Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
14 octobre 2024 1 14 /10 /octobre /2024 09:12

La commune de Faverges doit son cimetière à la générosité du propriétaire de la Manufacture de soie Jean Pierre Duport qui avait installé son industrie dans le château de Faverges dès 1804.

Par testament, il lègue à son épouse la somme nécessaire pour l'achat d'une parcelle le long du chemin menant à Saint-Ferréol.

On doit à l'archiprêtre du canton de Faverges Joseph Marie ANDRÉ la relation de son inauguration qu'il a bien voulu laisser à la postérité, en ce premier jour de l'année 1824.

« Le Bourg de Faverges dépendant autrefois de la paroisse de Viuz, ainsi que tous les hameaux en entourant Faverges a été érigé en paroisse et cure paroissiale le 4 août 1803 par Mgr de Mérinville ; et dès lors a eu son curé particulier qui est devenu archiprêtre de tout le canton.

Malgré cela le Bourg de Faverges a toujours conservé son droit d'inhumation au cimetière de Viuz, et entend le conserver toujours au besoin, quoique on vienne d'établir un cimetière dans la banlieue, et pour l'usage seulement des habitants de la paroisse de Faverges.

Ce nouveau cimetière a été fondé et construit des deniers de Sr Jean Pierre Duport qui l'a recommandé expressément à Mme son épouse, Mme Rose Milanais, quelques heures avant sa mort, laquelle pour se prêter aux pieuses intentions de feu son mari, s'est empressée d'acquérir un terrain suffisant pour cet objet, et en a fait faire la clôture, à ses frais, à l'exception du crépissage et de la belle croix plantée dans le centre du cimetière. Mme Veuve Duport a fait ensuite une donation pour toujours et pour servir à perpétuité à l'usage susdit du terrain qu'elle a acquis de Sr Mauris Blanc à cette fin, se réservant seulement d'un espace de cent vingt huit pieds pour les inhumations d'elle et des siens à perpétuité comme est porté par l'acte de donation ; lesquels cent vingt huit pieds ont été choisis et assignés au fond du cimetière contre le chemin qui conduit à St Ferréol. Le terrain susdit ayant été bien et deüement clos de bons murs à la hauteur environ de sept pieds, bien applani et fermé par une belle porte à grille, on y a planté une belle croix en fer supportée par une belle colone en pierre taillée sur un piédestal à trois gradins tout autour d'une seule pierre. Et le vingt un septembre mil huit cent vingt trois, je soussigné curé et archiprêtre de Faverges par Commission spéciale de Mgr de Thiolaz, ai procédé à la bénédiction dudit cimetière, comme suit.

Après avoir annoncé le dimanche précédent à la messe de paroisse que le dimanche suivant à l'issue des vespres, on feroit la cérémonie susdite, toute la paroisse assemblée, on est parti en procession escortée des deux confréries et en l'assistance de six prêtres du voisinage, on s'est rendu dans l'enceinte du cimetière, et aux pieds de la croix, sur une élévation préparée pour cela, le curé a fait un discours analogue à la circonstance, à un auditoire de plus de quatre mille âmes, car toutes les paroisses voisines s'y étaient transporté. Malgré l'affluence immense des assistants, le plus profond silence requit partout et tous se sont montrés attentifs et respectueux. Après le discours Mr le curé a procédé à la bénédiction suivant la forme prescrite dans le Rituel, pendant que Mrs les prêtres chantaient les psaumes d'usage. Ensuite on s'est retiré pour rentrer dans l'église en procession chantant le Te Deum. J'ai crû devoir consigner cette cérémonie dans les registres de la paroisse, afin d'en graver le souvenir à la postérité, et conserver la mémoire du bienfait accordé à cette paroisse par la générosité de Mr et Mme Duport, bienfait qui leur acquis un droit aux prières, à la reconnaissance de tous les habitants de Faverges présents et à venir. 

Faverges, ce 1er janvier 1824. J.M. André, curé. » 1

1 [Archives départementales de Haute-Savoie ADHS74_registre des mariages_M-1824_5mi740vue 39]

Après le décès du généreux donateur, le nouveau propriétaire de la Manufacture de soie Mr Nicolas BLANC, gendre de Mr Jean Pierre DUPORT autorise sa belle-mère Mme Marie Rose MILANAIS à gérer les affaires de l'entreprise de son époux décédé, et par conséquent acquérir le terrain nécessaire à la construction du cimetière.

Procuration générale par M. Nicolas Blanc à Mme Veuve Duport

« L'an 1822 et le 26 du mois de septembre 6 heures du soir à Faverges en l'étude par devant Hyacinthe Blanc notaire royal à la résidence de Faverges soussigné, assisté de deux témoins ayant les qualités requises, fut présent M. Nicolas fils de feu sieur Claude Blanc, négociant, né et domicilié à Faverges, fesant pour sa maison de commerce établie en ce lieu et comme sous la raison de Duport et Blanc, lequel a, par les présentes, fait et constitué pour son procureur général et spécial, sans dérogation de qualité, Mme Marie-Rose Millanais fille de feu sieur Charles François Millanais veuve de M. Jean-Pierre Duport, née en la ville de Lyon, domiciliée audit Faverges, à laquelle il donne pouvoir de, pour lui esdits noms, régir et administrer les affaires de ladite maison de commerce, exiger et recevoir de qui il appartiendra, toutes sommes qui pourraient lui être dues, en principaux, intérêts échus et à échoir, frais faits et à faire et autres accessoires, entendre, débattre, clore et arrêté tous comptes, de toutes sommes reçues, donner quittances et décharges, consentir toutes mentions et subrogations, signer tous acquits. À défaut de paiement vers tous protêts, les dénoncer, exercer tous recours contre les endosseurs, tireurs et autres garants, citer et comparaître devant tous juges et tribunaux, traiter, composer, plaider, s'opposer, appeler, obtenir tous jugements, les mettre à exécution, exercer toutes poursuites, former toutes oppositions, faire toutes saisies, prendre inscription, poursuivre toutes adjudications forcées, provoquer les ordres et distributions de deniers, retirer tous bordereaux de collocation, en toucher le méritant, remettre et retirer tous titres et pièces, donner mains-levées et désistement, consentir toutes radiations d'inscription, transiger et prendre tous arrangements, consentir toutes remises, accorder termes et délais, élire domicile, passer et signer au sujet de ce que dessus, tous actes, nommer et constituer tous procureurs et défenseurs, arbitres, sur-arbitres, experts et tiers-experts, substituer, sous due élection de domicile, une ou plusieurs personnes, en tout ou partie des présents pouvoirs, les révoquer, en substituer d'autres et généralement faire dans l'intérêt de ladite maison de commerce, tout ce que le procureur constitué jugera convenable, quoique non présent en ces présentes, promettant de le ratifier, si besoin est, et s'obligeant d'indemniser ledit procureur constitué de tous frais, avances et déboursés, dont acte.

