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20 décembre 2023 3 20 /12 /décembre /2023 17:21

Une vie de bénévole

Bernard Marie Pajani a fondé en 1978 l'association « « cercle philatélique, cartophile et généalogique Favergien » et depuis en assume la présidence.

Le club était composé, à son origine, de 21 collectionneurs de timbres, cartes postales et photos anciennes. Au fil des ans, les activités du club ont évolué avec la pratique de la paléographie et de l'histoire locale, pour devenir en février 2021 « Histoire et Patrimoine des sources du lac d'Annecy ».

Sous l'impulsion de Bernard Marie Pajani, le club est très actif dans la vie locale, inventaire du patrimoine, relevé d'archives paroissiales et d'état civil sur Faverges, les communes voisines, le département et même les pays européens. Ce travail se concrétise par l'édition de brochures disponibles pour le public.

Bernard Marie Pajani, formateur, conseiller régional thématique et jeunesse et juré régional, assume auprès des membres du club, des cours de paléographie, décryptage des écrits anciens.

Étant enseignant de formation, il s'est aussi très impliqué dans les activités périscolaires durant une dizaine d'années.

Bernard Marie Pajani a rédigé de nombreux ouvrages sur des personnages ou des événements qui ont façonné économiquement et humainement la vie locale.

Sous son impulsion également, sont organisées chaque année, des expositions publiques (photos des anciens) permettant des échanges pédagogiques (Salon des collectionneurs, conférences), initiatiques pour le jeune public (fête des loisirs) et très conviviaux (visite de musées, goûter gourmand).

En résumé : un puits de science à préserver et honorer !

À Faverges, le 18 octobre 2023

 

 

Les membres en déplacement à Saint-Pierre-en Faucigny, le 2 décembre 2023.

 

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9 décembre 2023 6 09 /12 /décembre /2023 12:58

En décembre 1977, une dizaine de personnes se sont réunies au local du ski-club situé à l'étage de la maison D'Orazio de la rue Gambetta, pour mettre en place une structure afin de mobiliser les membres qui restaient de la section philatélique de la MJC de Faverges, Agnès Pajani et son fils Michel, Albert Ramella et Andrée Daviet.

Une réunion de constitution de l'association "Club Philatélique Favergien" a permis de finaliser les statuts qui furent déclarés en préfecture le 28 février de l'année suivante, consécutivement à son assemblée générale réunissant 21 personnes. Outre, les quatre anciens membres, étaient présents René Fiat, Bernard Baschenis, Philippe Prud'homme, Albert Nouailhas, Jean Yves Paréja, Michel Bibollet, Henri Sala, Paul Bonaventure, Michèle Donaty, Jean-Pierre Terrier,  ...               ... 

Sous la présidence de Bernard-Marie Pajani, enseignant nouvellement revenu d'Annecy, le club s'étoffait de collectionneurs de cartes postales, puis de photos d'anciens. Au fil des ans, les activités ont évolué avec la pratique de la généalogie, de l'histoire locale et de la généalogie, pour devenir en février 2021 "Histoire et Patrimoine des Sources du lac d'Annecy".

Le club est très actif dans la vie locale, inventaire du patrimoine, relevés d'archives paroissiales et d'état civil sur Faverges et les communes voisines, le département et même les pays européens. Ce travail se concrétise par l'édition de nombreuses brochures disponibles pour le public.

Bernard-Marie Pajani, enseignant formateur, (conseiller régional thématique et jeunesse et juré régional) assure auprès des membres du club des cours de paléographie (décryptage des écrits anciens).

Il s'est aussi, durant de nombreuses années, impliqué dans les activités périscolaires, l'organisation d'animations (Centre d'animation en 1984), (Congrès régionaux et même national) n'oubliant pas sa formation d'enseignant public, et d'instructeur sportif (en ski, piscine et patinage).

