La commune de Faverges doit son cimetière à la générosité du propriétaire de la Manufacture de soie Jean Pierre Duport qui avait installé son industrie dans le château de Faverges dès 1804.
Par testament, il lègue à son épouse la somme nécessaire pour l'achat d'une parcelle le long du chemin menant à Saint-Ferréol.
On doit à l'archiprêtre du canton de Faverges Joseph Marie ANDRÉ la relation de son inauguration qu'il a bien voulu laisser à la postérité, en ce premier jour de l'année 1824.
« Le Bourg de Faverges dépendant autrefois de la paroisse de Viuz, ainsi que tous les hameaux en entourant Faverges a été érigé en paroisse et cure paroissiale le 4 août 1803 par Mgr de Mérinville ; et dès lors a eu son curé particulier qui est devenu archiprêtre de tout le canton.
Malgré cela le Bourg de Faverges a toujours conservé son droit d'inhumation au cimetière de Viuz, et entend le conserver toujours au besoin, quoique on vienne d'établir un cimetière dans la banlieue, et pour l'usage seulement des habitants de la paroisse de Faverges.
Ce nouveau cimetière a été fondé et construit des deniers de Sr Jean Pierre Duport qui l'a recommandé expressément à Mme son épouse, Mme Rose Milanais, quelques heures avant sa mort, laquelle pour se prêter aux pieuses intentions de feu son mari, s'est empressée d'acquérir un terrain suffisant pour cet objet, et en a fait faire la clôture, à ses frais, à l'exception du crépissage et de la belle croix plantée dans le centre du cimetière. Mme Veuve Duport a fait ensuite une donation pour toujours et pour servir à perpétuité à l'usage susdit du terrain qu'elle a acquis de Sr Mauris Blanc à cette fin, se réservant seulement d'un espace de cent vingt huit pieds pour les inhumations d'elle et des siens à perpétuité comme est porté par l'acte de donation ; lesquels cent vingt huit pieds ont été choisis et assignés au fond du cimetière contre le chemin qui conduit à St Ferréol. Le terrain susdit ayant été bien et deüement clos de bons murs à la hauteur environ de sept pieds, bien applani et fermé par une belle porte à grille, on y a planté une belle croix en fer supportée par une belle colone en pierre taillée sur un piédestal à trois gradins tout autour d'une seule pierre. Et le vingt un septembre mil huit cent vingt trois, je soussigné curé et archiprêtre de Faverges par Commission spéciale de Mgr de Thiolaz, ai procédé à la bénédiction dudit cimetière, comme suit.
Après avoir annoncé le dimanche précédent à la messe de paroisse que le dimanche suivant à l'issue des vespres, on feroit la cérémonie susdite, toute la paroisse assemblée, on est parti en procession escortée des deux confréries et en l'assistance de six prêtres du voisinage, on s'est rendu dans l'enceinte du cimetière, et aux pieds de la croix, sur une élévation préparée pour cela, le curé a fait un discours analogue à la circonstance, à un auditoire de plus de quatre mille âmes, car toutes les paroisses voisines s'y étaient transporté. Malgré l'affluence immense des assistants, le plus profond silence requit partout et tous se sont montrés attentifs et respectueux. Après le discours Mr le curé a procédé à la bénédiction suivant la forme prescrite dans le Rituel, pendant que Mrs les prêtres chantaient les psaumes d'usage. Ensuite on s'est retiré pour rentrer dans l'église en procession chantant le Te Deum. J'ai crû devoir consigner cette cérémonie dans les registres de la paroisse, afin d'en graver le souvenir à la postérité, et conserver la mémoire du bienfait accordé à cette paroisse par la générosité de Mr et Mme Duport, bienfait qui leur acquis un droit aux prières, à la reconnaissance de tous les habitants de Faverges présents et à venir.