Lu et prononcé dans tout son contenu, à haute et intelligible voix dudit notaire, en présence du constituant et des Henri Reignier, cordonnier, né à Orbe en Suisse, et Claude Favre-Collin, cordonnier, né à Giez, et tous deux domiciliés à Faverges, témoins requis.

Droits d'insinuation à forme du tarif. Le constituant avec les témoins ont signé au bas du présent acte par ledit notaire soussigné reçu, et contenant deux pages et ce que dessus écrit sur deux feuillets.

Hyacinthe Blanc notaire. Ainsi est à la minute

Copie pour le tabellion conforme à la dite minute

Signé Hyacinthe Blanc notaire. » 1

1 [Archives départementales de Haute-Savoie ADHS74_8FS1-1946_f°345]

Le terrain destiné à la construction du cimetière provient de deux parcelles acquises des biens de Maurice BLANC, frère de Nicolas BLANC. Il comprend 209 toises de Savoie soit 567 mères carrés pour la somme de 800 livres neuves.

Vente par M. Maurice Blanc à M. Nicolas Blanc

« L'an 1823 et le 15 du mois de février 7 heures du soir à Faverges, en l'étude, par devant le soussignée Hyacinthe Blanc, notaire royal à la résidence dudit Faverges, assisté de deux témoins ayant les qualités requises, fut présent sieur Charles fils de vivant Charles Michel, chef teinturier, né à Grigny, département du Rhône, domicilié à Faverges, au nom et comme mandataire de M. Maurice Blanc, négociant, demeurant à Paris, à teneur d'acte de procuration passée devant Me Rousset et son confrère, notaires royaux en ladite ville de Paris, le 2 décembre dernier, dûment légalisé et déposé et insinué au bureau du tabellion de Chambéry le 25 janvier suivant, numéro 289, sixième volume, folio 74, au droit de cinq livres 70 centimes, lequel a, par les présentes, vendu sous toutes garanties de fait et de droit, clauses de dévestiture, d'investiture et de constitut à M. Nicolas fils de feu Claude Blanc, négociant, né et domicilié à Faverges, présent, acceptant et acquéreur pour lui, les siens et ayant droit, un champ situé à la fin de la Naves, territoire dudit Faverges, figuré en ladite carte territoriale de ce lieu sous partie des numéros 986 et 987, contenant environ 209 toises, borné à l'orient, par le chemin de Faverges à Saint-Ferréol, au nord par le champ de Philibert Didelle, et des autres parts, par le chemin de Faverges au hameau de Viuz. Cette vente est faite à la charge par l'acquéreur qui s'y oblige, de payer les droits et frais du présent et en outre moyennant la somme de 800 livres nouvelles que l'acquéreur a comptées avant les présentes, en espèces métalliques ayant cours de monnaie au dit sieur Michel qui l'avoue, confesse et déclare et en donne quittance en renonçant à l'exception des deniers non nombrés, clause expliquée et qu'il a dit bien comprendre. À la garantie des présentes, les parties se soumettent à toutes peines de droit, dont acte. Lu et prononcé dans tout son contenu, à haute et intelligible voix dudit notaire en présence desdites parties et des sieurs Charles Marie Duport, propriétaire, né à Faverges et Michel Messiez, tailleur, né à Paris, tous deux domiciliés à Faverges témoins requis. Droits d'insinuation suivant le tarif. Les parties et témoins ont signé au bas du présent acte, par ledit notaire reçu et contenant une page et ce que dessus, écrit sur un feuillet. Hyacinthe Blanc notaire. Ainsi est à la minute. Copie pour le tabellion conforme à ladite minute.

Signé, Hyacinthe Blanc notaire. » 1

1 [Archives départementales de Haute-Savoie ADHS74_8FS1-1946_f°245_n°158]

Date d'érection du cimetière de Faverges

inscrite au bas de la croix centrale du cimetière

 

Les parcelles sont achetées le 15 février 1823 et, dès le lendemain 16 février, Mr Nicolas BLANC cède le bien au représentant de l'église de Faverges le Révérend Sieur Joseph Marie ANDRÉ, répondant ainsi aux pieuses intentions de son beau-père Mr Jean Pierre DUPORT.

L'acceptation du bien est conforme à la loi, outre celle de l'archiprêtre de Faverges, elle est donnée par l'évêque d'Annecy, le syndic Jean Pierre PROBEL et trois conseillers de la ville.