Bernard-Marie Pajani a rédigé de nombreux ouvrages sur des personnages ou des événements qui ont façonné économiquement et humainement la vie locale.

Sous son impulsion également, sont organisées chaque année, des expositions publiques permettant des échanges pédagogiques, initiatiques pour le jeune public et conviviaux.

Selon les termes de la vice-présidente,

" En résumé, Bernard-Marie Pajani est un puits de science à préserver et honorer ! "

 

Remise du diplôme

Le 2 décembre, six membres du club ont accompagné le président à St-Pierre-en-Faucigny, pour une cérémonie de remise du diplôme du bénévolat à 67 personnes, par le comité départemental de la Fédération française des Médaillés de la Jeunesse, des Sports et de l'engagement associatif.

 

Le Club comprend actuellement :

- 30 membres actifs et 20 membres sympathisants

Documents disponibles pour exposition :

- 15 collections philatéliques et cartophiles

- 5000 cartes postales du Bassin favergien

- 1200 photos d'anciens

- 200.000 fichiers numériques d'archives des paroisses

- 20 brochures et livres à la vente ... / ...

" Histoire et Patrimoine des Sources du lac d'Annecy "

n'est pas une association commerciale, elle pratique des activités gratuites, destinées au public local et touristique.

Retrouvez-la sur Facebook

Contactez-la sur phila.faverges74@wanadoo.fr

Venez la rencontrer au local 101 de la Maison des Associations (arrière de l'Office du tourisme)

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16 novembre 2023 4 16 /11 /novembre /2023 09:02

Montagne :

En France, 186 stations de ski, principalement des « micro-domaines » ont définitivement fermé depuis leur création et ce pour des raisons avant tout économiques, selon le chercheur Pierre-Alexandre Métral, doctorant en géographie à l’Université de Grenoble qui consacre sa thèse au sujet.

L’économie basée sur le tourisme hivernal montre ses limites. La concurrence accrue entre les destinations et le changement climatique perturbent le fonctionnement normal de ces territoires. Trois questions à Pierre-Alexandre Métral, doctorant en géographie à l’Université de Grenoble.

Peut-on dresser un panorama des domaines skiables fermés en France ?

Pierre-Alexandre Métral : Les sites concernés sont principalement des micro-domaines skiables, à 90%, et pour le reste on observe, depuis le début des années 2000, quelques stades de neige et petites stations touristiques: par exemple Chambon-des-Neiges (Puy-de-Dôme) ou le Mas de la Barque (Lozère).

Il y a des fermetures dans tous les massifs, les Vosges, le Jura, le Massif Central, les Pyrénées mais surtout dans les Alpes car c’est le plus grand massif et le plus peuplé.

En France, 31% du stock total de domaines skiables ont fermé. Dans les massifs de moyenne montagne, c’est beaucoup plus, 60% dans le Massif Central, ça veut dire qu’il y a plus de sites qui ont périclité qu’il n’y en a encore d’actifs aujourd’hui.

Ce chiffre peut paraître spectaculaire mais il est à remettre dans son contexte. Si on compare les longueurs de piste de ski fermées à l’étendue du domaine skiable français, on se rend compte que la France n’en a perdu que 2%, ce qui est vraiment très peu. Cela montre que 186 sites équivalent à 2% du domaine.

Il y a eu une période d’engouement pour le ski à partir des années 50-60, il s’agissait de petits centres souvent créés par des collectifs de villageois, parfois par le curé, pour animer le territoire. Ces sites n’avaient pas de vocation de rentabilité ou de croissance.

A quoi attribuer ces fermetures ?

Pierre-Alexandre Métral : Il y a parfois une confusion: on dit "les stations ferment parce qu’il n’y a plus de neige". Non, elles ferment parce qu’elles ne sont pas rentables et c’est un choix de raison au final.

C’est une combinaison de facteurs qui s’entrecroisent, qui évoluent aussi dans le temps : il y a aussi l’obsolescence des remontées mécaniques, avec des charges d’entretien énormes après 20-30 ans.

