Après une période bénéfique de bonne pluviométrie, les niveaux des nappes phréatiques du mois de mai traduisent une recharge conséquente, avec des niveaux supérieurs à la moyenne sur une grande partie du territoire.
En 2015, on avait constaté sous le pont d'Englannaz que le torrent du Saint-Ruph dévalait son lit comme on ne l'avait jamais vu, au risque d'emporter les piliers du pont lui-même.
Depuis, des travaux ont permis de creuser son lit et d'enrocher certaines parties afin de ralentir le débit de l'eau. Les travaux de restauration de la glière du Saint-Ruph ont débuté fin mai 2018 et correspondaient à la phase 3 du programme engagé en 2015 dans la plaine de Mercier (phase 1), puis à l'entrée du marais de Giez en 2016 (phase 2). L’objectif était de "redonner à la rivière un fonctionnement proche du naturel par la modification des ouvrages artificiels qui avaient été créés en travers du lit de la rivière entre 1955 et 1990."
La rivière est alors curée, le lit abaissé de 40 à 70 cm, les rives élargies et renforcées...
Travaux en aval du pont d'Englannaz (www.Biclou.com)
Digues consolidées en amont du pont d'Englannaz (www.Biclou.com)
Après la période de canicule des mois de juin-juillet 2020, la France pourrait moins souffrir cet été d’un manque d’eau qu’en 2019.
Toutefois, on peut s'apercevoir qu'actuellement à la mi-juillet le torrent du Saint-Ruph a cessé de débiter ses eaux et dévoile sa glière de façon inquiétante, totalement à sec.
Des restrictions d’eau sont déjà en vigueur dans une douzaine de départements de l'ouest français. Tout dépendra maintenant des précipitations des prochaines semaines.
Le torrent du St-Ruph a reconstitué sa glière en comblant les intervalles entre les grosses pierres de consolidation du sol lorsque la pente est un peu plus forte, ou en totalité lorsque celle-ci est moindre.
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