Donation par M.Nicolas Blanc à l'Église de Faverges

« L'an 1823 et le 16 du mois de février, quatre heures après midi, à Faverges, dans le presbytère, par devant le soussigné Hyacinthe Blanc, notaire royal à la résidence dudit Faverges, assisté de deux témoins ayant les qualités requises, fut présent Nicolas Blanc, négociant, né et domicilié à Faverges, lequel, de son propre mouvement, et pour remplir les pieuses intentions de Mr Jean Pierre Duport, décédé et celles de madame Marie Rose Millannais, a donné et donne, par donation entre vifs, et à jamais irrévocable, à l'église dudit Faverges, à l'acceptation de Rd Sieur Joseph Marie fils de feu Sieur François André, archiprêtre, curé audit Faverges, y domicilié, né à Thônes ici présent en qualité d'administrateur des avoirs de ladite église, et déclarant, toutes fois, ne donner son acceptation aux présentes que sous l'agrément, et l'approbation de l'illustrissime et révérendissime Evêque d'Annecy, et à l'acceptation encore de M. Jean Pierre fils de feu Guillaume Probel, sindic de ce lieu, né à Doussard, domicilié à Faverges et des sieurs Charles fils de feu M. Claude Baudé, né à Faverges, Joseph fils de feu Philippe Mermaz, né à Giez, et Jean Maurice fils de feu Joseph Roca, né à Faverges où tous sont domiciliés, conseillers de ce lieu, ici présents, un champ que possède le donateur, à la fin de Naves, territoire dudit Faverges, fixé à la carte territoriale de ce lieu sous partie des numéros 986 [et 987, ut supra], contenant environ 209 toises et borné à l'orient, par le chemin tendant de Faverges à Saint-Ferréol, au nord par le champ de Philibert Didelle et à l'occident, par le chemin tendant dudit Faverges au hameau de Viuz. Le donateur s'est démis et dévêtu de ce champ, pour en saisir et invêtir le donataire, par la tradition de la plume suivant l'usage, déclarant ne plus [le, ut supra] tenir en son nom, mais en celui de ce dernier. Cette donation est faite sous les conditions premièrement, que le susdit champ sera converti en un cimetière pour le service particulier de la paroisse dudit Faverges, secondement qu'un emplacement à l'angle nord-est de ce cimetière et de la superficie de 128 [pieds, ut supra], sera et demeurera réservé exclusivement à la sépulture des membres de la famille dudit M. Duport et aux successeurs de cette famille à perpétuité, avec tous les droits et privilèges mentionnés en l'article Six du manifeste du Sénat de Savoie, en date du 9 avril 1822. Au moyen de ce, le donateur prend, par les présentes, l'engagement de faire clôre ledit cimetière, de murs de 5 pieds d'élévation, fondations comprises, moyennant toutefois que les matériaux nécessaires pour les murs, soient rendus à pied d'oeuvre, par tels moyens que l'administration communale jugera convenables, entendant expressément le donateur ne point se charger de ces transports. Et comme l'objet donné est de la valeur de 800 livres, ledit M. Blanc prie Monsieur le juge mage de la province, d'insinuer et homologuer la présente donation et ordonner l'enregistrement et les publications requises dont acte. Lu et prononcé dans tout son contenu, à haute et intelligible voix dudit notaire, en présence des parties et des Jean Pierre Brunier, cultivateur, et Jean Maurice Ollier, cordonnier, nés et damiciliés à Faverges, témoins requis. Droits d'insinuation, suivant le tarif. Les parties et témoins ont signé au bas du présent acte par ledit notaire soussigné reçu et contenant deux pages et ce que dessus, écrit sur deux feuillets. Hyacinthe Blanc notaire. Ainsi est à la minute.

Copie pour le tabellion conforme à la minute.

Signé, Hyacinthe Blanc, notaire. » 1

1 [Archives départementales de Haute-Savoie 8FS1-1946 f°171_n°101]

Testament de l'Archiprêtre Joseph Marie ANDRÉ,

curé de Faverges, le 23 avril 1828

Dans son testament, l'archiprêtre Joseph Marie ANDRÉ demande à être enseveli au pied de la croix du cimetière qu'il a inauguré 4 ½ ans auparavant.

« L'an 1828 et le 23 du mois d'avril à 2 heures après midi à Faverges dans le presbytère dudit lieu, je soussigné Joseph Marie fils de défunt François ANDRÉ né de la commune de Thônes, Curé, et Archiprêtre de la paroisse soit commune de Faverges, où j'habite, en vue de la mort et pour éviter différents au sujet de ma succession, ai fait mon testament solennel comme s'ensuit, j'adore l'adorable trinité, le père, le fils et le saint esprit, je met toute ma confiance au fils qui est mort pour mes péchés, je me soumet à tout ce que l'église apostolique, catholique et romaine nous enseigne, je reconnais son autorité comme étant établie par jésuschrist même, je crois tous les mistères qu'elle nous propose quoique au-dessus de notre intelligence, je reconnais et admets tous les sacrements institués par notre seigneur jésuschrist pour la sanctification de nos âmes, et si dans l'administration de ces sacrements, j'ai fais quelques fautes, je prie le seigneur de me les pardonner, je croit fermement à la présence de jésuschrist dans l'eucharistie, et si par indisposition de ma part ou de celle de mes pénitents, j'ai manqué à la majesté de jésuschrist, j'espère que sa miséricorde me les pardonnera, je ne crois pas avoir offensé jamais personne volontairement, si par vivacité, je peux l'avoir fait // ... » 1

Inscription sur la pierre tombale du Rd Sr Joseph Marie ANDRÉ

« HIC JACET REVERENDUS DOMINUS JOSEPHUS MARIA ANDRE PRIMUS ARCHIPRESBITER ET PARROCHUS FABRICENSIS QUI SE SE COMMENDAT PRAECIBUS FIDELIUM ET SURVIVUM FILIORUM. OBIIT ... »

« Ici gît le révérend sieur Joseph Marie ANDRE premier archiprêtre de la paroisse de Faverges qui se recommande aux prédicateurs de la fidélité et de la survie de ses enfants. Décédé le … »

1 [Archives départementales de Haute-Savoie FRAD074_8FS1_1956_1209]

Décès de l'Archiprêtre Joseph Marie ANDRÉ, curé de Faverges

Le 6 mai 1828, l'archiprêtre Joseph Marie ANDRÉ curé décède à Faverges de mort naturelle. Il est âgé de soixante-dix ans.

