822), cousin homonyme du fondateur de la filature de coton d'Annecy. Il laissera son nom à la plus ancienne rue de Faverges et repose désormais dans le cimetière familial privé de cette commune aux côtés de son épouse Cléonice Marguerite (1799-1832).

  Héritier de l'entreprise de « mosseline » à la mort de son beau-père, en 1822, il la développe pour en faire la plus importante usine de tissage de soie de toute la Savoie. En 1834, il reçoit le roi de Sardaigne et duc de Savoie, Charles-Albert, lors de sa visite des territoires savoyards ; cela lui vaut d'être élevé à la dignité de Baron ainsi que sa descendance.

 

Son beau-père Jean Pierre Duport est né (fils de Pierre et Jeanne Marie Rey) le 13 octobre 1756 à Faverges [Page 60_74123_B_1743-1787_5mi740_0103.jpg]. Il meurt à Faverges, le 22 septembre 1822 [acte 38_74123_EC_1818-1837_4E890 (391).jpg], après avoir donné ses dernières volontés à son épouse qui s'en fera l'exécutrice testamentaire.JP-Duport_MRose-Milanais_1798--2-.jpg

 

 

C'est sous l'Empire français, le 19 fructidor de l'An V (5 septembre 1797) à Lyon, division du midi, que Jean Pierre Duport (à 41 ans) épouse Marie Rose Milanais (âgée de 18 ans), née le 18 août 1779 à Lyon-4e, fille de François Charles et Françoise Rose de la Roche.

[ci-contre, extrait du tableau réalisé par Pierre Révoil, peintre lyonnais, élève de David, en 1798]


                         Leur place dans le cimetière familial privé de Faverges (74)

Auparavant, le bourg de Faverges avait été érigé en paroisse et cure paroissiale le 4 août 1803 par Monseigneur de Revinville, et son curé particulier est devenu archiprêtre de tout le canton. Malgré cela, le bourg de Faverges a toujours conservé son droit d'inhumation au cimetière de Viuz. Il entend le conserver quoiqu'on vienne d'établir un cimetière dans la « banlieue » de Faverges pour l'usage seulement des habitants de la dite paroisse.

« ... Ce nouveau cimetière a été fondé et construit des deniers de Sieur Jean Pierre Duport qui l'a recommandé expressément à Mme son épouse, Mme Rose Milanais, quelques heures avant sa mort, laquelle pour se prêter aux pieuses intentions de feu son mari, s'est empressée d'acquérir un terrain suffisant pour cet objet, et en a fait faire la clôture, à ses frais, à l'exception du crépissage et de la belle croix plantée dans le centre du cimetière. Mme Veuve Duport a fait ensuite une donation pour toujours et pour servir à perpétuité à l'usage susdit du terrain qu'elle a acquis de Sieur Mauris Blanc à cette fin...» (J.A. André, curé - 1er janvier 1824)

Les BLANC01-carre-Blanc.JPG

Nicolas (1780-1857), né RICHARD BLANC, baron, syndic (maire) de Faverges, qui a laissé son nom à la plus ancienne rue de Faverges (auparavant rue de la Roche).

 

Ses deux filles :

Marguerite Sidonie Noémie (1829-1885), épouse de Jean Charles de Montherot, et Rose Hyacinthe Cléonice (1821-1828).

 

Son neveu Maurice Antoine (1804-1865).

 

Son petit-neveu (fils de celui-ci), Nicolas Hyacinthe Jules (1843-1919).

 

Sa petite nièce (fille du même), Colette Suzanne Marie Léonie (1831-1842).

 

Les DUPORT

Jean Pierre (1756-1822), fondateur de la Soierie de Faverges, ayant acheté les propriétés du sieur Antoine DUPORT, le 19 juin 1799, sur lesquelles il bâtit ex nihilo la manufacture de "mosseline" puis, ayant fait fortune, acheté le château qui domine ses usines à la Marquise Gabrielle MILLIET, le 24 février 1812 [dont le montant de taille était de 8 livres 15 sols 1 denier et 4 décimes] [74123_Livre des transports_G11_f°397V°]. Beau-père du baron Nicolas BLANC.

 

 

Anne Aimée Rose, sa première fille, née à Lyon le 24 prairial de l'an VI (12 juin 1798) [acte N°140 photo page 23 des archives en ligne de Lyon-Nord - registre 2E28], décède le 30 juin 1821 à Faverges [acte24_74123_EC_1818-1837_4E890] et est inhumée le 1er juillet, à l'âge de 23 ans.

 

Cléonice Marguerite, sa deuxième fille, née à Lyon le 7 vendémiaire de l'an VIII (14 septembre 1799) [acte N°14 photo 3/134 des archives en ligne de Lyon], épouse du baron, décède le 28 juin 1832 [acte 32_74123_EC_1818-1837_4E890] et est inhumée le 29 à Faverges.

