CHARLET César
CHARLET César, N° Sosa 14, fils de CHARLET Eugène, N° Sosa 28, et de TERRAZ Justine, N° Sosa 29. Deuxième enfant d'Eugène et Justine.
Né le 20/05/1867 à Notre-Dame-du-Pré (73).
A sa naissance, ses père et mère étaient âgés de 27 ans et 24 ans.
Profession : cultivateur.
Ayant tiré le numéro 70 du canton de Moutiers, il a fait son armée comme soldat de 2e classe au 22e régiment d'Infanterie, stationné à Chambéry, à partir du 10 novembre 1888.
Puis, soldat de réserve, il fut rappelé le 2 août 1914, mais réintégra ses foyers en raison de ses charges de famille, dès le 12 août.
Décédé le 27/09/1947 à Villard-sur-Doron (73), au lieu dit "La Dévie", à l'âge de 80 ans.
Déclarant : MARTIN Alexis Nicolas, né en 1909 à Villard-sur-Doron (73), cultivateur, gendre du défunt.
Marié le 10/10/1891 à NDP (73) à l'âge de 24 ans, avec SUATON Marie-Louise, N° Sosa 15, fille de SUATON Julien Ferdinand, N° Sosa 30, et de JOND Marie Rosalie, N° Sosa 31.
Note générale :
A 17 ans, il envoie ses vœux de fin d'année 1884, depuis Moûtiers où il poursuit ses études. Il écrit à ses "Bien chère Marraine et bien chère tante, Le jour de l'an est un beau jour pour celui qui a le bonheur de posséder des parents tendrement aimés et desquels il reçoit toutes sortes de bontés. Je suis heureux d'être de ce nombre, aussi je m'empresse de venir vous témoigner ma reconnaissance en vous souhaitant une heureuse année, une santé florissante, un bonheur parfait, la prospérité et des plaisirs sans fin. Je demande à Dieu la réalisation de mes vœux. Ne doutez pas de la sincérité de mes sentiments car ils ont pour base la reconnaissance de l'amour. Vous me prodiguez toutes sortes de bontés, je veux m'en rendre digne par ma sagesse, mon respect et mon application à l'étude. Je veux que vous soyez fier de votre filleul : j'éviterai donc avec grand soin tout ce qui est répréhensible pour m'adonner à tout ce qui est bien et honorable. Daignez accepter mes vœux et mes résolutions et croyez que je serai toujours avec le plus profond respect, votre filleul tout dévoué et affectionné. Charlet César." (lettre de César du 30 décembre 1884 à sa marraine et tante Louise). C'est bien là le langage d'un enfant bien éduqué, poli, dévoué aux siens, qui possède bien la langue française, et n'était certainement pas le dernier de sa classe.
Après son mariage, quelque temps plus tard, il est embauché à la mine de charbon d'Hauteville.
En ce début avril 1904, les comptes des ouvriers de la mine de charbon d'Hauteville pour les mois de novembre 1903 au 2 avril 1904 apparaissent dans un document conservé par sa femme M.-Louise.
Les ouvriers sont François Vionnet pour 2 jours, Frédéric Bouvier pour 1 journée, Joseph Richard pour 10 j 1/2, Célestin Larochaix pour 22 j 1/2, Jules Abondance pour 1 jour, Honoré Charlet pour 10 j 1/2 et César Charlet pour 33 j 1/2. Ils sont tous payés à raison de 3 francs la journée sauf lui qui perçoit 4 francs par jour, car il est contremaître ou bien en raison du fait qu'il travaille de nuit. Un autre voisin, Fay, avait une place à l'usine : "Il était garde de nuit, il était donc disponible le jour, si tu pouvais avoir celle-là, car il s'est fait mettre à la porte et celui qui l'a remplacé ne doit être que provisoire ; le papa dit qu'il gagne 4 fr par nuit." (lettre de M.-Louise à son cher ami du 15 décembre 1900). Chacun signe à côté de son nom, pour acquittement de la somme ; la signature de César est de la même main que celle de M.-Louise. Il perçoit la somme de 134 francs pour ces 5 mois de travail.
