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13 novembre 2020 5 13 /11 /novembre /2020 11:00

En ce 13 novembre 2020, mon père aurait fini sa 101e année pour commencer la suivante.

Le 11 novembre est traditionnellement la journée de commémoration de la signature de l'Armistice de la guerre de 1914-1918. De nombreuses associations d'Anciens Combattants profitent de cette journée pour rappeler à tous nos concitoyens que beaucoup de nos prédécesseurs se sont battus pour vivre dans un pays de Liberté.

De nombreux morts n'ont pas eu de sépulture car le temps de guerre ne le permettait pas. De nombreux soldats n'ont pas été retrouvés sur les champs de bataille bombardés plusieurs fois. De nombreux combattants n'ont plus de famille aujourd'hui et personne ne peut fleurir leur tombe.

Aussi, en cette année difficile de pandémie durant laquelle nos anciens, bien que déjà âgés, s'en vont encore plus rapidement sans qu'on puisse déterminer si "c'était leur temps, leur moment de partir", s'ils n'avaient pas été atteints de la COVID-19, je suis fier de rappeler que mes ancêtres se sont battus pour que la France soit libérée du nazisme, que la Liberté de penser, la Liberté de vivre, la Liberté tout court soit la base de la vie en communauté.

Fier de maintenir la mémoire de mes ancêtres anciens combattants

Mon père Olivier Pajani

Engagé volontaire pour cinq ans en 1941. Matricule 9938. Sergent Radio-comptable de la Compagnie de Commandement du Régiment de Marche de la Légion étrangère. Service au Sud Tunisien puis en Algérie (Oued-Imbert), Alsace (bataille de Jebsheim le 30.01.45) et Allemagne (Dettenheusen et Stuttgart en avril-mai 45). Deux citations à l'ordre du régiment (1945). Croix de guerre étoile de bronze. Naturalisé français en septembre 1947.

« Le 6 mai 1945 – Ravensbruck – Ma petite bien-aimée. Je ne puis laisser passer cette journée historique sans venir auprès de toi, te faire part de ma joie de vainqueur… La 19e armée allemande pose les armes devant la 1ère armée française, elle s'avoue vaincue… À partir de ce jour à midi, nous ne nous battons plus… Je revois en pensée tous les événements depuis le jour, historique aussi, où l'Allemagne déclarait la guerre au monde civilisé… J'avais 20 ans… Je suis requis pour travailler dans les aciéries d'Ugine… Mais peu à peu s'éveillent en moi des sentiments plus « homme », mon être s'émeut devant le désastre qui s'est abattu sur la France… La France, le plus beau pays du monde, la fille aînée de Dieu et de l'Église, ne peut pas rester ainsi… Il faut que je sois un instrument du relèvement du pays de France… Je m'engage en te disant que je veux « connaître quelque chose au point de vue militaire » quand la guerre recommencera. Je pars au loin, en Afrique… Un jour lumineux se lève, le 8 novembre 43… Je pars en Tunisie où je reçois le baptême du feu. L'ennemi est chassé d'Afrique… Mon rêve alors est de venir en France, de débarquer le plus tôt possible en France, car c'est là que sont les miens, c'est là que vit ma fiancée… Le 5 octobre 1944, avec quel bonheur, je quitte le pont du « James Jackson » pour poser mes pieds sur cette « douce terre »

Bientôt, le 12 octobre, on part vers le nord, après quelques étapes, on attaque dans les Vosges à Dommartin sur Remiremont. Mais on change aussitôt de secteur… Le 14 novembre, on se déplace vers Belfort… Le 27 on attaque l'Alsace… Puis Repos… Le 5 janvier, Strasbourg est menacé, on remonte en ligne jusqu'au 1er février… Le 30 janvier, j'ai ma première citation. Repos de nouveau… Huit jours de permission… Campagne d'Allemagne, prise de Stuttgart où je récolte ma seconde citation… Aujourd'hui, pour nous, c'est la fin de la guerre…

Mon travail pour l'écrasement de l'Allemagne et du nazisme est terminé, j'espère l'avoir accompli avec toute l'ardeur de ma jeunesse et toute la foi qui m'anime… Je suis engagé pour cinq ans, je termine mon contrat… Et puis, s'il le faut, je rengagerai car il faut que je termine mon service militaire citoyen français… Et puis dans le civil, avec le même courage et la même ardente foi dans la destinée du pays, je reprendrai le collier… Je n'aurai pas les pieds dans des pantoufles… Et toi, tu seras ma compagne, tu seras celle que mon cœur aimera jusqu'à la mort… Le veux-tu ?

J'attends ta réponse, pour te demander ensuite à tes parents…

Ma petite à moi, au revoir, et à bientôt

Douces caresses de ton petit Olivier. »

Mon grand-père paternel Agostino Paiani

Matricule 3718 (30).

Appelé en janvier 1915 à la 5e Compagnie de Subsistance, puis au front avec le 202e Régiment d'Infanterie de janvier 1916 à septembre 1917, puis au 54e RI jusqu'en septembre 1918.

Fait prisonnier en septembre 1918 au cours d'une patrouille. Au bout de quelques jours, il s'échappe du camp de prisonniers et reste caché dans son propre pays, jusqu'à la retraite des forces allemandes.

Après l'armistice, il retourne à Vérone dans la 5e compagnie de subsistance.