 

Sa troisième fille Alix Françoise Aline, née à Lyon le 9 nivôse de l'an X (28 décembre 1801) [Enregistrement au 09/NIVO/10 [Division Nord/page41/acte271], qui deviendra épouse VERNY, n'est pas enterrée à Faverges.

 

 

 
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13 novembre 2009 5 13 /11 /novembre /2009 16:34

Appel pour préserver une généalogie libre basée sur l’échange et le partage.

A ce jour, ce sont plus de 60 organisations et plus de 20 000 personnes qui ont signé cet appel.
Consultez la liste sur le site de l'appel:
http://appelgenealogielibre.free.fr/
 
De plus, si vous faites partie d'une association qui n'est pas encore signataire de l’appel, contactez-la et invitez-là à le signer également en tant qu'organisation sur le site de l'appel.
 
Vous pouvez également relayer l’appel sur votre site personnel ou sur le site de votre association. Plusieurs illustrations sont à votre disposition sur le site:
http://appelgenealogielibre.free.fr/soutien.htm

 

Le CPCGF a signé cet appel à une Généalogie libre basée sur l'échange et le partage. Faites de même.
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10 juillet 2009 5 10 /07 /juillet /2009 04:23
Mes ancêtres "CHARLET" proviennent d'un petit village de Savoie, situé en tarentaise, qui se nomme "Notre-Dame-du-Pré".
Haut-perché, à 1175m d'altitude, au sommet de 31 virages en épingle à cheveux, ce village abrite l'origine savoyarde de ce patronyme.
Il ne fait aucun doute que les "CHARLET" de Haute-Savoie, plus précisément de Chamonix, proviennent de ce petit village. En effet, à Notre-Dame-du-Pré, se trouvent également le patronyme chamoniard, "DEVOUASSOUX" qui est aussi dit "DEVOIS" (sans doute par élision phonétique de la terminaison, le nom devait se prononcer "Devouasse", puis "Devouas" et "Devois"), et le patronyme "TERRAZ".
Car tout le monde sait (!) qu'à Notre-Dame-du-Pré ne se trouvent que "des terres et des champs" ... en effet, ces deux patronymes de "TERRAZ" et "DESCHAMPS" représentent à eux deux 50 % des patronymes au 16e siècle. Par bizarrerie locale, il existe très peu de patronymes composés.
Les "TAIRAZ" de Chamonix ont vu leur patronyme se modifier ; ils n'ont pas conservé l'origine sémantique du mot "TERRE". Ils ont transformé leur phonème [è] en "ai". Cela est la preuve que cette transformation du patronyme originel s'est faite lors d'un autre changement qui ne peut être que le changement de lieu, d'habitat des porteurs du patronyme "TERRAZ".
Ainsi, l'origine géographique du nom "CHARLET" de Chamonix semble bien provenir du même lieu que celui des "TERRAZ". La présence du patronyme "DEVOUASSOUX", "DEVOIS" aussi bien à Chamonix qu'à Notre-Dame-du-Pré semble confirmer les relations existant entre ces deux communes savoyardes.
Dans ces deux villages de Chamonix et Notre-Dame-du-Pré se trouvent les trois patronymes "CHARLET", "TERRAZ" ou "TAIRAZ" et "DEVOUASSOUX" ou "DEVOIS", confirmant un déplacement de population.
Cela reste à confirmer par d'autres liens !





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3 juillet 2009 5 03 /07 /juillet /2009 03:59
Ma famille "MASSON" est originaire de La Clusaz (Haute-Savoie).
J'ai découvert mon plus lointain ancêtre - né vers 1485 - dans un relevé des "hommes lieges taillables et francs" au bénéfice du Prieuré de Talloires (bord du lac d'Annecy).
Dans la liste des "hommes francs", est cité un "Claude à feu Maurice feu fils d'Estienne à feu Antoine DESOCHES alias ROZ dit MASSON" (Grosse f°52)

Antoine est mon plus lointain ancêtre dont le patronyme d'origine "DESOCHES" signifie que la famille vient d'un lieu qui a été défriché, a été rendu fertile par le travail des hommes qui ont porté ensuite le nom de ce terrain.
"Les oches", en langue d'oïl, est un nom commun signifiant 'terrain fertile', 'jardin fruitier'. Attesté sous la forme olca en latin médiéval, ce mot provient d'un pré-celtique *polkā. On le trouve à l'origine de nombreux toponymes :
  • Les Houches est une commune française, située dans le département  de la Haute-Savoie.
Sa famille devait avoir les cheveux ROUX, la barbe ROUSSE, ce qui a entraîné la différenciation des individus par le terme "ROZ". Il n'est pas vraisemblable que l'origine en soit "Rodolphe" qui est un autre prénom et ne permet pas la distinction patronymique des individus car il n'y a pas la notion de "fils de".
En 3e lieu, sa famille ancestrale devait, peut-être lorsqu'ils se sont installés dans ce lieu retiré des "OCHES" pour y cultiver la terre, être parmi celles qui construisaient les maisons, étaient des "maçons" dont la graphie était à l'époque "MASSON".
Ainsi, dans ce patronyme de mes ancêtres, se trouvent trois des origines des patronymes, le nom de lieu "LES OCHES", la particularité physique, le teint "ROUX", et enfin, la profession exercée "MASSON".