Ce qu’on observe c’est que le cycle de vie de ces sites est de 30 ans. Il y a énormément de produits touristiques, notamment en montagne, qui ont vécu ce cycle et qu’on a complètement oubliés, par exemple le climatisme avec ses sanatoriums, le thermalisme ; il y a aussi les téléphériques et funiculaires panoramiques, la moitié ont disparu en France.

Ce sont les exploitants les plus performants qui perdurent et continuent. Dans le ski, les petits, qui étaient à la marge, étaient voués en fin de course à la fermeture.

Qu’est-ce qui est préférable, une reconversion ou un démontage ?

Pierre-Alexandre Métral : Dans la grande majorité des cas, les sites sont redevenus des champs, des forêts, mais il arrive aussi que dans les sites plus importants, les collectivités prennent le problème à bras-le-corps et proposent une reconversion, par exemple dans les loisirs quatre saisons.

Il y a aussi une autre frange, celle de l’économie résidentielle, assez liée à la périurbanisation, surtout près de Chambéry et Grenoble.

Les hameaux de tourisme deviennent des habitats permanents et au final les stations ne deviennent pas "fantômes" mais des petits villages de montagne où on vit extrêmement bien, avec un foncier assez bas.

En fait, la fermeture crée des opportunités de manière implicite. Ces stations fermées qui se reconvertissent imaginent à quoi pourrait ressembler la montagne de demain.

A Saint-Honoré 1500 (Isère), par exemple, il y a entre 50 et 100 habitants et une qualité de vie fabuleuse, une vue époustouflante sur le Vercors.

Par ailleurs, il est toujours difficile de trancher si une fermeture est définitive ou temporaire. L’attachement pour le ski sur les territoires est énorme et il y a toujours des réticences sur le démontage. Le ski revêt un aspect sentimental, je dirais presque patrimonial.

Pour ce qui est du démontage des remontées mécaniques inutilisées, la situation est assez bonne en France même si cela avance assez lentement (un ou deux démantèlements par an). Au Japon ou en Amérique du Nord, beaucoup de friches sont laissées en l’état et restent plusieurs dizaines d’années sans intervention.

Source : Pierre-Alexandre Métral est doctorant en géographie à l'Université de Grenoble. Par MySweetImmo avec AFP

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19 août 2023 6 19 /08 /août /2023 13:33

Loin de l'agitation portée à son paroxysme lors du conseil municipal du 14 juin dernier, le journal l'Humanité fait paraître un article expliquant les vraies raisons de la fermeture des remontées mécaniques de la Sambuy : [copier le lien dans votre barre de recherches]

https://www.google.com/url?sa=i&url=https%3A%2F%2Fwww.humanite.fr%2Fplanete%2Fmontagne%2Frechauffement-climatique-la-sambuy-le-ski-c-est-fini-805371&psig=AOvVaw0-klnGtTk87zGYNaMEft9L&ust=1692523775606000&source=images&cd=vfe&opi=89978449&ved=2ahUKEwiot8_EtOiAAxXXpycCHaeUCEQQr4kDegQIARAx

https://www.humanite.fr/planete/montagne/rechauffement-climatique-la-sambuy-le-ski-c-est-fini-805371

La petite Sambuy vue de la vallée du Nant sec

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7 juillet 2022 4 07 /07 /juillet /2022 01:49

Les voisins de Verchères ont été heureux de retrouver le rassemblement estival

 

Dimanche, une trentaine de résidents du hameau des hauts de Faverges ont assisté au traditionnel « apéro » de Verchères. Ils ont honoré l’invitation lancée par Olivia et Sylvie, rassembleuses depuis une dizaine d’années. Pour l’événement ces dames et leurs voisins ont aménagé un agréable salon d’été à côté de la fontaine aux poissons. La source qui s’écoulait librement et rafraîchissait les boissons est tarie actuellement.
 