Ces comptes sont établis par M.-Louise Charlet, pour clore un chapitre, celui de sa présence à NDP, car elle est déplacée à Montmagny, hameau de Saint-Marcel par son académie, à compter du 1er avril 1904.
César la suit-il avec les quatre enfants, abandonnant son emploi à la mine ? Mais pour quelle embauche ? Il est plus que certain qu'il doit continuer à y travailler car Montmagny ne se situe qu'à 4 km. L'organisation de la famille n'est donc pas trop bouleversée par le déplacement de l'institutrice, à Saint-Marcel.
D'ailleurs, M.-Louise ne dit-elle pas, lors de son inspection en mars 1904 que la cabale a été fomentée parce que son mari était prévu pour prendre des responsabilités dans la direction de la mine de charbon !
César habitait, à NDP, dans la maison qui se trouve en face de l'église qu'il devait parfois partager avec sa tante Louise Charlet, sœur d'Eugène, célibataire, durant le temps où sa femme était en poste à Montmagny et faisait l'école à ses filles d'âge scolaire. Lui, il devait garder les plus jeunes, car sa tante Louise (née Marie-Louise), bien qu'ayant été institutrice, dès 1862 à Hauteville, s'était placée à Paris, vers 1870-71. Elle décèdera en 1918 et lèguera sa maison à César.
César y recevait encore son courrier, en 1914. Cette bande de journal a été retrouvée dans la maison, le 4 août 2008. Elle provient de la ville de La Chapelle-Montligeon (Orne), lieu de fabrication d'ouvrages pour la jeunesse et d'ouvrages de propagande religieuse. Les fillettes étaient peut-être aussi abonnées à un mensuel du genre "La semaine de Suzette", célèbre pour avoir fait paraître "Bécassine", depuis 1905.
Grand-mère M.-Louise, elle, recevait la revue "L'œuvre expiatoire des âmes délaissées du Purgatoire", de Notre-Dame-de-Montligeon.
Dans la même liasse de papiers, se trouvait cette enveloppe adressée à "Mme Charlet, institutrice à Montmagny, hameau de St-Marcel (Savoie)". En franchise postale, elle est envoyée durant la guerre de 14-18, par un militaire, Jules Ferront dont on découvre le nom sur une autre carte adressée depuis Salonique du 18 juin 1917 : "Chère Madame, je vous adresse ses quelques mots pour vous donner un peux de mes nouvelle …" .
En été 1914, César souffre de ses jambes ; Bernadette écrit à sa sœur Marie, à Paris, que "son pauvre Papa a mal à ses deux jambes" Marie répond qu'elle prie pour l'aider "à supporter sa croix qui est bien lourde." Et plus loin : "Laissez donc des près qui sont trop éloignés, il ne faut pas vous tuer pour quelques brins d'herbe. Si vous avez une vache de moins à hiverner, ce sera aussi un travail en moins. Nous grandissons tous et toutes, et pourrons ainsi gagner petit à petit notre pain." (lettre de Marie à ses parents, frères et soeurs du 11 juillet 1914).
Toute la famille de César est à NDP, en 1914, car Marie ajoute dans ce même courrier : "Un bonjour à Hauteville et à tante Louise."
On apprend par Marie qu'en août 1914, César, en tant que réserviste, a été rappelé dans son bataillon : "Il y a trois semaines aujourd'hui que nous avons reçu la dernière lettre de Maman où elle nous apprenait le retour de Papa dans son foyer. Notre cher Papa est-il encore parmi ses enfants, je le pense, car ici quelques réservistes n'ont pas encore été rappelés, et cela doit être un peu semblable dans toute la France." (lettre de Marie du 8 septembre 1914).
Après le décès de sa tante et marraine Louise Charlet, en 1918, César héritera de la maison qui deviendra la propriété de sa fille aînée Marie puis, au décès de celle-ci en 1953, de son autre fille Marcelle.