Sa tombe au pied de la croix

Il est enterré à l'emplacement qu'il souhaitait, au pied de la croix du cimetière qu'il avait béni le 23 septembre 1823 en présence de 4000 fidèles et de six prêtres du voisinage, les quatre religieux du prieuré de Vieux-Faverges, et les deux vicaires de la paroisse St Pierre.

 

La pierre tombale de Joseph Marie ANDRÉ

Sa plaque tombale le représente coiffé d'un bonnet et ceint d'une étole sur laquelle apparaît une croix à chaque extrémité. Son effigie est entourée d'une flamme de chaque côté représentant la lumière du St-Esprit. Une grande croix est gravée au bas de la dalle.

Les passants ont consciemment évité de piétiner les hauts reliefs symbolisant le personnage enterré sous la dalle, mais leurs pas ont fait moins attention au texte en langue latine indiquant son identité. Le texte est devenu illisible, il n'est même plus possible de distinguer les lettres. Seuls les deux premiers chiffres ''18..'' de sa date de décès sont discernables.

HIC JACET REVERENDUS DOMINUS JOSEPHUS MARIA ANDRE PRIMUS ARCHIPRESBITER ET PARROCHUS FABRICENSIS QUI SE COMMENDAT PRAECIBUS FIDELIUM ET SURVIVUM FILIORUM.

18..

L'inhumation d'un prélat au sol, sous une plaque que les fidèles piétinent, remonte au Moyen Âge. Cette pratique permet, selon la légende, à l'âme du décédé de purger son temps de purgatoire aussi longtemps que son nom figurera sur la plaque.

La disparition du nom de la personne ecclésiastique représente le moment où son âme quitte le purgatoire.

Partager cet article
Repost0
4 juin 2024 2 04 /06 /juin /2024 06:07

La belle histoire de la garderie d'enfants de Faverges

Au cours du salon des collectionneurs, parmi les nombreux visiteurs, des personnes ont été émues en découvrant le stand dédié à une ancienne petite école, garderie d’enfants, tenue par des religieuses. Textes et photos leur ont évoqué de beaux souvenirs d’enfance.


Pour les enfants des « tisseuses »
Faverges, depuis toujours, a été une commune très animée par l’artisanat issu de la puissance de l’eau et des entreprises qui nécessitaient une nombreuse main d’œuvre locale. Dans les années 1955 à 1978, le logo de la flamme postale était d’ailleurs « Faverges, cité active dans un cadre enchanteur ».


Des dames et jeunes filles de presque chaque famille de la commune étaient employées à la manufacture de soie « Duport-Blanc » puis « Stunzi ». En charge de plusieurs métiers à tisser, elles devaient surveiller que le tissage soit sans défaut et éventuellement intervenir pour réparer le dysfonctionnement en appelant un technicien, le « gareur ».


Une garderie pour les enfants des ouvrières du tissage de la soie
Afin que les mamans puissent être rassurées sur la garde de leurs enfants pendant leur temps de travail, l’épouse de Jean-Pierre Duport, propriétaire-fondateur de l’usine de tissage, Marie-Rose Milanais, a fait appel en 1839 à des religieuses de La Roche-sur-Foron pour créer un établissement de charité qui intègrera le Bureau de bienfaisance.

En 1882, les Soeurs animeront une petite école située au centre-ville. Les parents leur confiaient leurs petits-enfants, et les jeunes filles monitrices les raccompagnaient chez eux à l’heure du déjeuner et en fin de journée.

La garderie de Faverges ouvre en 1905 et fonctionne jusqu’en 1969, au moment du développement des écoles maternelles publiques.


Le bâtiment n’existe plus, mais l’exposition de photos et les commentaires ont été une agréable surprise pour les visiteurs du salon organisé par l’association "Histoire et patrimoine des sources du lac d'Annecy".


L’histoire de la garderie est le résultat d’un partenariat entre plusieurs passionnés.


Marilis Iirilli-Jean qui a fréquenté la garderie dans sa toute petite enfance possède des photos de 1956. Elle a récemment rejoint l’association Histoire et patrimoine dont le fonds de photos recèle des clichés du même sujet. Elle a proposé d’illustrer cette histoire au cours du salon annuel des collectionneurs et collecté des informations auprès des religieuses et des archives du diocèse d’Annecy. Dans ces documents, un communiqué évoque bien la garderie d’enfants de Faverges.

Contacté également, André Mysse, fils, petit-fils de photographes et lui-même ancien photographe à Faverges, a également confié 9 photos des « petits de la garderie » dans les années 1950.

Une concertation et coopération de passionnés par l’histoire locale
Ce partenariat se concrétisera prochainement par un ouvrage consacré à ce pan de l'histoire locale.

Les trois passionnés conjugueront leurs talents pour offrir au public intéressé des moments de leur petite enfance, ayant conservé une place mémorable dans leurs souvenirs.

Partager cet article
Repost0
29 mai 2024 3 29 /05 /mai /2024 21:59

Les réseaux sociaux seraient une bonne chose s'ils ne servaient pas à véhiculer des attaques, des âneries, des fausses informations... mais l'être humain est ainsi fait :

« QUAND L'ÊTRE HUMAIN EST DÉSŒUVRÉ, IL NE PENSE QU'À UNE CHOSE ? AUX IDIOTIES QU'IL POURRAIT FAIRE, DIRE OU ÉCRIRE. » (pourront se reconnaître aisément tous et toutes ceux qui pratiquent cet exercice avec délectation !)

Ainsi, on peut relever sur le site de la commune de Faverges-Seythenex, dans le procès-verbal du conseil municipal du 24 avril 2023, le passage suivant qui, manifestement, caractérise bien ce genre de réseau social utilisé dans un but de nuisance, sans réflexion, sans analyse, dont le but est clairement politique.