" Durant le temps passé sous les armes, a eu une bonne conduite et a servi avec fidélité et amour. Udine, le 5 février 1921. Le Commandant du Corps du District militaire de Udine. Vu le maire de Lestizza, le 12 juin 1921. "

Fuit définitivement le régime fasciste en se réfugiant en France en avril 1928 avec sa femme et ses trois enfants, puis s'installe et bâtit son chalet à Combloux (Haute-Savoie).

 

Mon grand-père maternel, Joseph Masson

Appelé au 1er régiment d'Artillerie de Montagne 64e batterie 5e pièce à Fontaine (Isère) le 3 septembre 1914. Incorporé le 4 septembre 1914.

"N° matricule 1196. Campagne contre l'Allemagne.

"Blessé le 9 septembre 1915 (le 8, selon l'intéressé lui-même) à la tête (boîte crânienne - côté arrière gauche) par une balle de mitrailleuse alors qu'il était baissé en train de creuser le sol pour l'emplacement du pied du canon, à Vergine (Champagne).

Une citation.

Croix de guerre étoile d'argent.

Décision militaire du 4 avril 1919 :

"Le Commandant du dépôt du 1er régiment d'Artillerie de Montagne certifie que Monsieur MASSON Joseph, canonnier, classe 1914, réformé n° 1 avec gratification de 7e catégorie suivant D.M. du 20 juin 1917, notifiée le 10 juillet 1917 sous le n° 47.903 a droit au port du ruban, avec étoile émaillée rouge, constituant l'insigne spécial pour les blessés de guerre au cours de la Campagne actuelle contre l'Allemagne et ses Alliés.

Fait à Grenoble le 4 avril 1919. Le Commandant du Dépôt ''

 

Oncle maternel, Raphaël MASSON

Engagé volontaire à Lyon - Bron en juillet 1942 pour 4 ans dans l’armée de l’air française pour l’Afrique ( Tunis – Alger - Agadir ) - Grande Bretagne – France.

Fait prisonnier par les Allemands le 8 novembre 1942 à El Aouina (Tunisie) et évadé 4 jours après.

Trois Brevets de navigant d’aviation militaire français, dont major de promotion. (2 français et 1 dans R.A.F.)

Fait 37 missions de guerre dans l’aviation française et la R.A.F. en 42-45 sur quadrimoteur Handley-Page, Halifax, Mark III et V

( L for LOVE ) de la 4e escadrille du squadron 346 ex 2/23 nommé ensuite groupe Guyenne, à Elvington dans le Yorkshire. G. B. (Forteresse volante de la R.A.F. )

Croix d’officier dans l’ordre national de la Légion d’honneur

Croix de guerre 39– 45 avec 5 Citations. ( 2 palmes + 3 étoiles ) 1943

Croix du combattant volontaire 1939/1945-avec 2 barrettes.

Croix du combattant.

Croix du combattant de l 'Europe.

Croix du combattant interallié.

Croix du combattant de moins de vingt ans.

Croix d’Officier ancien combattant Franco – britannique.

Médaille de la ‘Battle for britain’ avec barrette Royal Air Force.

 

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19 janvier 2017 4 19 /01 /janvier /2017 23:00

Nos mères portaient un tablier et j'ai bien aimé me rappeler ce détail....

Je ne crois pas que nos enfants connaissent ce qu'est un tablier.

L’usage principal du tablier de grand-mère était pour protéger sa robe, car elle n’en n’avait pas beaucoup. 

C’était aussi parce que c’était plus facile à laver que les robes et que ça prenait moins de tissu.

Il servait comme mitaine pour retirer les casseroles chaudes du four.

C’était merveilleux pour sécher les larmes des enfants ... 

Quand la visite arrivait, ces tabliers étaient des cachettes idéales pour les enfants timides.

Quand la température était froide, grand-mère l’enroulait autour de ses bras. 

Ces tabliers solides ont essuyé la sueur qui ruisselait sur son front près du poêle.

Ils servaient à transporter toutes sortes de légumes venant du jardin. 

Après que les pois étaient écossés, le tablier transportait les gousses. 

À l’automne, il transportait les pommes tombées de l’arbre. 

Quand de la visite inattendue s’amenait, ce vieux tablier pouvait épousseter quelques meubles en quelques secondes.

 

Un rappel : Grand-mère mettait ses tartes aux pommes fraîchement sorties du four sur des bords de fenêtres pour les refroidir. 

Aujourd'hui, ses petites-filles mettent les leur à dégeler...

Elles deviendraient folles à essayer de déterminer combien de microbes contenaient ces tabliers.

Je ne pense pas avoir rien attrapé d’un tablier excepté .....de l’amour !!!

Merci à toutes les "Grand-Mères " et " Mamies "de la terre...

Elisa - jeudi 29 juillet 2010

 

 

 

Autre texte !

Vous souvenez-vous du tablier de grand-mère Bernadette ?

Autrefois, les mères et les grand-mères portaient un tablier par-dessus leurs vêtements pour les protéger car elles avaient peu de robes de rechange. En fait, il était beaucoup plus facile de laver un tablier habituellement en coton, qu'une robe, une blouse ou une jupe, faites en d'autres tissus.

Le principal usage du tablier de grand-mère était donc de protéger la robe, mais en plus de cela :

- il servait de gant pour retirer un plat brûlant du fourneau, bien avant l'invention des maniques.

- il était merveilleux pour essuyer les larmes des enfants et, à certaines occasions, pour nettoyer les frimousses sales.

- depuis le poulailler, le tablier servait à transporter les œufs, les poussins à réanimer et parfois les œufs à moitié éclos qu'on déposait dans l'étuve tiède afin de faciliter leur éclosion.