Vers 1925, il écrit à sa femme depuis la Dévie et lui fait savoir qu'il aimerait qu'elle soit là, en prenant un chemin un peu détourné, la comparaison avec une ruche d'abeilles : "Lundi matin, je suis allé visiter leurs abeilles (celles de Bernadette et Joseph Masson, au Cudray). Il y avait beaucoup de couvain mais pas de miel. Nous serions assez heureux à la Dévie ; mais dans la ruche, la reine manque ! Alors, c'est la tristesse ! Quand viendra-t-elle pour de bon réchauffer cette maison." (lettre de César à sa femme, peu de temps avant 1927).
Après le décès de sa belle-sœur Berthe, du 10 janvier 1927, à Villard-sur-Doron, il a déménagé les affaires de son appartement du village qu'elle louait à Marie Meilleur, dans la maison de la Dévie : "Nous n'avons pas vu des titres, ils seront peut-être dans des draps. Nous avons tout rentré dans la garde-robes, sans rien déplier, et la vaisselle est toute entassée dans le buffet. Tout le reste est au galetas, derrière. Nous n'avons pas laisser venir Bernadette, elle n'a encore rien eu. Elle a invité Marcelle a venir pour pouvoir fouiller. Elle dit que sa peut faire soufrir Berthe en attendant qu'on ne la pas fait. Nous ne voulons pas que personne y touche pendant que tu n'es pas avec nous. La montre nous ne l'envoyons pas pour le momment. Le bois s'est Marie Meilleur qui le prend. J'ai déjà commendé 2 messes, la deuxième se dira le 4 février. Vendredi prochain s'est Bernadette qui l'a commendée." (lettre de César à M.-Louise du 17 janvier 1927)
Entre les deux guerres, peu de temps avant le décès de la grand-mère M.-Louise, sa fille Emilienne et sa petite-fille Agnès sont allées nettoyer cette maison. Elles l'ont trouvée dans un état assez peu reluisant : "Tout était dans l'état où les habitants l'avaient laissée. On a dû faire un fameux nettoyage ! On a fait des caisses de linge de maison et de pièces de tissu blanc pour faire des habits, qu'on a envoyées à Villard par le train. Il y avait aussi de la layette. On a fait également des sacs entiers d'objets et habits à mettre à la poubelle ; on les a donnés à la cousine Adèle (Gombert)." rapporte Agnès, qui cherchait avec Emilienne des timbres pour leurs collections. Mais elles n'ont pas trouvé de timbres à l'effigie de Napoléon III. Cette maison qui s'est transmise dans la famille comportait encore, en août 2008, du courrier des derniers habitants, et même un jeu de cartes, certainement celui avec lequel les enfants de César jouaient, bien que grand-mère Charlet considérait les jeux de cartes comme "Des jeux du diable !"
Le partage des biens d'Eugène Charlet et Justine Terraz se fit, après la mort de celle-ci, vers les années 1925-30, aux Plaines. Agnès assista à ce partage avec Grand-père César et Grand-mère Louise, mais trop petite, elle ne s'en souvient que peu.
Les descendants d'Eugène se répartirent les propriétés, selon un tirage au sort à partir de billets sur lesquels étaient inscrits les noms des propriétés. C'est Agnès, une main innocente, qui a tiré les numéros des lots, dans un chapeau.
Le chronogramme de la famille fait apparaître les vivants au moment du partage (barre verticale) :
La répartition s'est sans doute opérée de la façon suivante :
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tante Marie ép. Jacquier : ………………… (Feissons) (?)
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grand-père César : maison d'en haut à NDP
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tante Eulalie (avec Honoré) : maison à Hauteville (NDP)
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oncle François : maison d'en bas à NDP
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oncle Honoré (avec Eulalie) : maison à Hauteville (NDP)
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tante Anaïse ép. Adolphe : maison aux Plaines (NDP)
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oncle Joseph : maison aux Nantieux (NDP) (?)