La Sambuy, montagne au-dessus de Faverges

 

Madame M.B. prend la parole :
« Pour faire suite à l’adoption du Procès Verbal, je souhaite revenir sur le compte rendu du conseil municipal du 3 avril 2024 écrit par ''Rassembler et Agir'' sur leur page FaceBook le 5 avril dernier.

Vous dites au point 9 :
« pour 2024 (on verra ensuite pour les années suivantes) la clôture de la régie des Remontées Mécaniques coûtera donc à la commune environ 816 000 €. »
Pouvez-vous nous expliquer votre calcul ? Car je ne comprends pas comment vous comptez et, surtout, je ne comprends pas comment vous pouvez tromper la population à ce point.

Monsieur Y.C. répond :
« Cette somme correspond à trois montants :
- La reprise en dépenses des 400 000 € d’amortissement venant de la Sambuy,
- La reprise des 100 000 € de prêt en cours pour la Sambuy / Val de Tamié,
- Le déficit du budget de la régie des Remontées Mécaniques (- 316 882 €) qui devra être repris dans le budget principal »

Madame M.B. poursuit :

Tout d’abord, les 400 000 € d’amortissement :
- Si nous intégrons 400 000 € d’amortissement en dépenses de fonctionnement, nous mettons automatiquement cette même somme en recettes d’investissement ; une écriture ne va pas sans l’autre, car cela s’équilibre, par conséquent le coût est égal à
Zéro.
En effet, ce sont des opérations d’ordre. Pourquoi ne le dîtes-vous pas ?

Ensuite, concernant les 100 000 euros de prêt :
Si vous vendez votre maison et que vous n’avez pas terminé votre prêt, est-ce que votre emprunt s’arrête ?
Parce que si nous avions continué ce budget, nous n’aurions pas cette charge ?
Aussi, vous ne pouvez pas imputer cette somme à l’arrêt des Remontées Mécaniques.
Un emprunt de collectivité ou de particulier est contracté jusqu’à sa fin, sauf remboursement anticipé. Compter l’emprunt comme coût dû à l’arrêt des Remontées Mécaniques n’a donc aucun sens. Le coût est égal à
Zéro.

 - Enfin, concernant les 300 000 euros de déficit du budget Remontées Mécaniques :
Vous oubliez de mentionner que le Budget Principal prévoyait 500 000 euros de subvention.
En effet, 200 000 euros ont été versés, et il n’a pas été versé 300 000 € de subvention suite à la lettre du préfet ; donc plus 300 000 euros moins 300 000 euros, cela fait
Zéro.

Soit, vous ne comprenez pas, alors que vous êtes en commission finances, et que vous pouvez poser toutes les questions au Secrétaire général, soit il s’agit de la malhonnêteté intellectuelle délibérée, et c’est encore plus consternant.

La clôture de la régie des Remontées Mécaniques ne coûte rien à la collectivité.

Au contraire, faire réaliser à la collectivité une économie de 500 000 € annuel, moins les salaires des deux agents intégrés à la ville, plus la partie de salaire des agents de la ville qui travaillaient pour les Remontées Mécaniques, c’est-à-dire l’informaticien, le service comptable et le service Ressources Humaines pour les contrats, les calculs de paie y compris l’intéressement basé sur le Chiffre d’affaires,

c'est du jamais vu !
 

 

Partager cet article
Repost0
17 mars 2024 7 17 /03 /mars /2024 14:21

Rendons à César, ce qui appartient à César !

Philibert PARIS, le ramoneur savoyard devenu millionnaire

Un simple ramoneur savoyard né au milieu du XVIIIe siècle (1741 à la Creusaz de Saint-Ferréol (duché de Savoye - Royaume de Sardaigne), est devenu millionnaire pour avoir ''dénoncé un complot, selon la légende locale (?)'', au roi des Belges (qui n'existait pas encore ?), mais plus certainement ayant amassé une grande fortune comme colporteur et contrebandier, en direction des Hauts de France, Pays Baltes et Grande Bretagne, lui avait permis d’affréter des navires pour faire son commerce illicite.

À peine âgé de 44 ans, il parvint à s'acheter un château de l'empereur d'Autriche-Hongrie Joseph II, ce qui lui permit d'entrer dans la grande société de l'époque, et d'épouser une riche héritière de Sedan, Marie Catherine DUCROIX, fille d'un riche commerçant français, qui s'acheta elle-même son propre château à Pecq (département de Jemappes en France, puis Hainaut en Belgique).

Signature de Philibert PARIS, aîné de 11 enfants, quand il revient en Savoie pour doter ses trois sœurs vivantes

À leur décès, respectivement en 1814 et 1831, puis à celui de leur deux enfants Marguerite Victoire en 1832, et Maurice en 1850, leur troisième fils Henri Philibert hérita de toute la fortune familiale, château du Biez, maison de Tournai, rentes françaises, espèces, terres agricoles et autres biens-fonds de plus de 25 hectares autour du château, etc.

 

Henri Philibert Jean PARIS

 

Il arbore l'insigne rouge de Chevalier de l'ordre de Léopold Ier roi des Belges, l'ordre militaire et civil le plus important du royaume de Belgique, pour avoir repris les armes en 1830, et ainsi apporter son concours à l'indépendance de son pays.

 

 

 

Ce dernier fils du ramoneur a accompli son service militaire dans les Armées françaises ; il atteint le grade de lieutenant-adjudant du 7e Hussard des armées napoléoniennes et démissionne après l'abdication de Napoléon 1er.

Il rentre dans sa ville de Tournai où il accède au grade d'officier de la garde nationale en 1828.

La même année, il entre à la loge tournaisienne ''Les Frères réunis''.

En 1831, il est nommé bourgmestre de l'importante commune de Pecq. Il ne poursuit pas sa tâche après avoir été mis en minorité lors du vote pour la création d'un pont sur l'Escault, en 1866 ; et vivra dorénavant dans sa maison de Tournai.

De 1841 à 1845, il est élu au Sénat de Tournai.

