L’affinité rend le mariage nul en ligne directe à tous les degrés; en ligne collatérale, jusqu’au deuxième degré inclusivement. L’affinité se multiplie chaque fois que se multiplie l’empêchement de consanguinité dont elle dérive, par nouveau mariage avec un consanguin de l’époux défunt.
Exemple: un oncle veuf veut épouser une nièce.
Quels sont les cas d'empêchement au mariage pour affinité ?
L'affinité en ligne directe :
Un homme ne peut épouser la mère de sa défunte femme ; de même, une femme ne peut épouser le père de son défunt mari.
(il faut compter le père ou la mère de celui ou de celle avec qui l'on a été marié, comme s'ils étaient ses propres père et mère).
L'affinité résultant d'une relation illicite :
Il en est de même en cas d'union illicite, donc hors mariage :
Un homme ne peut épouser la mère de sa défunte compagne ; de même, une femme ne peut épouser le père de son défunt compagnon.
(il faut compter le père ou la mère de celui ou de celle avec qui l'on a été en relation copulative notoire, comme s'ils étaient ses propres père et mère).
Toutefois, la simple rumeur d'une relation ne suffit pas.
L'affinité spirituelle :
Elle résulte du baptême religieux ou civil. Celui ou celle qui a accepté de parrainer un enfant contracte avec lui une affinité qui le rend comme son père ou sa mère, il contracte en outre une autre affinité avec les père et mère de l'enfant, avec qui il devient son frère spirituel (compère) ou sa sœur spirituelle (commère).
Exemple : l'un des parents devenu veuf/veuve voudrait épouser le parrain ou la marraine de son enfant.
Un cas typique vient de se présenter dans la presse de ce jour.
Le mariage est également prohibé entre l'adoptant et l'adopté ou ses descendants, entre l'adopté et le conjoint de l'adoptant et réciproquement entre l'adoptant et le conjoint de l'adopté, entre les enfants adoptifs d'un même adoptant.
Mais les prohibitions peuvent être levées, à titre exceptionnel, en ce qui concerne l'oncle et sa nièce, la tante et son neveu, le beau-frère et sa belle-sœur.