Faverges, ce 1er janvier 1824. J.M. André, curé. » 1
1 [Archives départementales de Haute-Savoie ADHS74_registre des mariages_M-1824_5mi740vue 39]
Après le décès du généreux donateur, le nouveau propriétaire de la Manufacture de soie Mr Nicolas BLANC, gendre de Mr Jean Pierre DUPORT autorise sa belle-mère Mme Marie Rose MILANAIS à gérer les affaires de l'entreprise de son époux décédé, et par conséquent acquérir le terrain nécessaire à la construction du cimetière.
Procuration générale par M. Nicolas Blanc à Mme Veuve Duport
« L'an 1822 et le 26 du mois de septembre 6 heures du soir à Faverges en l'étude par devant Hyacinthe Blanc notaire royal à la résidence de Faverges soussigné, assisté de deux témoins ayant les qualités requises, fut présent M. Nicolas fils de feu sieur Claude Blanc, négociant, né et domicilié à Faverges, fesant pour sa maison de commerce établie en ce lieu et comme sous la raison de Duport et Blanc, lequel a, par les présentes, fait et constitué pour son procureur général et spécial, sans dérogation de qualité, Mme Marie-Rose Millanais fille de feu sieur Charles François Millanais veuve de M. Jean-Pierre Duport, née en la ville de Lyon, domiciliée audit Faverges, à laquelle il donne pouvoir de, pour lui esdits noms, régir et administrer les affaires de ladite maison de commerce, exiger et recevoir de qui il appartiendra, toutes sommes qui pourraient lui être dues, en principaux, intérêts échus et à échoir, frais faits et à faire et autres accessoires, entendre, débattre, clore et arrêté tous comptes, de toutes sommes reçues, donner quittances et décharges, consentir toutes mentions et subrogations, signer tous acquits. À défaut de paiement vers tous protêts, les dénoncer, exercer tous recours contre les endosseurs, tireurs et autres garants, citer et comparaître devant tous juges et tribunaux, traiter, composer, plaider, s'opposer, appeler, obtenir tous jugements, les mettre à exécution, exercer toutes poursuites, former toutes oppositions, faire toutes saisies, prendre inscription, poursuivre toutes adjudications forcées, provoquer les ordres et distributions de deniers, retirer tous bordereaux de collocation, en toucher le méritant, remettre et retirer tous titres et pièces, donner mains-levées et désistement, consentir toutes radiations d'inscription, transiger et prendre tous arrangements, consentir toutes remises, accorder termes et délais, élire domicile, passer et signer au sujet de ce que dessus, tous actes, nommer et constituer tous procureurs et défenseurs, arbitres, sur-arbitres, experts et tiers-experts, substituer, sous due élection de domicile, une ou plusieurs personnes, en tout ou partie des présents pouvoirs, les révoquer, en substituer d'autres et généralement faire dans l'intérêt de ladite maison de commerce, tout ce que le procureur constitué jugera convenable, quoique non présent en ces présentes, promettant de le ratifier, si besoin est, et s'obligeant d'indemniser ledit procureur constitué de tous frais, avances et déboursés, dont acte.
Lu et prononcé dans tout son contenu, à haute et intelligible voix dudit notaire, en présence du constituant et des Henri Reignier, cordonnier, né à Orbe en Suisse, et Claude Favre-Collin, cordonnier, né à Giez, et tous deux domiciliés à Faverges, témoins requis.
Droits d'insinuation à forme du tarif. Le constituant avec les témoins ont signé au bas du présent acte par ledit notaire soussigné reçu, et contenant deux pages et ce que dessus écrit sur deux feuillets.
Hyacinthe Blanc notaire. Ainsi est à la minute
Copie pour le tabellion conforme à la dite minute
Signé Hyacinthe Blanc notaire. » 1
1 [Archives départementales de Haute-Savoie ADHS74_8FS1-1946_f°345]
Le terrain destiné à la construction du cimetière provient de deux parcelles acquises des biens de Maurice BLANC, frère de Nicolas BLANC. Il comprend 209 toises de Savoie soit 567 mères carrés pour la somme de 800 livres neuves.