- quand il y avait de la visite, le tablier servait d'abri aux enfants timides, d'où l'expression : "Se cacher dans les jupons de sa mère".

- par temps frais, elle le relevait pour s'y emmitoufler les bras et les épaules ; par temps chaud, alors qu'elle cuisinait devant le poêle à bois, elle y épongeait la sueur de son front.

- ce bon vieux tablier faisait aussi office de soufflet, quand on l'agitait au-dessus du feu de bois pour le ranimer.

- c'est lui qui servait à transporter pommes de terre et bois sec jusque dans la cuisine.

- depuis le potager, il servait de panier pour de nombreux légumes ; après que les petits pois aient été récoltés, venait le tour des choux.

- en fin de saison, il était utilisé pour ramasser les pommes tombées.

- quand des visiteurs arrivaient à l'improviste, c'était surprenant de voir avec quelle rapidité ce vieux tablier pouvait faire la poussière.

- à l'heure du repas, grand-mère allait sur le perron agiter son tablier, c'était le signe que le dîner était prêt ; et les hommes aux champs savaient qu'ils devaient passer à table.

- grand-mère l'utilisait aussi pour sortir la tarte aux pommes du four et la poser sur le rebord de la fenêtre afin qu'elle refroidisse. De nos jours, sa petite-fille l'y pose aussi, mais pour la décongeler… Autre temps, autres mœurs !

Il faudra de bien longues années avant que quelqu'un invente un vêtement qui puisse rivaliser avec ce bon vieux tablier utile à tant de choses.

Danger ?

On deviendrait bien fou aujourd'hui

rien que de songer à la quantité de microbes

qui pouvaient s'accumuler sur le tablier

en une seule journée !!

En réalité,

la seule chose que les enfants de l'époque

aient attrapée au contact du tablier

de maman ou de grand-maman

c'est de l'AMOUR ! !

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4 mars 2013 1 04 /03 /mars /2013 16:47

La dernière maxime de la prophétie de Saint Malachie correspondrait au pape Benoît XVI qui vient de démissionner.

"De gloria olivae" = "De la gloire de l'olive"

Le paragraphe qui suit les 111 maximes n'a rien d'une devise mais semble être l'éclairage de tout ce qui précède, laissant supposer que la fin de la Papauté arrive à son terme :

« In persecutione extrema S(acrae) R(omanae) E(cclesiae) sedebit. /

Petrus Romanus, qui pascet oues in multis tribulationibus : /

quibus transactis ciuitas septicollis diruetur,/

& Iudex tremendus iudicabit populum suum. Finis. »

Soit la traduction communément admise :

« Pendant la dernière persécution de la Sainte Église Romaine siégera Pierre le Romain qui fera paître ses brebis au milieu de nombreuses tribulations : celles-ci terminées, la cité aux sept collines sera détruite, et le Juge terrible jugera son peuple. Fin ».

 

Selon les transcripteurs, on peut trouver "p(se)cutione" au lieu de "persecutione":

« In psecutione. extrema S.R.E. sedebit. /...

Soit :
« Dans la suite des temps de la Sainte Église Romaine ... ».

Qui est ce Petrus Romanus ?

Quelle est la cité aux sept collines ?

Il serait simpliste de penser que l'évêque-cardinal qui serait installé sur le trône de Saint Pierre répondrait au prénom ou au nom de Pierre.

Dans la droite ligne des sentences de Saint Malachie, son nom ne représente que celui qui prendra la succession de « Pierre », l'apôtre de l'Église chrétienne originelle. Il ne sera pas élu, il ne sera pas désigné pape, mais simplement le représentant accepté par une partie de l'ensemble des cardinaux qui « au milieu de nombreuses tribulations » soit des palabres interminables, « quibus transactis », ne parviendront pas à se mettre d'accord.

« La cité aux sept collines » ne désigne pas Rome, communément appelée la ville « aux sept collines ». il s'agit d'une métaphore pour désigner la chrétienté elle-même qui verra son éclatement, « diruetur », en nombreuses tendances. Il faut comprendre le nombre « sept » comme le simple terme ancien biblique indiquant « un grand nombre », qui est le nombre symbole désignant l'éclatement en de nombreuses tendances, voire religions se séparant de la S.R.E.

« Puis un des sept anges qui tenaient les sept coupes vint, et il m'adressa la parole, en disant : Viens, je te montrerai le jugement de la grande prostituée qui est assise sur les grandes eaux » (Ap.XVIII 1.2.3.)

Ne voyons pas de séisme, raz de marée, éruption volcanique, ou autre catastrophe destinée uniquement à terroriser le lecteur ou l'auditeur pour mieux l'influencer, tel que l'expliquent de nombreux prophètes à la suite de Saint Jean dont le texte prophétique est le plus hermétique qui soit, écrit près de deux mille ans avant notre époque, pour une population simple d'esprit, afin de la guider sur le chemin de la recherche intérieure.

Il est venu le temps pour l'Église de faire son propre jugement de son propre comportement, dans ce siècle qui la dépasse ! L'Anti-Christ est en son sein et va la détruire !

Le Vatican est « infiltré » dans une proportion inquiétante par le marxisme et le sionisme, sans oublier, évidemment, la scandaleuse et redoutable Banque du Saint-Esprit et ses jésus-dollars que Jean Paul 1er, le pape assassiné, n'a pas eu le temps de démanteler.

« Et le Juge terrible jugera son peuple »

Le Juge « Dollar » décidera de l'avenir de l'Humanité !