Bien entendu, pour chaque maison, des terres étaient adjointes pour l'exploitation.
La maison du bas du village
Cette maison, propriété de l'oncle François, sera habitée par Raymond Gombert, petit neveu de César, après son mariage. Elle conserve sur la porte de la grange, le nom de Charlet César, écrit à la craie blanche.
Quand ce nom a-t-il été écrit ?
Selon l'épouse de Raymond Gombert, Augusta Guérin, César a loué cette maison à son frère. Sans doute a-t-il lui-même écrit son nom sur la porte de la grange et ses initiales sur celle de l'étage !
Il semble peu probable que César ait habité la maison qui comportait deux pièces d'habitation ; Raymond en a construit une troisième pour être leur chambre car, avec leurs trois enfants du moment, ils étaient un peu à l'étroit. Il acheta, en 1962, la maison contiguë à celle de César, sur la place du haut du village, provenant de la grand-mère de sa femme Augusta Guérin.
La maison de Villard-sur-Doron
A Villard, c'est Julien Ferdinand Suaton, son beau-père, qui a poussé César à acheter la maison de la Dévie. "Il lui a dit : "Il faut prendre la propriété car sinon elle ira à un étranger". Alors César l'a écouté … mais il ne s'y plaisait pas." , dit oncle Antoine, 12e fils de César, en juillet 2008.
Ce souvenir de l'oncle Antoine n'est pas la vérité car la propriété appartenait à son beau-père depuis 1879. Elle avait été achetée à Joseph Griner, natif de Sens (Tyrol) et à son épouse Victoire Chamiot-Maitral, pour la somme de 8000,00 francs, payable au "terme de six années et de lui en servir annuellement les intérêts au taux du quatre pour cent".
César et Marie Louise s'en rendront acquéreurs, le 5 décembre 1895, après le décès de Julien Ferdinand Suaton, leur beau-père et père, "par vente-licitation de la part de Rosalie Jond, veuve Suaton et de leurs quatre beau-frère et belles soeurs ou frère et soeurs."
Le 1er avril 1917, César loue sa propriété de la Dévie, avec un bail à ferme, à Jean-Baptiste Gachet avec la condition de laisser à sa belle-mère, Rosalie Jond, Mme veuve Suatton, "une chambre, une cave et un galetas avec un carré de jardin avec l'engrais et un morceau de terrain au couchant de la maison." Dans la maison, il prête "comme meubles un fourneau avec quatre marmites et tuyaux, un lit, une table, deux herses, un van, une brouette avec une roue à raies."
La famille Charlet de la Dévie ne possède que peu de bétail, quelques brebis dont l'une "ne va pas mieux, au contraire" , quatre génisses et une vache qui "a été un peu malade, elle ne voulait pas manger, mais elle rumine très bien." Philomène lui donne des betteraves.
En 1921, les enfants Charlet sont ici tandis que les parents sont à NDP. Philomène demande à son père de venir "faire l'eau-de-vie" car le distillateur est arrivé. Marie "prétend avoir gagné un salaire cet hiver" mais Philomène a eu "une petite discussion" avec elle pour lui dire "ce qu'elle méritait savoir." (lettre de Philomène à ses parents à NDP du 30 janvier 1921). Ainsi tante Philo a dû "mettre les choses au point" avec sa sœur aînée qui voulait sans doute se faire payer sa participation à l'entretien de la maison, des bêtes et des champs.
Pour se faire un peu d'argent, Bernadette vend ses cheveux au coiffeur de Moûtiers. Philomène demande d'aller chercher ce qui est dû.
En 1927, M.-Louise prend sa retraite. Au décès de tante Berthe, César a déménagé ses affaires de son appartement de Villard à la maison de la Dévie, tandis que sa femme est retournée à NDP, sans doute pour ranger ses propres affaires avant d'intégrer la Dévie. (lettre de César du 17 janvier 1927).