Dans son château du Biez où il réside l'été, vivent ses quatre domestiques, et son homme de confiance son cousin François Miquet qui décédera en 1871. C'est ce dernier qui conserve un lien affectif avec les parents restés en Savoie, et entreprend toutes les démarches au point de laisser dans le souvenir des parents son nom sous la forme de François PARIS-MIQUET.

Dès 1845, il est amateur d'horticulture 1 et participe à des concours à Lille et Tournai.

De même, il pratique l'escrime et devient l'un des plus beaux tireurs, à tel point que l'on a pu écrire de lui : « C'est un homme dont l'enveloppe si simple couvre un si grand cœur, et aujourd'hui encore, je gage qu'il serait plus aisé de le toucher par les sentiments … qu'en tierce ou en demi-cercle ».

Signature d'Henri Paris sur son testament mystique du 8 octobre 1878.

Son testament mystique déposé chez le notaire Roger, fait état de sa très grande générosité, pour le développement des écoles, pour l’œuvre des crèches, pour l'Instruction publique, pour l'Université Libre de Bruxelles, pour les pauvres nécessiteux de la ville et, bien entendu comme il est de tradition, pour dire des messes.

Sa donation, hors mis les biens immobiliers qu'il donne à sa légataire universelle Claudine Josephte Paris épouse Gaillard d'Annecy qu'elle vendra l'année suivante, atteint la somme colossale de 2.585.000 francs-or, soit l'équivalent approximatif de 520 millions d'euros de nos jours

L'indicateur de la Savoie relate dans son hebdomadaire du 10 octobre 1885 : « Monsieur Paris, quand on le sollicitait, ne voyait que la souffrance et le besoin ; il ne mettait à ses générosités aucune condition ; il faisait le bien tout naturellement, parce que sa nature l'y portait, se souciant même fort peu de reconnaissance. »

Telles sont résumées les vies de deux personnages en un, relatées par Micheline Marin-Lamellet, en 1990, dans ''Horizon 210'', bulletin local du canton de Faverges, vies développées longuement dans l'ouvrage de Bernard-Marie PAJANI, « Le ramoneur savoyard devenu millionnaire » et de ''Henri-Philibert-Jean PARIS'' dont le portrait est en toile de fond de la couverture. L'auteur ayant ainsi voulu démêler les deux personnages qui n'en faisaient qu'un au départ. Même complétée par un véritable historien local dont la qualité de chercheur Robert Tissot-Dupont ne fait aucun doute. Celui-ci s'arrêta toutefois à la mort de Philibert qu'il situe avant 1817, et de dons à sa famille savoyarde de trente héritiers (alors que l'auteur en a inventorié soixante-six) jusqu'en 1833, alors que les dons se poursuivent après la mort d'Henri Paris en 1885.

« Le SAGE montre la lune, mais le CRÉTIN regarde le doigt »

1Non, monsieur le Boyu, Henri Paris n'était pas un fleuriste ! Votre cynisme est une insulte à sa mémoire et à tous ses 968 descendants.

Partager cet article
Repost0
16 janvier 2024 2 16 /01 /janvier /2024 08:08
𝙐𝙣𝙚 𝙫𝙞𝙡𝙡𝙚 𝙚𝙣 𝙖𝙘𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙦𝙪𝙞 𝙛𝙖𝙞𝙩 𝙙𝙚𝙨 𝙘𝙝𝙤𝙞𝙭 𝙚𝙩 œuvre 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙨𝙖 𝙥𝙤𝙥𝙪𝙡𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣
« Dans un monde en plein bouleversement, face au changement climatique, attentif à ce qui se passe autour de nous et conscient de ce que l’on a », le Maire de Faverges-Seythenex Jacques Dalex a affirmé ses objectifs et les fondements de son action lors de la cérémonie des vœux le 12 janvier.

 

« Nous avons fait le choix de notre population, de nos enfants, de nos habitants. ». C’est par ces mots que Jacques Dalex, accompagné par sa majorité municipale, a structuré son intervention, devant une assemblée nombreuse composée d’habitants, de membres du personnel communal, du député Antoine Armand, du conseiller départemental Marcel Cattanéo, du maire de Saint-Ferréol Philippe Prud'homme, de plusieurs élus de Doussard, des représentants de la gendarmerie, du centre de secours, des associations locales…
 
« Nous avons fait des choix financiers courageux qui se traduisent dans de nombreuses actions pour qu’un maximum de personnes profitent de nos services, toujours plus compétents. […] Le logement et le travail, voici nos besoins». Restauration scolaire et cantine à un euro, modes de garde, appui auprès des familles dans le cadre du Centre communal d’action sociale ... projet multisite et Bail Réel Solidaire propres à créer du logement accessible, rénovation énergétique, ressources en eau, travaux d’assainissement, rénovation du Val de Tamié, futurs équipements indispensables, salle omniculte, complexe sportif, nouvelle médiathèque… Le Maire a détaillé les actions mises en œuvre et en projet.
« Les choses bougent, nous sommes en mouvement. Notre commune s’engage et agit […]. Les projets sont lancés ».
M. le maire a développé le thème de la citoyenneté et de la participation, toutes les actions mises en place dans ce cadre : réunions participatives, rencontres avec les habitants, charte de la citoyenneté, Budget participatif, Biennale de la danse, concours photo, comité local pour la sécurité et la prévention de la délinquance... Il a rappelé le travail engagé sur l’éducation artistique et culturelle, ainsi que les nombreuses animations qui ont rythmé le cœur de ville. Jacques Dalex a ensuite remercié l'ensemble des associations qui s’impliquent dans la vie communale ainsi que les membres du personnel communal. « Sans vous, rien ne se fait ».
Soulignant que « en agissant, on se trompe parfois, en ne faisant rien, on se trompe toujours », le Maire a rappelé que la démocratie s’exprime dans un cadre défini et respectueux. « Nous avons des exigences de gestion, de participation et de fraternité entre nous, pour notre commune ».
 