Dollar

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Repères :

Malachie ( 1094 - 1148 ) était un évêque Irlandais. Il a écrit une liste de 111 devises latines, attribuées aux Papes successeurs de Célestin II (1143-1144) et prétendant annoncer la fin du monde, celle-ci arrivant avec le dernier Pape annoncé ( le 112e Pape n'est pas numéroté dans sa liste )
La 111e devise est attribuée au Pape Benoît XVI.

Voici les 4 dernières devises :

 
109. De medietate lunae (de la moitié d'une lune) Jean-Paul 1er (1978-1978). Son pontificat n'aura duré que 33 jours . La traduction pour un cycle lunaire qui dure à peu près 28 jours


110. De labore solis ( du labeur du soleil) Jean-Paul II (1978-2005)
La durée du pontificat de Jean-Paul II est de 27 ans, c'est également la durée du cycle solaire ( 28 ans ) calendaire utilisée dans le comput ecclésiastique. Un pape venu de l'est, où se lève le soleil.


111.  De gloria olivae (de la gloire de l'olivier) Benoît XVI (2005-2013).

L'olivier représente la paix et la sagesse, l'olivier représente aussi Israël.

 

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14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 09:41

Entete-Defense-de-la-Langue-Francaise.jpg

 

À l’attention des Maires, et des Directeurs des stations

et des Offices de Tourisme de Tignes et de Val d’Isère

le 13 février 2013

Notre association DLF-Pays de Savoie, elle-même délégation régionale de l’association Défense de la langue française, s’est déjà manifestée à plusieurs reprises en 2010-2011 auprès de la mairie de Tignes pour dénoncer l’anglicisation caricaturale de toutes les activités, promotionnelles, culturelles et sportives de vos stations ; notre président, Marcel Girardin, a notamment échangé plusieurs courriels à ce sujet avec Monsieur le Maire de Tignes.

En consultant l’agenda des évènements de vos stations pour cet hiver, nous constatons que la plupart des manifestations ont des appellations anglo-saxonnes :

 

à Tignes

- World Snowboard Day - Tignes Fire Mix Party - Red Bull line Catcher Junior Session-

- Franklin & Marshall Winter Tour - Russian week (sic)-X Speed Tour - SFR Freeskiing-

- Contest Switch Rider - Full Moon Freeride -Week Dance on ice - X Games Tignes-The Brits

- European Snow Pride - etc…etc…

 

A Val d’Isère

-Airboard Contest – International Junior Speed Camp – Airstar Night Light –

-Frost Gun Invitationnal – Snake Gliss – Snow Show 2013 – Queen of The Valpark – BBSC Riders Contest etc…etc…

 

Jusqu’où ira cette dérive obsessionnelle vers le tout-anglais ?

Pourquoi ce reniement de notre propre langue ? Le français vous paraît-il donc si ringard, si dépassé, si inadapté à la désignation et à la promotion des activités sportives et culturelles de vos stations ? Et pendant ce temps, les Québécois luttent avec obstination et avec fierté pour en maintenir l’usage chez eux !

A DLF-pays de Savoie, nous pensons que si les non-francophones viennent faire du ski dans les stations savoyardes, ce n’est pas parce qu’ils sont accueillis dans la langue anglaise mais parce que les agents de voyage arbitrent en faveur de laqualité technique et de l’étendue des domaines de ski de Savoie, associées à la compétitivité des prix pratiqués (séjour plus forfait) sans parler bien sûr des stations à la mode. La comparaison de ces atouts compétitifs avec ceux des domaines skiables européens et bien entendu américains, incline à penser que les skieurs britanniques, allemands, belges, scandinaves, etc, viendraient de la même façon, sans anglicisation à outrance de notre vie quotidienne, de notre environnement commercial, sans reniement de notre âme linguistique et du patrimoine culturel qui lui est indissolublement lié.

Pour nous, cet abus caricatural des anglicismes est moins le signe d’une ouverture au monde et à la modernité que la manifestation d’un certain snobisme et d’une soumission à l’hégémonie de la langue et de la culture dominantes.

L’anglais est sans doute la première langue dans les relations internationales mais il n’a pas vocation à devenir la seconde langue officielle de la France. Et le français est aussi une langue partagée par de nombreux pays dans le monde ; l’Organisation internationale de la Francophonie regroupe une soixantaine de nations réparties sur les cinq continents.

Notre association multiplie les démarches et les protestations auprès des élus et des responsables politiques et économiques de nos deux départements savoyards. Certains, et non des moindres, dont M. Hervé Gaymard, nous ont déjà exprimé leur accord sur le combat que nous menons.

Nous engageons aussi des recours auprès des autorités administratives, voire judiciaires, pour rappeler la loi du 4 août 1994 sur l’emploi de la langue française, dite loi Toubon ; et notamment les articles 2, 3 , 4, 14 que les élus ont le devoir de respecter et de faire respecter. Aucune partie du territoire national, aucune station des Alpes françaises, n’est autorisée à bafouer cette loi et ses décrets d’application.

Nous vous adressons, Mesdames, Messieurs, nos sincères et respectueuses salutations.

Pour le bureau de DLF-Pays de Savoie,

Lucien Berthet, secrétaire-adjoint

 

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Loi N° 94-665 relative à l’emploi de la langue française :

(source : le site gouvernemental de la DGLFLF http://www.dglflf.culture.gouv.fr/droit/loi-fr.htm)

Art. 2. -Dans la désignation, l'offre, la présentation, le mode d'emploi ou d'utilisation, la description de l'étendue et des conditions de garantie d'un bien, d'un produit ou d'un service, ainsi que dans les factures et quittances, l'emploi de la langue française est obligatoire.