 

À l’heure du déjeuner les habitants ont rejoint le lieu de rendez-vous pour un apéritif dînatoire partagé. Chaque famille a participé à achalander un buffet gourmand. Les enfants étaient heureux de se retrouver et jouer ensemble, sans contrainte. De nouveaux résidents ont apprécié ce moment de convivialité pour faire connaissance.
 

Citoyens Anglais Nigel et June nouvellement installés à Verchères
Parmi les habitants, June, professeur d’Anglais en France et Nigel informaticien, ont emménagé il y a une semaine seulement au village. Ils ont été heureux de la fête des voisins pour faire des connaissances. Le couple a eu de nombreuses adresses. Ils ont résidé à Thônes, en Espagne, en Italie et en Allemagne. Leur fille résidant à La Clusaz ils ont choisi de se fixer dans notre belle région. Chez nous ils aiment les montagnes, le climat, le fromage et le vin. Ils ont toujours été bien accueillis par les savoyards, réservés au début des relations puis « amis pour la vie ».

 

 

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15 mars 2022 2 15 /03 /mars /2022 13:34

Ce jeudi 10 mars 2022, le Conseil international des Archives (ICA), dont les Archives de l'État sont membre fondateur, a décidé de suspendre ses relations avec les quatre institutions publiques russes et biélorusse qui sont actuellement membres de l’ICA.

Ces 4 institutions publiques avec lesquelles l'ICA a décidé de suspendre ses relations sont :

Pour la Fédération de Russie :

  • l’Agence fédérale russe des archives
  • le Comité des archives du gouvernement de la République d’Oudmourtie
  • le Comité d’État des archives de la République du Tatarstan

Pour la République de Biélorussie :

  • le Département de Gestion archivistique et documentaire du ministère de la Justice de la République de Biélorussie

Les Archives de l’État se joignent à l’ICA pour demander instamment au gouvernement de la Fédération de Russie et au gouvernement de la République de Biélorussie de mettre un terme à leur agression armée, en les sommant de respecter et de protéger les communautés et institutions professionnelles impliquées dans la gestion de l’information, des documents d’activité et des archives, qui sont les gardiennes non seulement de la mémoire de l’Ukraine mais également des documents et des archives témoignant de l’identité, des droits et des devoirs de son peuple et de son gouvernement légitimement et démocratiquement élu.

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17 février 2022 4 17 /02 /février /2022 13:52

Les latrines des Capucins sont devenues une tour moderne

Les textes le disent : la parcelle de la mappe sarde de 1728-1738 portait le numéro 1055.

Le registre des numéros suivis spécifie le propriétaire de cette parcelle : Les Révérends Pères Capucins, et la nature de la parcelle : c'est une maison.

Il ne s'agit aucunement d'une tour de défense de la ville dont la muraille est constituée de l'arrière des maisons de la rue tendante du couchant (rue Victor Hugo).

Des cabinets et latrines ont été construits en extension de la maison des Capucins en 1786 par les sieurs RAUCAZ au bénéfice de la Confrérie du St Sacrement de l'église de Faverges, maison ayant appartenu successivement à Antoine CHAPELLE puis au sieur Balthazard DIDELLE.

Dans l'acte de vente, les Capucins se sont réservé de pouvoir être hébergés chaque année durant une quinzaine pour y faire une retraite.

230 années plus tard

Cette extension de latrines faite dans l'angle ouest a été très improprement qualifiée de "tour moyenâgeuse" par le chanoine Duret, (pour s'en servir de lieu de visite touristique), malgré l'inexistence d'un escalier d'accès à la partie supérieure.

Il est impensable que l'on puisse imaginer faire défendre une ville par des Capucins, mais cela n'a pas l'air d'effleurer le chanoine qui manie mieux le missel que les registres d'histoire locale.