Vente par M. Maurice Blanc à M. Nicolas Blanc
« L'an 1823 et le 15 du mois de février 7 heures du soir à Faverges, en l'étude, par devant le soussignée Hyacinthe Blanc, notaire royal à la résidence dudit Faverges, assisté de deux témoins ayant les qualités requises, fut présent sieur Charles fils de vivant Charles Michel, chef teinturier, né à Grigny, département du Rhône, domicilié à Faverges, au nom et comme mandataire de M. Maurice Blanc, négociant, demeurant à Paris, à teneur d'acte de procuration passée devant Me Rousset et son confrère, notaires royaux en ladite ville de Paris, le 2 décembre dernier, dûment légalisé et déposé et insinué au bureau du tabellion de Chambéry le 25 janvier suivant, numéro 289, sixième volume, folio 74, au droit de cinq livres 70 centimes, lequel a, par les présentes, vendu sous toutes garanties de fait et de droit, clauses de dévestiture, d'investiture et de constitut à M. Nicolas fils de feu Claude Blanc, négociant, né et domicilié à Faverges, présent, acceptant et acquéreur pour lui, les siens et ayant droit, un champ situé à la fin de la Naves, territoire dudit Faverges, figuré en ladite carte territoriale de ce lieu sous partie des numéros 986 et 987, contenant environ 209 toises, borné à l'orient, par le chemin de Faverges à Saint-Ferréol, au nord par le champ de Philibert Didelle, et des autres parts, par le chemin de Faverges au hameau de Viuz. Cette vente est faite à la charge par l'acquéreur qui s'y oblige, de payer les droits et frais du présent et en outre moyennant la somme de 800 livres nouvelles que l'acquéreur a comptées avant les présentes, en espèces métalliques ayant cours de monnaie au dit sieur Michel qui l'avoue, confesse et déclare et en donne quittance en renonçant à l'exception des deniers non nombrés, clause expliquée et qu'il a dit bien comprendre. À la garantie des présentes, les parties se soumettent à toutes peines de droit, dont acte. Lu et prononcé dans tout son contenu, à haute et intelligible voix dudit notaire en présence desdites parties et des sieurs Charles Marie Duport, propriétaire, né à Faverges et Michel Messiez, tailleur, né à Paris, tous deux domiciliés à Faverges témoins requis. Droits d'insinuation suivant le tarif. Les parties et témoins ont signé au bas du présent acte, par ledit notaire reçu et contenant une page et ce que dessus, écrit sur un feuillet. Hyacinthe Blanc notaire. Ainsi est à la minute. Copie pour le tabellion conforme à ladite minute.
Signé, Hyacinthe Blanc notaire. » 1
1 [Archives départementales de Haute-Savoie ADHS74_8FS1-1946_f°245_n°158]
Date d'érection du cimetière de Faverges
inscrite au bas de la croix centrale du cimetière
Les parcelles sont achetées le 15 février 1823 et, dès le lendemain 16 février, Mr Nicolas BLANC cède le bien au représentant de l'église de Faverges le Révérend Sieur Joseph Marie ANDRÉ, répondant ainsi aux pieuses intentions de son beau-père Mr Jean Pierre DUPORT.
L'acceptation du bien est conforme à la loi, outre celle de l'archiprêtre de Faverges, elle est donnée par l'évêque d'Annecy, le syndic Jean Pierre PROBEL et trois conseillers de la ville.