Les mêmes dispositions s'appliquent à toute publicité écrite, parlée ou audiovisuelle.

Les dispositions du présent article ne sont pas applicables à la dénomination des produits typiques et spécialités d'appellation étrangère connus du plus large public.

La législation sur les marques ne fait pas obstacle à l'application des premier et troisième alinéas du présent article aux mentions et messages enregistrés avec la marque.

Art. 3. - Toute inscription ou annonce apposée ou faite sur la voie publique, dans un lieu ouvert au public ou dans un moyen de transport en commun et destinée à l'information du public doit être formulée en langue française.

Si l'inscription rédigée en violation des dispositions qui précèdent est apposée par un tiers utilisateur sur un bien appartenant à une personne morale de droit public, celle-ci doit mettre l'utilisateur en demeure de faire cesser, à ses frais et dans le délai fixé par elle, l'irrégularité constatée.

Si la mise en demeure n'est pas suivie d'effet, l'usage du bien peut, en tenant compte de la gravité du manquement, être retiré au contrevenant, quels que soient les stipulations du contrat ou les termes de l'autorisation qui lui avait été accordée.

Art. 4. - Lorsque des inscriptions ou annonces visées à l'article précédent, apposées ou faites par des personnes morales de droit public ou des personnes privées exerçant une mission de service public font l'objet de traductions, celles-ci sont au moins au nombre de deux.

Dans tous les cas où les mentions, annonces et inscriptions prévues aux articles 2 et 3 de la présente loi sont complétées d'une ou plusieurs traductions, la présentation en français doit être aussi lisible, audible ou intelligible que la présentation en langues étrangères.

Un décret en Conseil d'État précise les cas et les conditions dans lesquels il peut être dérogé aux dispositions du présent article dans le domaine des transports internationaux.

Article 14 - L'emploi d'une marque de fabrique, de commerce ou de service constituée d'une expression ou d'un terme étrangers est interdit aux personnes morales de droit public dès lors qu'il existe une expression ou un terme français de même sens approuvés dans les conditions prévues par les dispositions réglementaires relatives à l'enrichissement de la langue française.

Cette interdiction s'applique aux personnes morales de droit privé chargées d'une mission de service public, dans l'exécution de celle-ci.

 

Article 15- L'octroi, par les collectivités et les établissements publics, de subventions de toute nature est subordonné au respect par les bénéficiaires des dispositions de la présente loi. Tout manquement à ce respect peut, après que l'intéressé a été mis à même de présenter ses observations, entraîner la restitution totale ou partielle de la subvention.

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5 novembre 2012 1 05 /11 /novembre /2012 07:30

Médaille d'or du Sénat à Bernard Pajani, président du cercle de philatélie, cartophilie et généalogie favergien,

membre de l'AFPT (n°1283), de l'ASCOFLAMES (n°620) et de l'ACEMA (n°230).

 

Au cours de sa traditionnelle exposition d'automne, le club qui fêtait ses trente-cinq ans a honoré des membres fondateurs toujours actifs : Andrée Daviet (absente sur la photo), Agnès Pajani (assise), Henri Sala (4e), Jean-Yves Paréja (2e) et Albert Ramella-Pezza (3e) ainsi que le président (1er), par la remise d'un trophée (visible sur la photo).

DSCN9769.JPG

Le sénateur Pierre Hérisson était présent à la fête. Le parlementaire, qui est président de la commission supérieure du service public de la Poste, a décerné à ce titre une médaille d'or du Sénat au président fondateur Bernard Pajani : « Merci de faire vivre la philatélie dans votre association, et de vous impliquer pour les jeunes ». Le récipiendaire a été particulièrement touché par la distinction, agréable surprise qui récompense un bénévolat très actif de plusieurs décennies.

Instituteur retraité, Bernard Pajani pratique la philatélie depuis toujours, à partir d'une initiation familiale, concrétisée par des collections thématiques, traditionnelles et marcophiles. Il a développé la pratique au niveau local, dans son association ouverte aux adultes et aux jeunes. Malgré un handicap de santé, son investissement s'est étendu dans les associations nationales correspondantes, et en philatélie olympique, comme juré adulte et jeunesse, ainsi que dans l'organisation de congrès régionaux et nationaux.

Cartophilie et généalogie

Par des recherches de documents sur le patrimoine et l'histoire locale, le président du CPCGF apprécie les prêts de photos anciennes, qui sont autant d'illustrations de la vie locale au cours du temps. La cartophilie, intégrée au club de Faverges depuis 20 ans, permet des expositions très suivies par toute la population. Le travail personnel du récipiendaire a évolué dans la rédaction d'un livre « Faverges en 1906 » composé de cartes postales et plans commentés. Cinq années d'études et la pratique de la paléographie lui ont permis d'ouvrir des initiations aux chercheurs locaux qui bénéficient ainsi de ses conseils avisés.

Historien local et chercheur assidu auprès des archives communales et départementales, avec la richesse de la moisson constituée, Bernard Pajani s'est investi pleinement dans l'écriture de cinq ouvrages sur sa commune et sa famille.

Medaille-d-Or-du-Senat.JPG

Photo : Pierre Hérisson remet à Bernard Pajani et à sa compagne la médaille d'or du Sénat, hommage pour un important travail culturel et associatif, révélateur d'une vie locale dynamique.

 

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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 10:35

 

Pourquoi j'ai quitté la MAIF ?

A la suite de mon divorce prononcé en août 2006, mon ex-conjointe a demandé le remboursement des primes d'assurance pour la maison d'habitation en copropriété.