Dans une lettre non datée (peut être de 1935 ?), sa fille sœur Marie-Jeanne parle de "papillons noirs" qui sont, sans doute, des lunettes pour cacher ses yeux rougis d'avoir trop pleuré : "Oh ! non, ne conserve pas cette idée que tu es inutile, encore moins nuisible." Ou bien se sent-il inutile dans sa maison, en raison de son début de paralysie de sa jambe, posant trop de problèmes à ses enfants, à en devenir gênant ?
Après le décès de sa femme M.-Louise, le 19 décembre 1938, César récupère la croix et le cœur en or qu'il lui avait offerts depuis leur mariage. Peu de temps après, ne se plaisant pas à Villard puisqu'il y avait enterré trois filles et sa femme, et, comme il voulait retourner à NDP, son fils Antoine lui a dit : "A NDP, il n'y a que deux pièces et les champs sont loin de la maison. Ici, tu as tes enfants et les prés sont groupés autour de la maison !" et Antoine ajoute : "Alors César s'est tu, il n'a plus rien dit... et après il est mort... !" (propos recueillis en juillet 2008)
Parmi toutes les lettres que sa sœur Eulalie relit, il en est une de son père Eugène : "de la 1ère année qu'il faisait son service militaire, il était à l'infirmerie ayant les oreillons. Il se plaignait qu'il n'avait pas de chance. Maintenant, cher frère César, tu as de la chance d'avoir tous tes enfants tout près de toi." (lettre d'Eulalie à César du 2 novembre 1941).
Sa fille Thérèse, sœur Marie Clémentine, envoie ses vœux de l'année 1942 : "Je pense que Papa ne souffre pas trop du froid. Comme il doit être heureux au milieu de cette petite jeunesse bien faite pour réchauffer son cœur. La petite Thérèse surtout sait bien que son Grand Papa a besoin de tendresse." (lettre de tante Thérèse du 3 janvier 1942).
En été 1947, sa fille Bernadette donne à sa sœur Marie des nouvelles de leur père, nouvelles qui ne sont pas très bonnes : "Pour le moment, l'auto n'est pas en état de faire le trajet … J'avais l'intention de te ramener pour venir voir papa. Si les gros travaux sont terminés, tu ferais bien de ne pas attendre et de venir par tes propres moyens … Déjà Philo, Emilienne, Marcelle sont venues, il ne va pas mieux, ses jambes sont bien enflées, papa dit qu'il n'a plus la force de les porter, et il ne mange plus … Je l'ai vu un de ces jours, il est enflé jusqu'à la ceinture, il ne peut plus se courber." (lettre de Bernadette du 15 août 1947). César décèdera un mois et demi plus tard, le 27 septembre suivant.
A son décès, en septembre 1947, c'est sa fille religieuse Philomène qui emporte la croix et le cœur en or, sans consulter personne. Sans doute prise de remords, elle avouera son "crime" envers les personnes lésées, en se confessant à sa sœur aînée Bernadette : "Quand j'ai emporté le cœur et la croix en or, je n'avais pas pensé à quel usage ce métal pourrait être employé et je le prenais presque à regret et dans l'intention d'éviter une jalousie. Le meilleur emploi ne sera-t-il pas pour les vases sacrés ; ainsi ces objets bénis prendront une valeur plus précieuse puisqu'ils seront consacrés." (lettre de Philomène à sa grande sœur Bernadette du 23 novembre 1947, depuis Vienne en Isère). Doit-elle en être absoute pour autant ?
A son décès, est établi un mémento sur lequel est écrit son prénom "César-Marie" ; or, César ne s'est jamais appelé ainsi, ni à sa naissance, ni à son mariage. Pourquoi lui a-t-on donné ces prénoms après son décès ?
Cela expliquerait-il que, dans la famille de ses enfants, de nombreux descendants, petits-enfants et arrière petits-enfants portent ce prénom de Marie, en surplus ? Ou bien, l'origine en est-elle simplement que cela avait été son nom de baptême ?