Donation par M.Nicolas Blanc à l'Église de Faverges
« L'an 1823 et le 16 du mois de février, quatre heures après midi, à Faverges, dans le presbytère, par devant le soussigné Hyacinthe Blanc, notaire royal à la résidence dudit Faverges, assisté de deux témoins ayant les qualités requises, fut présent Nicolas Blanc, négociant, né et domicilié à Faverges, lequel, de son propre mouvement, et pour remplir les pieuses intentions de Mr Jean Pierre Duport, décédé et celles de madame Marie Rose Millannais, a donné et donne, par donation entre vifs, et à jamais irrévocable, à l'église dudit Faverges, à l'acceptation de Rd Sieur Joseph Marie fils de feu Sieur François André, archiprêtre, curé audit Faverges, y domicilié, né à Thônes ici présent en qualité d'administrateur des avoirs de ladite église, et déclarant, toutes fois, ne donner son acceptation aux présentes que sous l'agrément, et l'approbation de l'illustrissime et révérendissime Evêque d'Annecy, et à l'acceptation encore de M. Jean Pierre fils de feu Guillaume Probel, sindic de ce lieu, né à Doussard, domicilié à Faverges et des sieurs Charles fils de feu M. Claude Baudé, né à Faverges, Joseph fils de feu Philippe Mermaz, né à Giez, et Jean Maurice fils de feu Joseph Roca, né à Faverges où tous sont domiciliés, conseillers de ce lieu, ici présents, un champ que possède le donateur, à la fin de Naves, territoire dudit Faverges, fixé à la carte territoriale de ce lieu sous partie des numéros 986 [et 987, ut supra], contenant environ 209 toises et borné à l'orient, par le chemin tendant de Faverges à Saint-Ferréol, au nord par le champ de Philibert Didelle et à l'occident, par le chemin tendant dudit Faverges au hameau de Viuz. Le donateur s'est démis et dévêtu de ce champ, pour en saisir et invêtir le donataire, par la tradition de la plume suivant l'usage, déclarant ne plus [le, ut supra] tenir en son nom, mais en celui de ce dernier. Cette donation est faite sous les conditions premièrement, que le susdit champ sera converti en un cimetière pour le service particulier de la paroisse dudit Faverges, secondement qu'un emplacement à l'angle nord-est de ce cimetière et de la superficie de 128 [pieds, ut supra], sera et demeurera réservé exclusivement à la sépulture des membres de la famille dudit M. Duport et aux successeurs de cette famille à perpétuité, avec tous les droits et privilèges mentionnés en l'article Six du manifeste du Sénat de Savoie, en date du 9 avril 1822. Au moyen de ce, le donateur prend, par les présentes, l'engagement de faire clôre ledit cimetière, de murs de 5 pieds d'élévation, fondations comprises, moyennant toutefois que les matériaux nécessaires pour les murs, soient rendus à pied d'oeuvre, par tels moyens que l'administration communale jugera convenables, entendant expressément le donateur ne point se charger de ces transports. Et comme l'objet donné est de la valeur de 800 livres, ledit M. Blanc prie Monsieur le juge mage de la province, d'insinuer et homologuer la présente donation et ordonner l'enregistrement et les publications requises dont acte. Lu et prononcé dans tout son contenu, à haute et intelligible voix dudit notaire, en présence des parties et des Jean Pierre Brunier, cultivateur, et Jean Maurice Ollier, cordonnier, nés et damiciliés à Faverges, témoins requis. Droits d'insinuation, suivant le tarif. Les parties et témoins ont signé au bas du présent acte par ledit notaire soussigné reçu et contenant deux pages et ce que dessus, écrit sur deux feuillets. Hyacinthe Blanc notaire. Ainsi est à la minute.
Copie pour le tabellion conforme à la minute.
Signé, Hyacinthe Blanc, notaire. » 1
1 [Archives départementales de Haute-Savoie 8FS1-1946 f°171_n°101]
Testament de l'Archiprêtre Joseph Marie ANDRÉ,
curé de Faverges, le 23 avril 1828
Dans son testament, l'archiprêtre Joseph Marie ANDRÉ demande à être enseveli au pied de la croix du cimetière qu'il a inauguré 4 ½ ans auparavant.