La soirée a permis de saluer l’engagement d’un des membres du personnel municipal, Carole Herbet, et son départ en retraite après 32 années au service de la collectivité. Les convives se sont ensuite rassemblés autour d’un buffet préparé par le restaurant municipal, accompagnés en musique par une talentueuse formation jazz locale. A noter que les décorations florales, préparées pour l’occasion par les enfants des écoles, ont été apportées le lendemain de la cérémonie à l’EHPAD Alfred Blanc pour égayer le quotidien de nos aînés.
Ville de Faverges-Seythenex
📷 Numerica Photos Club
Partager cet article
Repost0
20 décembre 2023 3 20 /12 /décembre /2023 17:21

Une vie de bénévole

Bernard Marie Pajani a fondé en 1978 l'association « « cercle philatélique, cartophile et généalogique Favergien » et depuis en assume la présidence.

Le club était composé, à son origine, de 21 collectionneurs de timbres, cartes postales et photos anciennes. Au fil des ans, les activités du club ont évolué avec la pratique de la paléographie et de l'histoire locale, pour devenir en février 2021 « Histoire et Patrimoine des sources du lac d'Annecy ».

Sous l'impulsion de Bernard Marie Pajani, le club est très actif dans la vie locale, inventaire du patrimoine, relevé d'archives paroissiales et d'état civil sur Faverges, les communes voisines, le département et même les pays européens. Ce travail se concrétise par l'édition de brochures disponibles pour le public.

Bernard Marie Pajani, formateur, conseiller régional thématique et jeunesse et juré régional, assume auprès des membres du club, des cours de paléographie, décryptage des écrits anciens.

Étant enseignant de formation, il s'est aussi très impliqué dans les activités périscolaires durant une dizaine d'années.

Bernard Marie Pajani a rédigé de nombreux ouvrages sur des personnages ou des événements qui ont façonné économiquement et humainement la vie locale.

Sous son impulsion également, sont organisées chaque année, des expositions publiques (photos des anciens) permettant des échanges pédagogiques (Salon des collectionneurs, conférences), initiatiques pour le jeune public (fête des loisirs) et très conviviaux (visite de musées, goûter gourmand).

En résumé : un puits de science à préserver et honorer !

À Faverges, le 18 octobre 2023

 

 

Les membres en déplacement à Saint-Pierre-en Faucigny, le 2 décembre 2023.

 

Partager cet article
Repost0
9 décembre 2023 6 09 /12 /décembre /2023 12:58

En décembre 1977, une dizaine de personnes se sont réunies au local du ski-club situé à l'étage de la maison D'Orazio de la rue Gambetta, pour mettre en place une structure afin de mobiliser les membres qui restaient de la section philatélique de la MJC de Faverges, Agnès Pajani et son fils Michel, Albert Ramella et Andrée Daviet.

Une réunion de constitution de l'association "Club Philatélique Favergien" a permis de finaliser les statuts qui furent déclarés en préfecture le 28 février de l'année suivante, consécutivement à son assemblée générale réunissant 21 personnes. Outre, les quatre anciens membres, étaient présents René Fiat, Bernard Baschenis, Philippe Prud'homme, Albert Nouailhas, Jean Yves Paréja, Michel Bibollet, Henri Sala, Paul Bonaventure, Michèle Donaty, Jean-Pierre Terrier,  ...               ... 

Sous la présidence de Bernard-Marie Pajani, enseignant nouvellement revenu d'Annecy, le club s'étoffait de collectionneurs de cartes postales, puis de photos d'anciens. Au fil des ans, les activités ont évolué avec la pratique de la généalogie, de l'histoire locale et de la généalogie, pour devenir en février 2021 "Histoire et Patrimoine des Sources du lac d'Annecy".

Le club est très actif dans la vie locale, inventaire du patrimoine, relevés d'archives paroissiales et d'état civil sur Faverges et les communes voisines, le département et même les pays européens. Ce travail se concrétise par l'édition de nombreuses brochures disponibles pour le public.

Bernard-Marie Pajani, enseignant formateur, (conseiller régional thématique et jeunesse et juré régional) assure auprès des membres du club des cours de paléographie (décryptage des écrits anciens).

Il s'est aussi, durant de nombreuses années, impliqué dans les activités périscolaires, l'organisation d'animations (Centre d'animation en 1984), (Congrès régionaux et même national) n'oubliant pas sa formation d'enseignant public, et d'instructeur sportif (en ski, piscine et patinage).

Bernard-Marie Pajani a rédigé de nombreux ouvrages sur des personnages ou des événements qui ont façonné économiquement et humainement la vie locale.

Sous son impulsion également, sont organisées chaque année, des expositions publiques permettant des échanges pédagogiques, initiatiques pour le jeune public et conviviaux.

Selon les termes de la vice-présidente,

" En résumé, Bernard-Marie Pajani est un puits de science à préserver et honorer ! "

 

Remise du diplôme

Le 2 décembre, six membres du club ont accompagné le président à St-Pierre-en-Faucigny, pour une cérémonie de remise du diplôme du bénévolat à 67 personnes, par le comité départemental de la Fédération française des Médaillés de la Jeunesse, des Sports et de l'engagement associatif.

 

Le Club comprend actuellement :

- 30 membres actifs et 20 membres sympathisants

Documents disponibles pour exposition :

- 15 collections philatéliques et cartophiles

- 5000 cartes postales du Bassin favergien

- 1200 photos d'anciens

- 200.000 fichiers numériques d'archives des paroisses

- 20 brochures et livres à la vente ... / ...

" Histoire et Patrimoine des Sources du lac d'Annecy "

n'est pas une association commerciale, elle pratique des activités gratuites, destinées au public local et touristique.

