Au téléphone, JOSÉPHINE se dit fatiguée car elle a dû résoudre des problèmes :
- odeurs nauséabondes qui provenaient de la canalisation centrale de la rue (la CDU a fait le nécessaire ; cela lui a pris une heure)
- le frigo a des craquements ; elle fait venir le SAV de Conforama. L’ingénieur du froid argumente en disant que c’est normal, mais elle insiste et finalement, il découvre une fissure dans le bac des fruits et légumes ; cela lui a pris une à deux heures (voilà un employé bien incompétent ... qui voulait rester avec elle !). Le SAV interviendra pour un échange du frigo, mais Conforama doit avertir Wirlpool, le fournisseur.
- elle veut nettoyer la mousse du cheneau du toit afin d’éviter la gouttelette qui tombe lorsqu’il pleut.
- elle doit réparer la porte d’entrée qui n'est pas étanche ; lorsqu’il pleut, il rentre une véritable torrent d’eau. Elle veut remplacer la barre de bois qui est pourrie.
- elle a rencontré la voisine qui est venue se faire payer un whisky ; les voisins font une cagnotte pour la fille de Monsieur F. qui se marie le 29 juillet ; en tant qu’invitée au vin d’honneur, elle me dit avoir donné 20 euros. En réalité, plus tard, elle me demandera de la rembourser sur la base de 25 euros. Un comble de la part d'une personne qui accuse son conjoint de pingrerie et tricherie ... de plus, c'est elle qui a bu et j'étais à 800 km de la réception ! !
Mais je n’ai toujours pas de nouvelles de mon courrier du 11 août suite à sa demande d'achat d'une voiture. Je lui demandais le remboursement de sa dette en contrepartie. Sa manière de revendiquer a certainement un rapport avec mon exigence de ne plus me laisser manipuler.
« Je suis fatiguée, je n’ai plus d’énergie. »
« Je dois encore m’occuper du bas de la porte. Ça fait 5 ans qu’on a rien fait, elle est toute pourrie. » La vie de JOSÉPHINE semble être parfois un vrai calvaire, elle qui se repose dans cette belle maison au bord de la mer dans une région magnifique.
Si une habitation nécessite, effectivement, d’être entretenue, ma compagne, lorsqu’elle a décidé que des réparations devaient êtres faites, les exige rapidement, quitte, pour me convaincre, à exagérer les désagréments. Pour justifier les interventions des professionnels par rapport à mes doutes quant au bien fondé de certains travaux, elle me répond de façon impérative et catégorique : « De toute façon, c’est mieux qu’avant ! » Que puis-je répondre à cela ?
« De toute façon » est son expression favorite. Elle clôt ainsi le débat. Donne une évidence à ses dires. Il n’y a plus rien à dire. Silence !