Cette extension a été mal identifiée par les services des Bâtiments de France. L'architecte de l'époque de la transformation ayant refusé de remarquer le manque d'un escalier indispensable pour monter au sommet d'une tour, ni les traces noires de l'incendie de 1783 qui avait atteint le bâtiment, et entraîné sa vente au profit de la Confrérie du St Sacrement.

Aussi, cette partie délabrée et ruinée a subi une reconstruction complète de consolidation en 2019, par les soins d'une municipalité qui s'était au préalable rendue propriétaire de la bâtisse.

 

Le mystère de la tour bâchée est enfin dévoilé

 

Quelqu’un de célèbre y a-t-il été hébergé ?

Célèbre, non ! Mais les Capucins venaient chaque année habiter la maison durant une quinzaine de jours pour y faire une retraite dans la maison appelée la "maison des Capucins" sur la mappe de 1728. Ils s'étaient réservé "quatre chambres et une cave" pendant le temps de carême.

C'était devenue plus tard la maison de la famille de Reine Fossorier et Gleb Tchineny, abritant "la Belle Jardinière", un commerce de vêtements.

 

Mais il ne reste en 2021 qu'une élévation borgne sans intérêt architectural ni patrimonial, au bas de laquelle toutefois des latrines rappellent sa véritable utilité.

Le réel mur d'enceinte de la ville moyenâgeuse

Voici la configuration de la place Carnot avant sa réorganisation des années 1950 :

- en 1950, la maison du médecin Asghil Favre (située à droite sur la carte postale, n°1145 de la mappe sarde) empiétant trop sur la place Carnot, a été achetée par la commune pour être démolie et ainsi agrandir la place,

- en même temps que la maison d'en face appartenant à la veuve Tappaz (au centre de cette carte, avec la publicité Cusenier, n°1147 de la mappe sarde) et qui avançait un peu sur celle-ci.

Ces deux maisons dont la partie basse servait de grange et le dessus d'appartements étaient rejointes sur la mappe sarde (voir la vue du cadastre au début de cet article) et se trouvaient dans la continuité du mur d'enceinte de la ville moyenâgeuse.

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1 février 2022 2 01 /02 /février /2022 16:00

Comprendre la nécessité des bassins et lavoirs dans nos hameaux et communes nécessite de s'approprier l'histoire locale pour connaître le pourquoi de leur installation.

Dans nos zones rurales, l'installation de bassins semblerait dater du 1er siècle ap. J.C. 1

Chaque village était doté d'un four pour la cuisson des pains. De la même façon, chaque village se dotait d'un ou plusieurs bassins selon la superficie du territoire.

L'installation des bassins répondait à deux besoins primordiaux.

 

La maîtrise de l'eau alimentaire

Le premier besoin de construction des bassins dans nos villages ruraux concernait les besoins en alimentation de la population et des animaux d'élevage, principalement vaches et bœufs.

Bassin abreuvoir de Verchères

Dans la totalité de nos villages, les sources d'approvisionnement nombreuses et abondantes ont été maîtrisées depuis l'antiquité par des captages et conduites, permettant ainsi une récupération dans un lieu précis, plus proche des habitations.

L'eau ainsi captée, canalisée, devient plus propre et plus saine pour être mise à disposition gratuite des habitants eux-mêmes et de leurs animaux.

Le second besoin de construction des bassins a permis une meilleure lutte contre les incendies.

Depuis le haut moyen âge, chaque village possédait son four banal ou communautaire. La mise en chauffe du four pouvait entraîner un incendie, aussi bien qu'un foyer mal maîtrisé. C'est pourquoi, il n'est pas rare de trouver à proximité du four, un bassin de récupération d'eau qui pouvait servir à y puiser l'eau nécessaire à remplir les seaux.

Bassin de Frontenex

Les bassins-lavoirs

Les bassins-lavoirs sont beaucoup plus tardifs et n'apparaissent qu'à partir de 1850.