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15 avril 2009 3 15 /04 /avril /2009 20:45

Livre "Charlet"

Une énigme enfin résolue :

"Rendons à César ce qui est à César !"

 

Nous possédons dans la famille un mémento sur lequel le prénom de notre ancêtre est libellé "César-Marie". Des cousins et cousines écrivaient dans leur généalogie sur internet qu'il portait les prénoms de "Marie-César". Et nos parents l'ont toujours connu comme étant appelé "César". La question qui se posait était donc : "César CHARLET était-il né César ou Marie-César ou César-Marie ?"

Pour obtenir une réponse, il fallait se rapprocher des actes originaux, de naissance et de baptême. Nous avons retrouvé les quatre actes, les deux civils qui se trouvent en mairie et aux Archives de la Savoie à Chambéry, et les deux religieux qui sont actuellement entreposés à l'évêché de Moutiers.

 

1er acte : Il se trouve en mairie de Notre-Dame-du-Pré

Acte de naissance n°8

Ce premier acte a été transcrit par le secrétaire de mairie de la commune, et le maire, Amand GUERIN, l'a signé. Il a été transcrit sur les deux registres tenus à cet effet, "le 22 mai à neuf heures du matin". Le père Eugène CHARLET est venu lui-même déclarer son enfant né de Justine TERRAZ "le 20 mai à deux heures du soir" et il "a déclaré lui donner le prénom de César". Les témoins de la naissance qui signent sur le registre sont "Dominique DESCHAMPS, âgé de vingt-cinq ans, et Rémi DESCHAMPS, âgé de vingt-cinq ans, tous deux cultivateurs, domiciliés à cette commune." Tous signent sur le registre.

 

2e acte : Il est disponible aux Archives départementales de la Savoie, à Chambéry. Sa cote est [730190_AD73_3e2237_p235 et p236]

Acte de naissance n°8

 

Il a été transcrit par le même secrétaire de mairie, dans les mêmes termes et signé par le maire, les deux témoins et le père Eugène CHARLET. Transcrit à l'identique, il avait été envoyé en préfecture, il a été ensuite déposé aux Archives départementales.

Il mentionne également que son père "a déclaré lui donner le prénom de César".

Comme pour le premier acte, il porte en marge, la mention de son décès "le 27 septembre 1947", mais aucunement celle de son mariage en 1891, époque où la mention marginale n'était pas encore obligatoire.

En marge, se trouve transcrit un acte qui ne le concerne pas, celui d'une naissance oubliée dans le registre et transcrite en 1874. Elle ne nous intéresse pas.

3e acte : Il se trouve dans le registre de catholicité de l'année 1867, aux Archives diocésaines de Moutiers.

Acte de baptême n° 9

 

Le jour-même de sa naissance, "le 20 mai 1867", l'enfant est présenté à l'église par Josué DESCHAMPS pour son baptême qui a lieu "à six heures du soir" et "l'enfant a reçu le nom de César". Les parrain et marraine sont César TERRAZ représenté par Josué DESCHAMPS, le déclarant, et Louise CHARLET, elle-même. C'est le recteur RULLIER qui l'a baptisé et qui a signé l'acte.

Pourquoi n'est-ce pas le père qui présente l'enfant ?

Eugène CHARLET était colporteur et devait se trouver éloigné de Notre-Dame-du-Pré ; cela explique aussi le décalage de la déclaration en mairie, deux jours plus tard.

Qu'est-ce que le "registre de catholicité" ?

Annuellement, après la fin de chaque année civile, le recteur transcrit tous les actes de baptêmes, mariages et sépultures sur un livret, doublant ainsi son registre.  Ainsi, les actes ne portent pas la signature des déclarants, seul le recteur signe après avoir apposé la mention « pour copie conforme ». Il envoie ce livret à l'évêché qui établit le registre annuel, pour toutes les paroisses de sa circonscription, de tous ces actes religieux, d'où son nom. C'est la raison pour laquelle on trouve les 86 paroisses de l'évêché dans des registres annuels de 1827 à nos jours.

4e acte : Il se trouve dans le registre des baptêmes "50P91" de 1861 à 1899, aux Archives diocésaines de Moutiers.

