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8 novembre 2011 2 08 /11 /novembre /2011 15:00

Effraction

Dictionnaire de la langue française :

Dictionnaire-de-la-langue-francaise.jpg

Dictionnaire de l'Académie française :

Dictionnaire-de-l-Academie-francaise.jpg

 

Vous tous, gens de droite, qui êtes en train de disjoncter quand on vous dit la vérité !

Cessez d'insulter !

L'Assemblée Nationale n'est pas votre "domaine réservé".

Sinon, la punition que vous prendrez aux prochains élections sera tellement sévère que vous serez définitivement écartés de la vie française.

 

Voici une autre preuve de votre inaptitude à gérer les finances de la France (in Le Dauphiné Libéré du 09/11/2011) :

Arithmetique-de-droite-copie-1.jpg

 

 

Les « POUR »

Les « CONTRE »

Luc CHATEL : « François Baroin a bien fait »

Christian ESTROSI : « Nous sommes en démocratie, il y a eu des bulletins dans l'urne, la gauche a gagné, ça n'était pas une effraction »

Jean-François COPÉ : « La phrase de François Baroin n'est pas si inexacte que ça »

Patrick DEVEDJIAN : « La victoire de la gauche en 1997 est légitime »

Nadine MORANO, ministre de l'apprentissage, y est allée aussi de sa sortie de route hargneuse.

Alain JUPPÉ parle d' « un genre de dérapage »

 

Ce mercredi 9 novembre, François BAROIN persiste et signe. Il préfère être fidèle à une absurdité que porteur de vérité et d’équité. Dommage pour ce « fils spirituel » de Jacques Chirac qui avait voulu lui-même dissoudre l'assemblée de 1997.

Jérôme LEVISSE a posté le 9-11-2011 à 21:49 : « Bravo monsieur Barouin pour votre performance! Jamais une telle interruption n'a été aussi marquante! Je vous soutiens fermement et vous invite à faire de même la prochaine fois. Interrompez-nous ces séances! Faites-nous du grand spectacle! Contribuez à la vie politique aussi souvent que vous le pouvez! Vous permettrez d'ouvrir les portes à vos détracteurs et de créer un mouvement de foule assez puissant pour que votre parti ne passe même pas le premier tour des élections présidentielles. »

Gilles Debernardi, éditorialiste du Dauphiné Libéré, s'exprime sur les mots du ministre : 

2011-11-10 Baroin d'après Debernardi

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LE NOUVEL OBS // Modifié le 10-11-2011 à 07h39
Baroin et la gauche entrée "par effraction" : le pire de la joute partisane

LE PLUS. Que François Baroin accuse les socialistes d'avoir pris le pouvoir "par effraction", voilà qui est déjà pénible pour Philippe Bilger - magistrat honoraire et membre des Décrypteurs 2012. Mais que le ministre de l'Économie refuse en plus de s'excuser, c'est intolérable.

Par Philippe Bilger, Magistrat honoraire

Que s’est-il passé pour que François Baroin à l’ordinaire si policé dans la forme se laisse aller comme cela à l'Assemblée nationale ?

Ce qui est révélateur dans sa réponse, c’est immédiatement le ton avec lequel elle est proférée, le ministre cherchant à créer l’effet de l’éloquence par un processus cumulatif et des répétitions tout de même assez inadaptées. Il donne l’impression étrange d’une intensité monocorde, sans changement de rythme ni rupture. La conséquence est de faire disparaître le sentiment de conviction derrière le procédé de style et l’outrance évidemment fabriquée.

Ce malaise à l’écoute renvoie à une stupéfaction sur le fond. La polémique politique est de bonne guerre et les socialistes ne se sont jamais gênés pour prendre l’initiative d’attaques dont la modération n’était pas la principale qualité. L’UMP, directement ou en réplique, n’a jamais hésité à mettre le feu au débat et la démocratie en définitive s’enrichit même de ce qui semble immédiatement la dégrader dès lors que la légitimité du processus républicain n’est pas discutée.

Quand François Baroin ose qualifier la victoire de la gauche "d’effraction" après une dissolution décidée par celui qu’il s’est toujours plu à présenter comme son "père spirituel" Jacques Chirac, on atteint une zone trouble qui n’a plus rien à voir avec ce qu’une démocratie même ardente, même vigoureuse, a le devoir de tolérer.

Les socialistes, malgré leur victoire aux législatives de 1997, seraient donc des intrus dont la présence dans l’Histoire de France à cette époque serait inopportune et scandaleuse. Comment un homme aussi intelligemment mesuré d’habitude, toujours attentif à ne pas dépasser d’inadmissibles bornes, s’est-il ainsi assimilé à ce qu’il y a de pire dans la joute partisane ? Je n’ose croire que la fatigue accumulée ou le mimétisme avec le président de la République l’aient conduit à cette parole grave.

Je regrette que, pour ne pas se déjuger, il ait maintenu son point de vue en refusant de revenir sur une facilité verbale choquante qui ne l’honore pas en l’occurrence. Il aurait dû prendre acte du fait que le président de l’Assemblée nationale, qui n’est pas un tendre pourtant, ne l’avait pas approuvé et que Patrick Devedjian, qui n’en finit pas d’être libre et courageux, avait avec lucidité condamné ce propos.

Je regrette cependant que la solidarité pour d’autres soit plus forte que l’éthique, le compagnonnage politique plus intense que les valeurs et les principes. Jean-François Copé et Luc Chatel en effet sont venus au secours de François Baroin en reprochant aux socialistes de s’indigner pour des futilités parce qu’ils n’auraient rien à dire sur le fond.

La droite aurait-elle aimé être qualifiée "d’effraction" ? Il aurait été si simple, si décent, de regretter et de retirer.

La politique est un drôle de milieu. On préfère être fidèle à une absurdité que porteur de vérité et d’équité ! C’est dommage.

Des réactions parmi d'autres :

 

 

Robert Vivarais a posté le 10-11-2011 à 16:00

 

"Effraction" fut un mot très malheureux. En démocratie c'est le peuple qui décide de qui va le gouverner. Parler d'effraction;, en la matière, en dit long sur l’inconscient chargé de Monsieur Baroin. Interprétation freudienne de ce qui peut s'apparenter à un lapsus (encore un) : Seule la droite est légitime en France ; la gauche ne peut accéder au pouvoir que par accident ; le pouvoir appartient à la droite. Belle conception de la démocratie !

Sébastien B a posté le 10-11-2011 à 10:06

"Baroin calme le jeu" titre l'OBs, après cet épisode orageux (du moins il essaie). Ce n'était donc qu'un jeu, un peu dangereux quand même digne d'un garnement, qui s’est fait sévèrement moucher !

Rappelons qu'il s'est roulé par terre devant Sarkozy, écumant de rage, comme un enfant gâté, pourri, sûr de lui, volant le poste à son camarade Bruno Le Maire, parfait bilingue et qui, lui, n’a pas peur des avions !

En voilà une belle « entrée par effraction » à Bercy, mon petit Barouin, ouin, ouin !

 

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Brulant-effroi-du-petit-Francois---Marianne.jpg

 

 

 

 

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