Ils nécessitent un aménagement spécifique, une partie plane permettant de brosser le linge à plat. Ils répondent, quant à eux, à une nécessité tout autre qui intéresse le nettoyage des vêtements, draps et autres textiles de grande taille.

Bassin lavoir de Mercier

Bassin lavoir du chef-lieu de Seythenex

Evolution - adaptation

Il faudra attendre l’arrivée de l’eau courante dans les maisons et les étables pour voir la fin de la corvée d’eau journalière et l’allégement d’un fardeau séculaire.

À partir du moment où les réseaux de distribution d'eau ont été réalisés, il a fallu rentabiliser l'adduction d'eau en évitant le gaspillage.

Bassin du Tertenoz

Les bassins furent donc parfois vidés de leur eau et remplis de terre pour être fleuris dès le printemps.

Bassin fleuri du Clos des Tisserands

Aujourd’hui, si les fontaines ont presque totalement perdu leur usage domestique, elles n’en restent pas moins des éléments appréciés du patrimoine communal.

Au fil des ans, les maires s'attachent à installer dans leur commune les équipements nécessaires au bien-être de la collectivité. Ils accomplissaient ainsi leur rôle politique : faire œuvre utile tout en enrichissant et en développant le patrimoine de la nation.

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1 Selon les archéographes Pascal Prévost-Bouré et Jean-Claude Gérold,

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11 novembre 2020 3 11 /11 /novembre /2020 10:25

Au début du XXe siècle, la place Gambetta de Faverges, anciennement dénommée place de Traktir puis place Jacquard, est occupée par une fontaine et un poids public. La fontaine a été déplacée dans la rue de la République, au-devant de l'hôpital Alfred-Blanc mais n'est pas alimentée d'eau. Le poids public ne servant plus a été démonté vers 1955.

Avant la plantation de l'arbre, seuls sont présents la fontaine devant le kiosque du poids public, ainsi qu'un personnage en tablier et canotier.

Après la fin de la Grande guerre, lors de la cérémonie du 11 novembre 1920, sous la présidence de son maire radical-socialiste Ferdinand Losserand, la municipalité de Faverges a souhaité commémorer la libération de l'Alsace et de la Lorraine en plantant un tilleul, arbre aux feuilles en forme de coeur, symbole d'amour et de fidélité, ainsi que le cinquantenaire de la IIIe République.

On distingue l'arbre dans son fourreau de protection contre les chocs éventuels.

Une quinzaine d'années plus tard, l'arbre a grandi et présente des branches plus épanouies et bien feuillues.

Après la seconde guerre mondiale, c'est aussi sous son ombrage que les anciens combattants, déportés et prisonniers de guerre se sont rassemblés le 7 octobre 1945 pour une photo-mémoire.

1. ................. 2. LOSSERAND Victor 3. ................. 4. BOTTINI Jacques  5. DURET René 6. REALIS Albert 7. MARANGONI ................. 8. FAVARIO Jean 9. VEYRET Maurice 10. SAINT MARCEL ..........  11. CHAPPUIS Marcel 12. ................. 13. GUAZZONI Alphonse 14. ................. 15. TARONI François 16. DALL'AGNOL Antoine 17. BAL Auguste  18. ARETHENS Louis 19. DUSSOLLIET Paul 20. GURRAL Fernand 21. NOZET Albert 22. MARC Joseph 23. BRACHET Louis 24. ANCILLON Emmanuel 25. ................. 26. DUSSOLLIET Paul 27. ................. 28. BERGER Pierre 29. GONNARD François 30. VARET Léon 31. ................. 32. ................. 33. GAUTIER Henri 34. MOLLIER Antoine

Les médaillés militaires se joignent à eux.

 

Les déportés rassemblés sous le tilleul.