« L'an 1828 et le 23 du mois d'avril à 2 heures après midi à Faverges dans le presbytère dudit lieu, je soussigné Joseph Marie fils de défunt François ANDRÉ né de la commune de Thônes, Curé, et Archiprêtre de la paroisse soit commune de Faverges, où j'habite, en vue de la mort et pour éviter différents au sujet de ma succession, ai fait mon testament solennel comme s'ensuit, j'adore l'adorable trinité, le père, le fils et le saint esprit, je met toute ma confiance au fils qui est mort pour mes péchés, je me soumet à tout ce que l'église apostolique, catholique et romaine nous enseigne, je reconnais son autorité comme étant établie par jésuschrist même, je crois tous les mistères qu'elle nous propose quoique au-dessus de notre intelligence, je reconnais et admets tous les sacrements institués par notre seigneur jésuschrist pour la sanctification de nos âmes, et si dans l'administration de ces sacrements, j'ai fais quelques fautes, je prie le seigneur de me les pardonner, je croit fermement à la présence de jésuschrist dans l'eucharistie, et si par indisposition de ma part ou de celle de mes pénitents, j'ai manqué à la majesté de jésuschrist, j'espère que sa miséricorde me les pardonnera, je ne crois pas avoir offensé jamais personne volontairement, si par vivacité, je peux l'avoir fait // ... » 1
Inscription sur la pierre tombale du Rd Sr Joseph Marie ANDRÉ
« HIC JACET REVERENDUS DOMINUS JOSEPHUS MARIA ANDRE PRIMUS ARCHIPRESBITER ET PARROCHUS FABRICENSIS QUI SE SE COMMENDAT PRAECIBUS FIDELIUM ET SURVIVUM FILIORUM. OBIIT ... »
« Ici gît le révérend sieur Joseph Marie ANDRE premier archiprêtre de la paroisse de Faverges qui se recommande aux prédicateurs de la fidélité et de la survie de ses enfants. Décédé le … »
1 [Archives départementales de Haute-Savoie FRAD074_8FS1_1956_1209]
Décès de l'Archiprêtre Joseph Marie ANDRÉ, curé de Faverges
Le 6 mai 1828, l'archiprêtre Joseph Marie ANDRÉ curé décède à Faverges de mort naturelle. Il est âgé de soixante-dix ans.
Sa tombe au pied de la croix
Il est enterré à l'emplacement qu'il souhaitait, au pied de la croix du cimetière qu'il avait béni le 23 septembre 1823 en présence de 4000 fidèles et de six prêtres du voisinage, les quatre religieux du prieuré de Vieux-Faverges, et les deux vicaires de la paroisse St Pierre.
La pierre tombale de Joseph Marie ANDRÉ
Sa plaque tombale le représente coiffé d'un bonnet et ceint d'une étole sur laquelle apparaît une croix à chaque extrémité. Son effigie est entourée d'une flamme de chaque côté représentant la lumière du St-Esprit. Une grande croix est gravée au bas de la dalle.
Les passants ont consciemment évité de piétiner les hauts reliefs symbolisant le personnage enterré sous la dalle, mais leurs pas ont fait moins attention au texte en langue latine indiquant son identité. Le texte est devenu illisible, il n'est même plus possible de distinguer les lettres. Seuls les deux premiers chiffres ''18..'' de sa date de décès sont discernables.
HIC JACET REVERENDUS DOMINUS JOSEPHUS MARIA ANDRE PRIMUS ARCHIPRESBITER ET PARROCHUS FABRICENSIS QUI SE COMMENDAT PRAECIBUS FIDELIUM ET SURVIVUM FILIORUM.
18..
L'inhumation d'un prélat au sol, sous une plaque que les fidèles piétinent, remonte au Moyen Âge. Cette pratique permet, selon la légende, à l'âme du décédé de purger son temps de purgatoire aussi longtemps que son nom figurera sur la plaque.
La disparition du nom de la personne ecclésiastique représente le moment où son âme quitte le purgatoire.
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