Acte de baptême n° 9

Nous découvrons un acte de baptême différent de celui du registre de catholicité.

Ce 4e acte porte la mention "et a reçu les noms de Marie César", le terme "Marie" est souligné. En réalité, l'acte a été "altéré". Tentons de donner une explication car à la lecture attentive, on découvre des ratures et des surcharges.

On peut ainsi déterminer qu'il y a eu des interventions successives :

1°) A l'origine, le rédacteur avait inscrit "Marie César" dans le texte et "Mie César" en marge (abréviation comme dans les autres actes du registre) et l'expression "les noms" comportait des "S" terminaux.

2°) Dans un deuxième temps, les termes "Marie", "Mie" et les "S" terminaux ont été grattés. En même temps, le terme "Marie" du texte a été remplacé par une barre d'annulation

3°) Plus tard, une autre main, d'une encre différente, a réinscrit les "S" terminaux, le terme "Marie" dans le texte, au-dessus de la barre, et le terme "Marie" en entier dans la marge.

Les preuves en sont les traces de grattage, l'encre plus pâle, la graphie différente du "M" et les deux points présents au-dessus du "i" de "Marie" dans la marge.

               

La barre d'annulation         En marge                   abréviation              les "S" du pluriel

Cela peut s'expliquer de la façon suivante.

Tout d'abord, c'est le 1er acte qui a été établi à Notre-Dame-du-Pré, aussitôt après la naissance de l'enfant. A la suite du baptême, le recteur a inscrit les noms de l'enfant selon la déclaration de Josué DESCHAMPS, "Marie César". Mais le père, à son retour de colportage, a demandé de rectifier le prénom en "César", tel qu'il le désirait et l'avait déclaré en mairie, deux jours après la naissance. Le recteur Rullier s'est donc plié à la demande du père et a gratté les termes erronés et, en fin d'année, il a transcrit correctement l'acte sans mentionner le terme "Marie" pour l'évêché, respectant la volonté du père et en tenant compte de sa propre rectification.

Plus tard, une autre personne (?) est intervenue pour rétablir les premiers termes ; cette transformation n'a été faite ni par le père ni par la mère de César qui avaient donné le même prénom en mairie, ni par le recteur lui-même qui avait déjà envoyé la transcription à l'évêché.

Ce ne peut être que par une personne étrangère à la mairie, à la cure et à l'évêché, sans doute pour deux raisons que nous pouvons avancer :

  • *ajouter à "César" un second prénom qui soit celui d'un saint existant car il n'y a pas de saint portant ce prénom (les empereurs romains combattant les juifs et les chrétiens n'ont pas été honorés par l'Eglise catholique) ;

  • *mettre César "sous la protection" de la patronne de la paroisse, dans un intérêt purement religieux.

Mais changer un prénom sur un seul registre n'a aucun sens car seul le registre de cure a été "altéré". Ce que la personne ne savait sans doute pas, c'est que l'acte était toujours transcrit en quatre exemplaires, à cette époque.

Il ne peut s'agir que de sa fille Philomène, "Sœur Marie-Jeanne" en religion, qui voulait donner un "caractère religieux" à ce qui, à ses yeux, ne l'était pas.

Car, étant "garde-malades" de profession, elle s'est employée à s'occuper personnllement de sa famille en toutes circonstances. C'est elle qui a établi, de sa main, l'éloge funèbre de sa mère ; c'est aussi elle qui s'appropria, après la mort de César, la croix et le cœur pour les faire fondre pour les objets du culte ; c'est encore elle qui fit inscrire, sur le mémento, le prénom de "César-Marie", en inversant les deux termes, ne se souvenant sans doute plus qu'elle avait rajouté le second prénom devant le premier, et non pas derrière celui de "César".

Mais, on l'excusera d'avoir agi, encore une fois, dans un simple but religieux, bien qu'en contradiction avec la vérité prônée par l'église, "pour que son père gagnât son paradis parmi les saints de Dieu !"

Ainsi, nous rendons à César CHARLET, né le 20 mai 1867, son véritable prénom de

"César" !

Bernard-Marie PAJANI

arrière petit-fils de César CHARLET

15 avril 2009

 


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  • Pajani Bernard-Marie
  • J'ai parcouru tout le territoire savoyard, d'Ugine à Thonon, en passant par Faverges, La-Roche-sur-Foron, Bonneville, Albertville, Sevrier, Annecy pour revenir à Faverges.
Je suis aussi à la recherche des camarades des classes fréquentées.
  • J'ai parcouru tout le territoire savoyard, d'Ugine à Thonon, en passant par Faverges, La-Roche-sur-Foron, Bonneville, Albertville, Sevrier, Annecy pour revenir à Faverges. Je suis aussi à la recherche des camarades des classes fréquentées.

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