Afin de justifier au tribunal des primes acquittées par chacun de nous, la MAIF a fourni une attestation du montant annuel de 73,45 € pour moi-même (qui n'habitais pas la maison) et 313,85 € pour Madame (seule habitante, vivant dans ses propres meubles).

Atestation Maif-2009-Monsieur

Atestation Maif-2009-MadameCette attestation spécifie les risques couverts qui sont libellés de façon rigoureusement identique mais elle ne justifie aucunement la différence des sommes, rendant ces documents totalement incompréhensibles et pouvant être qualifiés de « faux en écriture ».

Aussi le tribunal a-t-il tenu compte uniquement des primes de Madame, plus compatibles avec une habitation, réfutant celles de Monsieur en spécifiant que le montant n'était pas « normal ».

 

 

 

Ayant sollicité la MAIF à DOUZE occasions pour qu'elle justifie de la réalité des contrats, je n'ai jamais pu obtenir un document correct (4 téléphones + 4 courriels + 2 déplacements + 2 lettres LRAR). Un document récapitulatif de mes primes m'a finalement été fourni, après 2 ans et demi de rappels. Il spécifiait que « les sommes mentionnées dans notre courrier du 9 avril sont des montants globaux incluant l'assurance de l'immeuble + l'assurance du patrimoine mobilier + l'assurance des garanties indissociables RAQVAM », ce qui n'était absolument pas spécifié dans le document « incriminé ».

Mais, ce document - toutefois insuffisant car ne faisant pas état des sommes acquittées par Mme - a été rédigé le 25 novembre 2010 depuis Niort (79) soit le jour-même du dépôt des conclusions par les deux avocates à Annecy (74).

Aussi, le tribunal de Grande Instance d'Annecy m'a-t-il condamné à rembourser la moitié de la somme acquittée par Madame soit 934,50 x ½ soit 467,25 € pour cinq années.

2011-01-27_Jugement-du-tribunal--10--copie-1.jpg
Par la suite, j'en ai sollicité le remboursement par la MAIF – Niort qui a refusé de le faire, par lettre du 11 avril 2011 (Mme Sylvie Berdolet). Cette responsable a eu l'outrecuidance de préciser que :

  • « l'attestation d'assurance est sans valeur juridique » (pourtant fournie par la MAIF comme justificatif pour le tribunal).

  • « comme votre Délégation vous l'a expliqué à plusieurs reprises » : mensonge éhonté ! alors que je l'ai sollicitée à DOUZE occasions et que l'on me répondait également « je n'ouvre jamais mes mails » (M. Alexandre Chauvelot d'Annecy)

  • « il vous était loisible de leur (les experts) fournir les documents contractuels », alors que Mme ex-épouse n'a pas donné « sciemment » ses propres documents. Il est étonnant pour la MAIF de prétendre que je dois donner aux experts des documents que je ne possède pas ! La MAIF s'amuse-t-elle à se moquer de ses sociétaires ?

  • « vous aviez la possibilité de les solliciter auprès de votre délégation d'Annecy ». Cela a été fait mais impossible à obtenir (M. Chauvelot s'est toujours refusé à donner l'attestation de Madame, qui indiquait les éléments nécessaires à une bonne compréhension !). M. Chauvelot répondait : « Seule Madame a le droit d'obtenir ces éléments. Demandez à Madame ! » Un vrai langage de sourds !

  • « Celle-ci (l'Agence d'Annecy) s'est tenue à votre disposition à chaque fois que vous l'avez souhaité ». Langue de bois ! Car M. Alexandre Chauvelot s'est bien évidemment toujours tenu à ma disposition mais a systématiquement refusé de me donner « les éléments nécessaires », prétextant qu'il ne pouvait pas le faire !

  • « Votre délégation a accepté à titre dérogatoire de supprimer les garanties de votre contrat sur ce lieu de risques à effet rétroactif ». La délégation a ainsi prouvé – en me rétrocédant les primes payées en double - qu'elle ne maîtrisait aucunement ses contrats, et a préféré se « laver les mains » des difficultés de ses sociétaires.

Or, la solution que n'a pas voulu employer la MAIF (sous les noms de M. Chauvelot et Mme Berdolet), se retranchant sous le prétexte du « secret professionnel » était pourtant simple :

FOURNIR AU DEMANDEUR un DOCUMENT COMPLET

comprenant, SUR LA MEME PAGE, des éléments comparatifs que sont

  • 1°) l'Attestation RAQVAM indiquant le montant de cotisation acquittée (page 1 de l'Attestation fournie)

  • 2°) les éléments déclarés qui sont relégués en page 3 du même document (pour une raison inconnue ? ou pour cacher la possibilité de faire des comparatifs ou de cacher des informations ?).

2009-07-18 Conditions particulières MAIF PAJANI (page 3-ex

- - Ceci est la photo de la partie de la page 3 de mon attestation qui fait mention des éléments couverts par l'assurance qui se trouve, elle, en page 1 - - Madame n'a jamais fourni la sienne  - - La MAIF a toujours refusé de la donner - -

Ainsi, il eût été aisé au TRIBUNAL et à l'EXPERT Judiciaire désigné par celui-ci (qui ne pouvaient soupçonner cette différence) de comparer les montants de cotisation et les éléments déclarés, et constater de la réalité des dires de M. PAJANI qui n'avait pas à acquitté les primes pour un mobilier garanti à une certaine valeur et des valeurs de biens précieux pour une autre valeur, tous éléments qui seraient apparus sur l'attestation de Mme MIASSOD et n'apparaissent aucunement sur celle de M. PAJANI. Car, il n'est pas besoin de démontrer que je n'ai pas à acquitter de redevance pour les biens mobiliers de Mme ni pour ses bijoux

Ainsi , la MAIF (sous les noms de M. Chauvelot et Mme Berdolet) en cachant ces éléments de comparaison, s'est rendue complice d'une fausse déclaration qui a entraîné une créance illicite de M. PAJANI sur Mme MIASSOD.