Retrouvez-la sur Facebook

Contactez-la sur phila.faverges74@wanadoo.fr

Venez la rencontrer au local 101 de la Maison des Associations (arrière de l'Office du tourisme)

Partager cet article
Repost0
19 août 2023 6 19 /08 /août /2023 13:33

Loin de l'agitation portée à son paroxysme lors du conseil municipal du 14 juin dernier, le journal l'Humanité fait paraître un article expliquant les vraies raisons de la fermeture des remontées mécaniques de la Sambuy : [copier le lien dans votre barre de recherches]

https://www.google.com/url?sa=i&url=https%3A%2F%2Fwww.humanite.fr%2Fplanete%2Fmontagne%2Frechauffement-climatique-la-sambuy-le-ski-c-est-fini-805371&psig=AOvVaw0-klnGtTk87zGYNaMEft9L&ust=1692523775606000&source=images&cd=vfe&opi=89978449&ved=2ahUKEwiot8_EtOiAAxXXpycCHaeUCEQQr4kDegQIARAx

https://www.humanite.fr/planete/montagne/rechauffement-climatique-la-sambuy-le-ski-c-est-fini-805371

La petite Sambuy vue de la vallée du Nant sec

Partager cet article
Repost0
11 avril 2023 2 11 /04 /avril /2023 09:30

Les élus ont rencontré les résidents des hameaux de Mercier, Vesonne, le Villard et le Mont-Bogon

Vendredi 7 avril, le maire Jacques Dalex et les adjoints Mmes Boisson, Brassoud, Dumont-Thiollière et MM. Brachet, Gaillard, Portier et Vignier et Mme Thorens conseillère, à l’ancienne école de Vesonne, ont échangé avec quarante personnes.
 

En première partie, le maire a communiqué sur les grands projets en cours ou prochainement concrétisés et les réflexions menées pour améliorer la vie des citoyens.

Le premier gros dossier est celui du déficit de La Sambuy, problème économique aggravé par le réchauffement climatique.

La signature avec l’État du contrat « petite ville de demain » en vue de renforcer l’attractivité du centre bourg va faciliter la finalisation de l’îlot Sorbonne. Des salles adaptées aux pratiques de la gymnastique, la danse et les arts martiaux sont à l’étude dans un nouveau centre sportif. Sur le terrain Prud’homme une nouvelle médiathèque plus vaste, des locaux pour la Micro Folie et une salle d’exposition sont envisagés ainsi que l'étude d'une restructuration du bâtiment administratif est en cours. Un nouveau centre technique municipal est également dans les cartons.

Le maire a relaté le bon fonctionnement de la Maison France Service. Il est satisfait du bon climat qui règne à la Communauté de communes dont les compétences au service des 7 communes se développent, avec le souhait d’une crèche intercommunale et des mutualisations nouvelles.
La création très prochaine d’une école de bijouterie sera intégrée dans un pôle de luxe sur une partie du site S.T. Dupont et sera rapidement pourvoyeuse d’emplois.

Les habitants se sont aussi exprimés :
La qualité de vie des quatre hameaux est agréable mais les principales nuisances découlent de site de parapente au col de la Forclaz dont l'excellence n'est plus à démontrer. En été, le trafic routier devient très intense, la vitesse inadaptée tant dans le village que sur la montée, et les nuisances sonores difficilement supportables. Des solutions ont été évoquées et découlent de grandes concertations entre plusieurs communes.

Une demande de passerelle est sollicitée pour sécuriser les piétons au pont de Vesonne.

Les participants à la rencontre regrettent les dépôts inesthétiques et dangereux de « casses de voitures ». La réponse est qu’une action est engagée par la mairie.

Le devenir de l’ancienne école de Vesonne a été évoqué. Le maire a incité les habitants à recenser le nombre d’enfants concernés et faire remonter la démarche à l’Éducation nationale. Il soutiendra le projet, ainsi que celui d’un lycée au sud du lac.

La réunion s'est tenue dans l’ancienne classe unique de Vesonne où il n’y a plus d’élèves mais qui est utilisée pour des moments de vie locale : jeux de société, préparation du char de carnaval… et dont les habitants souhaitent la réouverture.

Partager cet article
Repost0
17 janvier 2023 2 17 /01 /janvier /2023 18:59

Les correspondants de presse font sérieusement leur travail.

Ce sont

"des gens qui aiment écrire et qui aiment les gens"

2004-2023, vingt années au service des concitoyens représentées par 52 cahiers d'articles. Plus qu'un roman, c'est un roman-fleuve.

 

 

Bravo Marité Martinet. Vous savez mettre à l'honneur nos compatriotes bénévoles qui oeuvrent dans l'intérêt de tous.

 

C'est pourquoi le Dauphiné a tenu à vous mettre à l'honneur, en toute simplicité. Comme vous le dites, vous-même

"Je fais mon travail sérieusement, mais sans me prendre au sérieux !"

Avec ses collègues des Sources du lac d'Annecy

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog d'un écrivain savoyard
  • : Activité littéraire de l'auteur. Activité des collectionneurs philatélistes, timbrés, cartophiles, généalogistes,... des Sources du Lac d'Annecy - Pays de Faverges (Haute-Savoie). Le contenu de ce site est protégé par un droit d'auteur. Cependant il est autorisé de réaliser des copies pour votre usage personnel en y joignant un lien et après autorisation préalable de l'auteur.
  • Contact

Profil

  • Pajani Bernard-Marie
  • J'ai parcouru tout le territoire savoyard, d'Ugine à Thonon, en passant par Faverges, La-Roche-sur-Foron, Bonneville, Albertville, Sevrier, Annecy pour revenir à Faverges.
Je suis aussi à la recherche des camarades des classes fréquentées.
  • J'ai parcouru tout le territoire savoyard, d'Ugine à Thonon, en passant par Faverges, La-Roche-sur-Foron, Bonneville, Albertville, Sevrier, Annecy pour revenir à Faverges. Je suis aussi à la recherche des camarades des classes fréquentées.

Compteur

un compteur pour votre site

Recherche