De gauche à droite : 2e rang : 1. VEYRET Maurice  2. ROFFINO Léon  3. .................  4. TARANTOLA Jean  5. BASSO Yves  6. VUSNER .................  7. DALMASSO Joseph  8. MOSQUET Attilio  9. FAVRE René 

De gauche à droite : 1er rang : 10. LAURENT Léon  11. MERMIER Jean  12. MERMIER Anthime  13. MALFROID Marcel  14. THABUIS Jean  15. THABUIS Raymond

Le tilleul aujourd'hui, sur une place rénovée récemment.

 

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6 octobre 2020 2 06 /10 /octobre /2020 08:19
La rue Carnot au début des années 1900 était l'attention des habitants qui prenaient soin à la tenir propre et n'hésitaient pas à prendre leur balai.
Tout ce quartier (et cette rue qui s'appelle dorénavant rue Simon-Tissot-Dupont) a disparu dans la reconstruction du centre-ville, tant à droite (qui est devenu la place Charles de Gaulle et la place de l'église) qu'à gauche (qui est devenu la médiathèque).
Le nom des habitants de l'époque a été rajouté, ce qui permettra à quelques anciens de revoir le secteur de leur enfance, et aux personnes récemment arrivées à Faverges à le découvrir.

 

Le début de la portion sud de la rue Carnot a été appelé Rue Centrale (ainsi dénommée dans le recensement de 1861), il hébergeait de nombreux commerces.
Sur la photo de 1900 des éditions Pittier, de gauche à droite, on peut y voir l'enseigne du notaire Maurice Chatelain au-dessus de sa porte d'entrée, puis la devanture du boulanger Pierre François Revil, l'entrée de l'appartement de Mme Mol épouse Emmanuel Blanc (ancêtre des Dr Mouthon), puis l'étal du drapier Alphonse Fillion (qui deviendra la boutique toujours très achalandée de Maurice et Mme Thonon), et la petite boutique du buraliste Joseph Gruet.
Sur la droite, la façade du Berny, anciennement Brasserie Saint-Jean de Jean Lyannaz, est en réfection et agrandissement. La bâtisse abritait également le cordonnier Georges Bouvard. Actuellement, l'ensemble héberge le restaurant le Lie Vain Lou.
Au-devant de la maison en alignement du cultivateur Lucien Boymond, coulait le biel à découvert.

 

La rue Carnot-sud vers 1900 avec son bassin public utilisé par les lavandières, et la maison Masset à deux étages, sur la place Nicolas-Blanc qui deviendra la place de la Sorbonne (en l'honneur de Jean Cochet qui fut recteur de la Sorbonne à Paris).
On remarquera sur la partie gauche l'escalier qui descend directement sur la rue, de la maison Garin François épicier, et devant leur entrée, les soeurs Perrière Joséphine (née en 1866) et Ernestine (née en 1868), ouvrières en soie à l'usine Stünzi.
Sur le pas de la porte, se trouvent les soeurs Ernestine et Joséphine Perrière.
La partie droite de la carte a subi l'incendie du 24 juillet 2018 qui a détruit 17 appartements. Elle sera prochainement rasée avant une rénovation complète.

 

Pour connaître l'Histoire et le Patrimoine local, adhérez à l'Association.

Un rendez-vous incontournable se tient chaque jeudi de 15h à 17h, salle 101 de la Maison des Associations, place des Combattants d'AFN.
Prochaine réunion le jeudi 8 octobre.


Prendre rendez-vous au 04 50 44 53 27 ou bien au 04 50 44 53 76.

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  • Pajani Bernard-Marie
  • J'ai parcouru tout le territoire savoyard, d'Ugine à Thonon, en passant par Faverges, La-Roche-sur-Foron, Bonneville, Albertville, Sevrier, Annecy pour revenir à Faverges.
Je suis aussi à la recherche des camarades des classes fréquentées.
  • J'ai parcouru tout le territoire savoyard, d'Ugine à Thonon, en passant par Faverges, La-Roche-sur-Foron, Bonneville, Albertville, Sevrier, Annecy pour revenir à Faverges. Je suis aussi à la recherche des camarades des classes fréquentées.

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