Par courrier du 18 avril 2011, j'ai informé la MAIF (Mme Berdolet) de mon incompréhension et que « en conséquence, je saurai en tirer les conséquences. »

N'ayant obtenu aucune demande d'éclaircissement, ni d'enquête complémentaire de la part de la MAIF, j'ai donc résilié mon contrat d'assurance auprès d'elle, celui de mes parents et celui de mon club.

En ce jour de janvier 2012, je ne suis donc plus sociétaire MAIF qui s'étonne maintenant de « ne pas connaître les raisons de ma résiliation » (sans doute, encore une formule toute faite ! Décidément, la MAIF ne s'occupe pas de ses sociétaires !)

Aussi, la voilà maintenant informée, puisque mes courriers postaux ne semblent pas explicites à ce sujet.

La MAIF a ainsi perdu 790,17 € annuels à compter de l'année 2012. Mes parents ont également changé d'assureur, soit une seconde perte annuelle de 1303,05 €. Mon club a aussi changé d'assureur soit encore 197,00 € annuels.

Pour avoir dédaigné ma demande de remboursement de moins de 500 €uros, la MAIF supportera ainsi une perte annuelle de 2290,22 €.

Un geste « commercial » d'un « assureur militant » aurait été moins onéreux pour cette assurance.

Au revoir, Chère MAIF, après 46 années de bons et loyaux services de ma part, moi qui ai acquitté ma 1ère redevance pour ma 2CV immatriculée 692 EC 74, achetée à mes parents en 1967 !

1964-printemps-En-voiture.jpg

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25 juin 2011 6 25 /06 /juin /2011 07:24

"L'âne au fond du puits"

Je-suis-l-ane-qui-sort-du-puits-ou-Josephine-tentait-de-.jpg

Un jour, l'âne d'un fermier est tombé dans un puits.

L'animal gémissait pitoyablement pendant des heures, et le fermier se demandait quoi faire. Finalement, il a décidé que l'animal était vieux et le puits devait disparaître de toute façon, ce n'était pas rentable pour lui de récupérer l'âne.

Il a invité tous ses voisins à venir et à l'aider. Ils ont tous saisi une pelle et ont commencé à enterrer l'âne dans le puits. Au début, l'âne a réalisé ce qui se produisait et se mit à crier terriblement. Puis à la stupéfaction de chacun, il s'est tu.

Quelques pelletées plus tard, le fermier a finalement regardé dans le fond du puits et a été étonné de ce qu'il a vu. Avec chaque pelletée de terre qui tombait sur lui, l'âne faisait quelque chose de stupéfiant. Il se secouait pour enlever la terre de son dos et montait dessus.

Pendant que les voisins du fermier continuaient à pelleter sur l'animal, il se secouait et montait dessus.

Bientôt, chacun a été stupéfié !

L'âne est sorti du puits et s'est mis à trotter !

-----------------

Moralité

La vie va essayer de nous engloutir de toutes sortes d'ordures.

Le truc pour se sortir du trou est de se secouer pour avancer.

Chacun de nos ennuis est une pierre qui permet de progresser.

Nous pouvons sortir des puits les plus profonds en n'arrêtant jamais.

Auteur anonyme

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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 18:50

 

 

Rose trémièreLe Tuteur

 

« Délivre-moi », disait une rose trémière

A sa petite jardinière,

De cette perche auprès de moi,

Qui me gène et me nuit, qui m'étouffe et me blesse »

- Je te l'ai mise exprès pour te garder de ta faiblesse !

- Me garder ! Vraiment. Et de quoi ?

- Je me tiens toute seule, en parfait équilibre.

- Je suis grande et veux être libre.

La Jardinière enleva le tuteur.

Arrive un coup de vent, il emporte la fleur.

 

Songez-y, mes enfants, s'il vous prenait l'envie

D'échapper à la main qui fait votre soutien.

C'est un bien grand malheur pour l'enfant et la vie

Que de n'être tenu par rien.

 

Louis Gustave Fortune Ratisbonne (1827-1900)

 

 

[Photo d'une ruelle de Marsilly-Charente Maritime]

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26 mai 2011 4 26 /05 /mai /2011 07:18

 

Ceci est la version d'une soi-disant question de chimie donnée à l'université de Montpellier (source inconnue).

 

 

A la question : « L'enfer est-il exothermique (évacue de la chaleur) ou endothermique (absorbe de la chaleur) ? »,

la réponse d'un étudiant a été si profonde que le professeur l'a partagée avec ses collègues, via Internet, et c’est pourquoi nous avons le plaisir de la lire. La plupart des étudiants ont exprimé leur croyance en utilisant la loi de Boyle-Mariotte (si un gaz se dilate, il se refroidit et inversement) ou ses variantes. Cependant un étudiant donna la réponse suivante:

  Enfer-de-Darvaza.jpg

« Premièrement, nous avons besoin de connaître comment varie la masse de l'enfer avec le temps. Pour cela, il nous faut connaître à quel taux les âmes entrent et sortent de l'enfer. Je pense que nous pouvons sans risque assumer qu'une fois entrée en enfer, l'âme n'y ressortira plus. Ainsi, aucune âme ne sort.

« De même pour le calcul du nombre d'entrée des âmes en enfer, nous devons regarder le fonctionnement des différentes religions qui existent de par le monde aujourd'hui. La plupart de ces religions affirment que si vous n'êtes pas un membre de leur religion, vous irez en enfer. Comme il existe plus d'une religion exprimant cette règle et comme les gens n'appartiennent pas à plus d'une religion, nous pouvons projeter que toutes les âmes vont en enfer.

« Maintenant regardons la vitesse de changement du volume de l'enfer parce que la loi de Boyle-Mariotte spécifie que pour que la pression et la température restent identiques, le volume de l'enfer doit se dilater proportionnellement à l'entrée des âmes.

Cela donne deux possibilités :

- 1°) Si l'enfer se dilate à une vitesse moindre que l'entrée des âmes en enfer, alors la température et la pression en enfer augmenteront indéfiniment jusqu'à ce que l'enfer éclate.

- 2°) Si l'enfer se dilate à une vitesse supérieure à la vitesse d'entrée des âmes en enfer, alors la température diminuera jusqu'à ce que l'enfer gèle.

Laquelle choisir ?

« Si nous acceptons le postulat que Monica m'a répondu durant ma première année d'étudiant qu' "Il fera froid en enfer avant que je couche avec toi !"

« et en tenant compte du fait que j'ai couché avec elle la nuit dernière, alors l'hypothèse doit être vraie et alors je suis sûr que l'enfer est exothermique et a déjà gelé.

« Le corollaire de cette théorie, c'est que, comme l'enfer a déjà gelé, il s'ensuit qu'il n'accepte plus aucune âme et du coup qu'il n'existe plus... laissant seul le paradis, prouvant ainsi l'existence d'un être divin.

« Ce qui explique pourquoi, la nuit dernière, Monica n'arrêtait pas de crier :" Oh mon dieu ! Oh mon dieu !".   »

God created-the-world



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25 mai 2011 3 25 /05 /mai /2011 07:10

 

Ceci est la version d'une soi-disant question de chimie donnée à l'université de Montpellier (source inconnue).

A la question : « L'enfer est-il exothermique (évacue de la chaleur) ou endothermique (absorbe de la chaleur) ? »,

La réponse d'un étudiant a été si profonde que le professeur l'a partagée avec ses collègues, via Internet, et c’est pourquoi nous avons le plaisir de la lire.

La plupart des étudiants ont exprimé leur croyance en utilisant la loi de Boyle-Mariotte (si un gaz se dilate, il se refroidit et inversement) ou ses variantes. Cependant un étudiant donna la réponse suivante :

 

« Premièrement, nous avons besoin de connaître comment varie la masse de l'enfer avec le temps. Pour cela, il nous faut connaître à quel taux les âmes entrent et sortent de l'enfer. Je pense que nous pouvons sans risque assumer qu'une fois entrée en enfer, l'âme n'y ressortira plus. Ainsi, aucune âme ne sort.

« De même pour le calcul du nombre d'entrée des âmes en enfer, nous devons regarder le fonctionnement des différentes religions qui existent de par le monde aujourd'hui. La plupart de ces religions affirment que si vous n'êtes pas un membre de leur religion, vous irez en enfer. Comme il existe plus d'une religion exprimant cette règle et comme les gens n'appartiennent pas à plus d'une religion, nous pouvons projeter que toutes les âmes vont en enfer.

« Maintenant regardons la vitesse de changement du volume de l'enfer parce que la loi de Boyle-Mariotte spécifie que pour que la pression et la température restent identiques, le volume de l'enfer doit se dilater proportionnellement à l'entrée des âmes.

Cela donne deux possibilités :

- 1°) Si l'enfer se dilate à une vitesse moindre que l'entrée des âmes en enfer, alors la température et la pression en enfer augmenteront indéfiniment jusqu'à ce que l'enfer éclate.

- 2°) Si l'enfer se dilate à une vitesse supérieure à la vitesse d'entrée des âmes en enfer, alors la température diminuera jusqu'à ce que l'enfer gèle.

Laquelle choisir ?

« Si nous acceptons le postulat que Monica m'a répondu durant ma première année d'étudiant qu' "Il fera froid en enfer avant que je couche avec toi !"

« et en tenant compte du fait que j'ai couché avec elle la nuit dernière, alors l'hypothèse doit être vraie et alors je suis sûr que l'enfer est exothermique et a déjà gelé.

« Le corollaire de cette théorie, c'est que, comme l'enfer a déjà gelé, il s'ensuit qu'il n'accepte plus aucune âme et du coup qu'il n'existe plus... laissant seul le paradis, prouvant ainsi l'existence d'un être divin.

« Ce qui explique pourquoi, la nuit dernière, Monica n'arrêtait pas de crier : " Oh mon dieu ! Oh mon dieu !".   »

 

God-created-the-world.jpg

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  • J'ai parcouru tout le territoire savoyard, d'Ugine à Thonon, en passant par Faverges, La-Roche-sur-Foron, Bonneville, Albertville, Sevrier, Annecy pour revenir à Faverges.
Je suis aussi à la recherche des camarades des classes fréquentées.
  • J'ai parcouru tout le territoire savoyard, d'Ugine à Thonon, en passant par Faverges, La-Roche-sur-Foron, Bonneville, Albertville, Sevrier, Annecy pour revenir à Faverges. Je suis aussi à la recherche des camarades des classes fréquentées.

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